« Elle est où l'alternative ? », demande Valls à Aubry
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« Elle est où l'alternative ? », demande Valls à Aubry
08.09.2014
Après la déclaration de Martine Aubry, annonçant qu'elle allait faire des propositions au gouvernement pour tenter d'infléchir sa politique économique, le premier ministre, en déplacement à Bologne (Italie) dimanche 7 septembre, a répondu à l'ancienne première secrétaire du parti socialiste.
« On ne fait pas d'austérité. Martine Aubry le sait bien, elle a bénéficié de postes supplémentaires dans les écoles lilloises », a rétorqué Manuel Valls à celle qui fût son adversaire lors de la primaire socialiste de l'automne 2011.
Depuis la grande braderie de Lille, Martine Aubry avait évoqué, dimanche matin, des « inflexions à faire dans la politique économique pour que la croissance revienne, réduire les déficits [...] sans casser la croissance ».
L'ancienne ministre du travail avait parlé d'aider les entreprises « qui en ont besoin » – « les artisans, les commerçants, les PME, les entreprises qui sont soumises à la concurrence internationale sans casser la demande » – mais pas les banques ou les « entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants ».
Lire aussi : A Lille, Martine Aubry s'offre un bain de foule avant sa rentrée
LES SOCIALISTES DOIVENT « FAIRE CORPS »
En réponse, le premier ministre a averti : « C'est quoi un infléchissement ? Elle est où l'alternative ? Si on ne fait pas attention, l'alternative en 2017 ce sera la droite dure ou l'extrême droite ».
« Ce que j'attends des socialistes [...] c'est de faire corps, nos divisions, elles minent », a ajouté Manuel Valls, qui sollicitera le 16 septembre la confiance de l'Assemblée. Selon lui, les Français « attendent un gouvernement fort, soutenu par un parti qui s'engage ».
GAUCHE EUROPÉENNE UNIE
Alors qu'il fait face à des oppositions à gauche en France, Manuel Valls a voulu montrer, a contrario, que la gauche réformiste progressait en Europe. « Oui, nous avançons, nous réformons (...) et rien ne doit nous arrêter », a-t-il lancé à la tribune de la fête de l'Unità à Bologne, aux côtés de son homologue italien Matteo Renzi, du nouveau dirigeant du PSE espagnol Pedro Sanchez et de responsables sociaux-démocrates néerlandais, portugais et allemand.
« Chaque jour qui passe, pas à pas, vous prouvez, nous prouvons, et notamment à la droite conservatrice, qu'il n'y a pas une 'Europe du sud', qui refuserait de se réformer, et une 'Europe du Nord', qui seule en serait capable », a-t-il ajouté.
« En France, la gauche s'interroge, la gauche est divisée. Je le regrette. Car la gauche se meurt quand elle se concentre sur ses petites querelles internes. Et si je suis parmi vous c'est parce que j'ai la conviction que nous faisons ici la démonstration que la gauche est forte quand elle est rassemblée », a lancé le premier ministre, dans un discours prononcé intégralement en italien, qui lui a valu de nombreux applaudissements.
Face aux attaques sur sa politique jugée trop favorable aux entreprises, M. Valls a appelé les militants italiens du Parti démocrate de Matteo Renzi à l'aide. Les entreprises sont « indispensables » pour créer de l'emploi, cette question ne fait pas débat en Italie alors que « bizarrement » c'est encore le cas en France, a-t-il expliqué. Et de lancer : « Applaudissez ce discours pour que le message soit clair pour la gauche française. »
Après la déclaration de Martine Aubry, annonçant qu'elle allait faire des propositions au gouvernement pour tenter d'infléchir sa politique économique, le premier ministre, en déplacement à Bologne (Italie) dimanche 7 septembre, a répondu à l'ancienne première secrétaire du parti socialiste.
« On ne fait pas d'austérité. Martine Aubry le sait bien, elle a bénéficié de postes supplémentaires dans les écoles lilloises », a rétorqué Manuel Valls à celle qui fût son adversaire lors de la primaire socialiste de l'automne 2011.
Depuis la grande braderie de Lille, Martine Aubry avait évoqué, dimanche matin, des « inflexions à faire dans la politique économique pour que la croissance revienne, réduire les déficits [...] sans casser la croissance ».
L'ancienne ministre du travail avait parlé d'aider les entreprises « qui en ont besoin » – « les artisans, les commerçants, les PME, les entreprises qui sont soumises à la concurrence internationale sans casser la demande » – mais pas les banques ou les « entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants ».
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En réponse, le premier ministre a averti : « C'est quoi un infléchissement ? Elle est où l'alternative ? Si on ne fait pas attention, l'alternative en 2017 ce sera la droite dure ou l'extrême droite ».
« Ce que j'attends des socialistes [...] c'est de faire corps, nos divisions, elles minent », a ajouté Manuel Valls, qui sollicitera le 16 septembre la confiance de l'Assemblée. Selon lui, les Français « attendent un gouvernement fort, soutenu par un parti qui s'engage ».
GAUCHE EUROPÉENNE UNIE
Alors qu'il fait face à des oppositions à gauche en France, Manuel Valls a voulu montrer, a contrario, que la gauche réformiste progressait en Europe. « Oui, nous avançons, nous réformons (...) et rien ne doit nous arrêter », a-t-il lancé à la tribune de la fête de l'Unità à Bologne, aux côtés de son homologue italien Matteo Renzi, du nouveau dirigeant du PSE espagnol Pedro Sanchez et de responsables sociaux-démocrates néerlandais, portugais et allemand.
« Chaque jour qui passe, pas à pas, vous prouvez, nous prouvons, et notamment à la droite conservatrice, qu'il n'y a pas une 'Europe du sud', qui refuserait de se réformer, et une 'Europe du Nord', qui seule en serait capable », a-t-il ajouté.
« En France, la gauche s'interroge, la gauche est divisée. Je le regrette. Car la gauche se meurt quand elle se concentre sur ses petites querelles internes. Et si je suis parmi vous c'est parce que j'ai la conviction que nous faisons ici la démonstration que la gauche est forte quand elle est rassemblée », a lancé le premier ministre, dans un discours prononcé intégralement en italien, qui lui a valu de nombreux applaudissements.
Face aux attaques sur sa politique jugée trop favorable aux entreprises, M. Valls a appelé les militants italiens du Parti démocrate de Matteo Renzi à l'aide. Les entreprises sont « indispensables » pour créer de l'emploi, cette question ne fait pas débat en Italie alors que « bizarrement » c'est encore le cas en France, a-t-il expliqué. Et de lancer : « Applaudissez ce discours pour que le message soit clair pour la gauche française. »
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