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"Pacte DSK-Aubry" : le camp Aubry réplique aux soutiens de Hollande

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"Pacte DSK-Aubry" : le camp Aubry réplique aux soutiens de Hollande Empty "Pacte DSK-Aubry" : le camp Aubry réplique aux soutiens de Hollande

Message par tisiphoné Lun 19 Sep - 17:11

Pas question pour "Martine" de passer pour une doublure de "Dominique". "Candidate par défaut ou pas par défaut, c'est absurde. Et les plus gros soutiens de François, Moscovici, Peillon, Collomb et Le Guen, ils ne l'ont pas choisi par défaut ?" Lundi matin, David Assouline, sénateur de Paris et partisan de Martine Aubry, n'a pas caché son agacement après la nouvelle offensive des partisans de François Hollande ont lancé une nouvelle offensive contre la maire de Lille.
Cette passe d'armes trouve son origine dans les propos tenus par Dominique Strauss-Kahn dimanche soir sur TF1. "Je ne crois pas que ce soit mon rôle de m'immiscer dans la primaire", a pourtant d'abord pris soin de préciser l'ex-directeur général du FMI. Mais comme à chacune de ses apparitions depuis le 14 mai, date de son arrestation à New York, l'ancien favori des sondages a percuté la compétition socialiste pour l'investiture présidentielle. De plein fouet.

"Oui, je voulais être candidat (…) Tout ça est derrière moi ", a pour la première fois concédé DSK. Non sans embarrasser Martine Aubry, renvoyée une fois encore à un rôle de candidate de remplacement et qui n'avait jamais publiquement avoué l'existence d'une entente avec son camarade de Washington. "Nous avons en effet un pacte", a confirmé Dominique Strauss-Kahn – qui devait initialement, dans les éléments de langage qui avaient été préparés avant l'émission, employer à cet endroit le terme d'"accord".

Les deux camarades s'étaient parlés au téléphone, vendredi. L'entourage de la maire de Lille assure que celle-ci n'avait rien demandé, en matière de soutien, à son allié. Lequel s'est donc limité à une subliminale gentillesse envers "une amie", qui "a été très présente" depuis le début de ses embarras judiciaires.

"ON SAIT QUI DEVAIT ET VOULAIT ÊTRE CANDIDAT DANS LE PACTE"

Mais les amis de François Hollande n'allaient pas rater si belle occasion. Comme un seul homme, ils ont bondi sur l'argument afin d'instiller le doute sur la détermination de sa meilleure rivale. A peine la prestation de DSK était-elle achevée que Bruno Le Roux, député de Seine Saint Denis chargeait, sur Twitter : "On sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte. La volonté, l'envie ça ne s'improvise pas après un empêchement."

Son collègue de l'Isère André Vallini, ce matin, montait en puissance : "François Hollande qui lui n'a jamais été dans aucun pacte ni aucun arrangement, n'est pas un candidat par défaut ou de substitution. Il est déterminé depuis longtemps à être candidat, il s'y est préparé avec sérieux, ce qui explique son impact dans l'opinion."

Quant à Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande, il jetait la suspicion, sur i-Télé, sur la version des faits présentée depuis le 14 mai par Martine Aubry et ses amis. Une version selon laquelle elle n'avait, à cette époque, pas du tout abdiqué face à son associé rival. "J'ai noté qu'il a mentionné un pacte, pacte que Martine Aubry elle-même niait il y a encore peu de temps, a dit M. Moscovici. J'ai noté qu'il avait dit lui-même qu'il allait être candidat alors qu'elle nous disait il y a quelque temps qu'il n'y avait rien de fait."

"IL ÉTAIT PRÊT. MAIS NOUS AUSSI"

Face à cette offensive, les amis de la maire de Lille, gênés aux entournures, défendaient ce matin becs et ongles la motivation de leur championne. "On apprend aujourd'hui que DSK avait envie d'être candidat, explique François Lamy, directeur de campagne de Martine Aubry. Et elle aussi avait envie d'être candidate. Il était prêt. Mais nous aussi. Martine travaillait aussi sur son équipe et ses thématiques de campagne."

Refrain repris par Marylise Lebranchu, députée du Finistère et proche de la maire de Lille : "Oui, il était candidat. Mais la décision ferme n'était pas prise. Rien n'était joué. Nous préparions les deux scénarios. Martine avait pris en compte le fait qu'il fallait qu'elle se prépare."

Les aubrystes se montrent particulièrement énervés par cet angle d'attaque. Cette dernière sortie de Dominique Strauss-Kahn tend un peu plus le climat entre les deux favoris. "Le principal argument des amis de François, c'est que Martine n'en a pas envie, fulmine Christophe Borgel, proche de DSK rallié à Martine Aubry. Mais il ne suffit pas de réciter la chanson de Johnny, 'elle a pas envie d'avoir envie', c'est un peu court pour gouverner la France..."
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