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Fiscalité, pouvoir d'achat...le programme des candidats

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Fiscalité, pouvoir d'achat...le programme des candidats Empty Fiscalité, pouvoir d'achat...le programme des candidats

Message par tisiphoné Jeu 12 Avr - 9:28

Après quelques semaines de répit, les pays de la zone euro sont de nouveau dans la tourmente. Un vent de panique souffle sur les bourses européennes, les taux italiens sont sous tension, l'Espagne inquiète... La faute à la gauche dont la victoire effraie les marchés, martèle l'UMP. A onze jours du premier tour de la présidentielle, l'occasion était trop belle pour Nicolas Sarkozy et son camp d'agiter le risque pour l'euro d'une victoire de François Hollande, alors que le candidat du PS est toujours en tête des intentions de vote au second tour.

François Fillon, qui avait décrit dès 2007 la France en état de "faillite", a sonné la charge mardi soir lors d'un meeting à Versailles. "Peut-être allez-vous trouver que je dramatise, comme à chaque élection, mais pensez un instant à la situation au lendemain de l'élection si par malheur notre candidat ne l'emportait pas!", a lancé François Fillon mardi lors d'un meeting à Versailles. Le Premier ministre a prédit de nouvelles attaques spéculatives "à la minute" où François Hollande serait élu le 6 mai. Nicolas Sarkozy n'est pas en reste. "Si on recommence à embaucher des fonctionnaires, on recommence à dépenser, on met en cause la réforme des retraites, ce n'est pas un risque que les taux d'intérêt vont remonter, c'est une certitude", a mis en garde le président sortant ce matin sur France Info.

"Les marchés sont déçus par les mauvais chiffres de l'emploi américains, inquiets par les faibles perspectives de croissance de la zone euro et par les tergiversations de l'Espagne sur ses objectifs de réduction de déficit. Les tensions n'ont rien à voir avec l'élection française", tempère Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Pour preuve: l'écart de taux d'intérêts entre l'emprunt français à 10 ans - l'OAT - et l'emprunt allemand à dix ans - le Bund - est stable à 113 points de base, alors qu'il atteignait 190 points au plus fort de la crise de la dette à l'automne dernier. Quand l'Allemagne emprunte à 1,80%, la France elle doit payer un taux d'intérêt de 2,90%, un niveau historiquement bas.
Les marchés n'aiment pas ce qui est nouveau

"Pour le moment, les marchés ont surtout la désagréable impression qu'aucun des favoris à l'Elysée ne traite des véritables problèmes de l'économie française, des réformes structurelles à faire pour améliorer sa compétitivité et réduire ses dépenses, explique Antonio Barroso, analyste chez Eurasia Group. Peu importe celui qui remportera l'élection, il ne partira pas avec un ticket gagnant auprès des investisseurs." Mais il vrai que si c'est François Hollande qui est élu président, la tension risque d'être plus forte que si c'est Nicolas Sarkozy.

"Les marchés n'aiment pas le changement, tout ce qui est nouveau est synonyme d'incertitude pour eux", explique Jean-François Robin. "Il y a toujours une prime au sortant, confirme Antonio Barroso, et ce d'autant plus que les propos de Hollande contre la finance et les banques ont été mal perçus. Mais les investisseurs sont modérés, ils vont attendre de voir ce que fera le nouveau président, ses premières mesures sur les déficits et l'Europe." La volonté du candidat PS de renégocier le traité européen et son objectif de retour à l'équilibre en 2017, un an plus tard que ce que vise Nicolas Sarkozy, peuvent en effet inquiéter.

Concernant l'Europe, s'il s'agit, comme semble l'indiquer l'équipe de campagne de Hollande, d'ajouter un volet croissance au nouveau pacte fiscal européen, les marchés devraient encaisser sans trop broncher. "Le Financial Times, qui est la Bible des marchés, a publié hier [mardi 10 avril] un édito appelant à un agenda pour la croissance en zone euro!", note avec ironie Jean-François Robin. Concernant la trajectoire des finances publiques, en revanche, François Hollande n'aura pas le droit de trébucher. Car son programme prévoit quelque 20 milliards d'euros de dépenses supplémentaires durant le quinquennat, financées par des hausses d'impôts. Et de limiter la hausse des dépenses publiques, pas de les réduire massivement... Une équation qui n'est généralement pas du goût des marchés.
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