Marc Machin, un procès pour être enfin blanchi
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Marc Machin, un procès pour être enfin blanchi
Jugé, condamné, rejugé, recondamné, incarcéré près de sept ans, innocenté… et rejugé à partir de ce matin par la cour d’assises de Paris pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, poignardée le 1er décembre 2001 sur le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine). Un crime pour lequel un autre a entre-temps été condamné…
Le scénario judiciaire est exceptionnel.
Marc Machin, 30 ans, comparaît donc pour la troisième fois devant une cour d’assises après avoir obtenu, en avril 2010, la révision de sa condamnation. C’est en se constituant prisonnier dans la nuit du 3 au 4 mars 2008 que David Sagno a révélé l’erreur judiciaire dont Marc Machin a toujours dit avoir été victime. Cet homme souffrant de troubles psychiques avait avoué le meurtre de Marie-Agnès Bedot, ainsi qu’un autre, perpétré au même endroit en mai 2002. Il les a revendiqués encore en février dernier devant les assises des Hauts-de-Seine qui l’ont condamné à une peine de trente ans de réclusion.
« Je n’envisage pas d’autre issue que l’acquittement », assène Me Louis Balling, l’avocat de Marc Machin. Ce dernier deviendrait alors la huitième personne condamnée et acquittée au terme d’une procédure en révision depuis 1945. Attendus à l’audience, les témoignages des enquêteurs devant lesquels Marc Machin est passé aux aveux avant de se rétracter, d’une infirmière affirmant avoir croisé le jeune homme sur le pont de Neuilly le matin du crime ou encore du juge d’instruction permettront sans doute d’expliquer l’erreur judiciaire. Celui de David Sagno devrait balayer la thèse d’une éventuelle complicité entre les deux hommes.
Le scénario judiciaire est exceptionnel.
Marc Machin, 30 ans, comparaît donc pour la troisième fois devant une cour d’assises après avoir obtenu, en avril 2010, la révision de sa condamnation. C’est en se constituant prisonnier dans la nuit du 3 au 4 mars 2008 que David Sagno a révélé l’erreur judiciaire dont Marc Machin a toujours dit avoir été victime. Cet homme souffrant de troubles psychiques avait avoué le meurtre de Marie-Agnès Bedot, ainsi qu’un autre, perpétré au même endroit en mai 2002. Il les a revendiqués encore en février dernier devant les assises des Hauts-de-Seine qui l’ont condamné à une peine de trente ans de réclusion.
« Je n’envisage pas d’autre issue que l’acquittement », assène Me Louis Balling, l’avocat de Marc Machin. Ce dernier deviendrait alors la huitième personne condamnée et acquittée au terme d’une procédure en révision depuis 1945. Attendus à l’audience, les témoignages des enquêteurs devant lesquels Marc Machin est passé aux aveux avant de se rétracter, d’une infirmière affirmant avoir croisé le jeune homme sur le pont de Neuilly le matin du crime ou encore du juge d’instruction permettront sans doute d’expliquer l’erreur judiciaire. Celui de David Sagno devrait balayer la thèse d’une éventuelle complicité entre les deux hommes.
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