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La fiscalité verte, invitée surprise du PS à La Rochelle

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La fiscalité verte, invitée surprise du PS à La Rochelle Empty La fiscalité verte, invitée surprise du PS à La Rochelle

Message par tisiphoné Sam 24 Aoû - 0:31

24.08.2013

Les questions de fiscalité, relancées par l'annonce surprise de la contribution carbone, ont ravivé les tensions sur la ligne gouvernementale au sein du Parti socialiste réuni vendredi en université d'été à La Rochelle.

L'unité s'est tout de même affichée lors d'une réunion de soutien à l'exécutif animée par le premier secrétaire, Harlem Désir, devant les deux-tiers du gouvernement. En attendant la visite, samedi soir, du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Dès leur arrivée à La Rochelle, les ténors du PS ont été interpellés sur l'annonce faite la veille à Marseille par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, d'une prochaine "contribution climat-énergie".

Si nombre d'entre eux ont repris les éléments de langage évoquant un simple "verdissement" de la fiscalité existante, d'autres, comme le sénateur François Rebsamen, ont clairement fait part de leurs doutes.

Philippe Martin, tout comme ses collègues de l'Economie et du Budget, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, ont cherché à rassurer en repoussant tout soupçon de nouvel impôt.

"S'il s'agissait d'une taxe nouvelle je serais contre, comme j'étais contre la taxe carbone", a expliqué le ministre de l'Ecologie à la presse. "Nous sommes en train de travailler à un dispositif qui n'aura aucune incidence en terme de pression fiscale en 2014 pour les Français".

Les questions fiscales sont un thème parmi d'autres appelés à être débattus à La Rochelle, où seule une partie des 4.000 participants annoncés, dont 700 jeunes, étaient présents vendredi pour suivre les premiers ateliers.

Dans son discours d'ouverture, Ségolène Royal a salué le travail du gouvernement et ciblé l'opposition.

"Pendant ce temps-là, la droite baisse les rideaux pour cause d'inventaire", a dit la présidente de la région Poitou-Charentes. "Ce sont leurs affaires et ce sont leurs querelles. C'est très loin des préoccupations des Français".

Invitant les socialistes à "être à la hauteur de l'espérance", l'ancienne candidate du PS à l'élection présidentielle de 2007 a mis au défi le gouvernement de tenir ses promesses, notamment sur la fin du cumul des mandats, déclenchant les applaudissements de la salle.

"PETITE LUMIÈRE"

En fin de journée, une grande partie du gouvernement s'est rassemblée pour écouter Harlem Désir défendre le "réformisme assumé" de François Hollande dont l'un des proches conseillers, Aquilino Morelle, se trouvait dans la salle.

Le numéro deux du parti, Guillaume Bachelay, a salué les premiers résultats économiques de l'exécutif, tout comme le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.

"Une petite lumière s'est allumée dans la nuit de la crise et de la désespérance", a dit ce dernier. "À nous de souffler dessus pour lui donner de l'énergie".

Appelant à "l'unité des socialistes" et "au rassemblement de la gauche" pour les élections des deux années à venir, Harlem Désir a demandé à son camp de se mettre en "ordre de bataille" en oubliant les querelles intestines de ces derniers mois.

"L'autoflagellation à gauche n'a aucun sens", a dit le premier secrétaire, invitant ses camarades à "ne pas perdre notre temps en petites phrases contre nous-mêmes".

Dès la fin de la réunion, les membres du gouvernement se sont dispersés dans la ville pour participer à des dîners et cocktails organisés par différentes "chapelles" socialistes.

De tous les ministres ayant fait le voyage, celui de l'Intérieur, Manuel Valls, a été le plus observé, au terme d'un été durant lequel il a occupé le devant de la scène médiatique.

Sa rivalité avec sa collègue de la Justice, Christiane Taubira, et sa fermeté sur les questions de sécurité ont fâché une partie de la gauche, notamment écologiste.

Manuel Valls, que le Front de gauche accuse d'être "contaminé" par les idées du Front national, doit participer samedi matin à un atelier intitulé "Faire gagner la démocratie contre l'extrême droite".

Le combat du PS doit viser "la droite identitaire qui a trouvé son terreau dans les manifestations de la 'manif pour tous', celle qui permet la porosité entre l'UMP et le FN", a expliqué l'un de ses lieutenants, le sénateur Luc Carvounas.

À La Rochelle, Manuel Valls a visité la gendarmerie du port, où l'a rejoint la presse qui l'a accompagné jusqu'à l'esplanade de l'université. Le ministre y a serré quelques mains en montrant des signes d'agacement à l'égard des journalistes, auxquels il n'a pas dit un mot.

Edité par Marc Angrand

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