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Montebourg. Aubry : "Je ne changerai pas"

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Montebourg. Aubry : "Je ne changerai pas" Empty Montebourg. Aubry : "Je ne changerai pas"

Message par tisiphoné Mar 11 Oct - 17:28

Arnaud Montebourg a annoncé ce matin qu'il ferait certainement un choix entre François Hollande et Martine Aubry. En attendant, le "troisième homme" du premier tour de la primaire socialiste fait monter les enchères. François Hollande est prêt à certaines concessions. Il tient toutefois à garder un cap et en "ne promettant pas ce qu'il n'a pas". Quant à Martine Aubry, elle a assuré qu'elle "ne changerait pas", tout en soulignant les points "essentiels" qu'elle partage avec lui.

Lire également :
> Le programme de chaque candidats
> Notre dossier sur la Primaire socialiste (résultats du premier tour, programmes...)

Invité lundi soir du journal de France 2, Arnaud Montebourg, arrivé troisième du premier tour de la primaire socialiste (17%), a posé ses conditions à un éventuel ralliement à l'un ou l'autre des deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry. Il a indiqué qu'il ne trancherait pas tout de suite et qu'il avait prévu d'envoyer une lettre ouverte aux deux candidats. Ce matin sur Europe 1, il a toutetois tenu à préciser qu'il prendrait ses responsabilité et ferait certainement un choix.

"Nous avons en face de nous deux candidats issus de la même tradition politique social-démocrate qui utilisent les recettes retardataires du passé par rapport à la situation extrêmement grave dans laquelle nous sommes", a estimé l'élu de Saône-et-Loire.

Quatre points soumis aux deux candidats
Interrogé sur la priorité non négociable parmi les quatre points qu'il soumet aux deux responsables socialistes (protectionnisme industriel, contrôle financier, VIe république et lutte contre la corruption), il a expliqué : "le plus important, c'est la reprise en main de notre souveraineté sur notre système financier et les marchés financiers qui font sauter à la corde les Etats, les peuples, les contribuables". Cela suppose "la mise sous tutelle des banques, le rapatriement des avoirs dans les paradis fiscaux", toutes mesures "qui rendent possible le gouvernement de gauche". "Je défends une certaine grandeur de notre République", a-t-il affirmé, estimant encore être un "rempart contre le lepénisme"; quand Jean-Froiçois Copé lui reprochait justement lundi d'avoir des idées proches de Marine Le Pen.

François Hollande veut rassembler la gauche
Invité ce mardi matin de France Info, François Hollande, arrivé en tête du premier tour avec un peu plus de 39% des suffrages, a indiqué de son côté qu'il était prêt à faire un pas en direction des électeurs des candidats malheureux de ce premier tour, indiquant vouloir se poser clairement en rassembleur de la gauche.

Le député de Corrèze s'est notamment exprimé sur plusieurs points du programme d'Arnaud Montebourg, notamment la finance, la démondialisation et la VIe République.

Concernant la finance, il a indiqué qu'en cas de victoire il défendrait l'idée d'une présence de l'Etat dans les conseils d'administration des banques où il y aura eu une intervention. Pour lui, l'Etat devra avoir un droit de véto dans ces banques.

Concernant la démondialisation, François Hollande a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un terme qu'il utilisait lui-même. Il a toutefois indiqué que s'il devenait président de la République il s'efforcerait de convaincre les européennes de la nécessité de taxer certains produits importés, citant notamment la Chine.

"Sept ans avec Nicolas Sarkozy, ce serait interminable"
Enfin, concernant le passage à une VIe République, défendu par Arnaud Montebourg, François Hollande a indiqué qu'il n'était pas favorable à un retour au septennat, taclant au passage le président en fonction. "Sept ans avec Nicolas Sarkozy, ce serait interminable". Il a toutefois indiqué qu'en cas de victoire, il ne souhaitait pas que le président concentre tous les pouvoirs entre ses mains, mais que le président préside, le gouvernement gouverne et l'assemblée nationale légifère.

Bien à gauche
Se posant en rassembleur de la gauche, il a tenu à rappeler son ancrage ancien et fidèle à celle-ci et seulement à celle-ci. Une façon de montrer qu'il a entendu le message adressé par une branche de son parti qui ne semble pas vouloir d'une évolution vers un centre mou du parti.

Martine Aubry : "Je ne changerai pas"
Martine Aubry, de son côté, a assuré sur France 2, en réponse à l'interpellation d'Arnaud Montebourg, qu'elle ne "changerait pas".

"Une très grande constance"
"Je défends jour après jour les mêmes propositions avec une très grande constance", a-t-elle dit. Pas le
député de Corrèze ? "Tant mieux s'il vient vers des propositions plus proches des miennes, cela veut dire
que nous porterons un projet ensemble". En insistant : "Il faut que les Français puissent choisir en sachant réellement qui a le courage, le sérieux, la solidité, la constance, parce que la morale aussi c'est de dire avant ce qu'on va faire après".

"Arnaud Montebourg fera ce qu'il veut"
Demande-t-elle clairement à Arnaud Montebourg d'appeler à voter pour elle ? "Non, Arnaud Montebourg fera ce qu'il veut, je suis pour une très grande liberté", a répondu la maire de Lille.

"Trois points essentiels que j'ai défendus"
Mais, a souligné Martine Aubry, "Arnaud Montebourg a appuyé sur trois points essentiels que j'ai défendus, que j'ai écrits
dans ma lettre aux Français: le problème des banques, l'Europe qui protège, la République nouvelle avec de
nouvelles pratiques".

Sur les banques : elle a souligné avoir demandé "depuis trois ans, depuis 2008, qu'il faut mettre au pied les banques. Il
faudra d'ailleurs du caractère pour le faire". "Il a raison de dire - je reprends sa formule - qu'il faut que les banques retrouvent leur boulot".

Sur les institutions, Martine Aubry a cité un "deuxième grand axe, soutenu également par Ségolène Royal" : "la République nouvelle: nous avons besoin de retrouver la morale".

Quant au protectionnisme prôné par Arnaud Montebourg, elle "n'aime pas ce mot". "En revanche j'ai inscrit dans les textes" et "c'est repris par la plupart des partis socialistes et sociaux-démocrates", la notion "de juste échange: ni libre échange, ni protectionnisme" mais "protéger nos entreprises contre des délocalisations inacceptables et empêcher que l'on nous fasse concurrence sur de mauvaises bases".

"Arnaud Montebourg a défendu beaucoup de sujets qui sont au coeur des angoisses des Français", selon la maire de Lille.
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