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L'essentiel de la conférence de presse de François Hollande

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L'essentiel de la conférence de presse de François Hollande  Empty L'essentiel de la conférence de presse de François Hollande

Message par tisiphoné Mar 14 Jan - 18:39

14.01.2014

Le chef de l'État doit détailler son pacte de responsabilité et relancer son quinquennat. Un moment crucial parasité par les révélations sur sa vie privée.

18 h 18. "Quel est votre état d'esprit à l'aube des échéances électorales qui s'annoncent périlleuses pour votre camp ?"

Les élections intermédiaires traditionnellement ne sont pas bonnes pour les pouvoirs en place. Ça a toujours été difficile. Mais ça ne veut pas dire que ce sera le cas aujourd'hui. Les élections européennes, c'est le scrutin qui peut être le plus dangereux pour l'Europe. [...] Il y a un courant extrémiste en Europe."

18 h 15. "Nous allons soutenir les grandes entreprises, mais c'est vers les PME que nous allons porter nos efforts." La priorité de ce pacte de responsabilité, ce sont les PME.

18 h 3. "Que révèle l'affaire Dieudonné de l'état de la France ? Et qu'est-ce qui est le plus dangereux dans cette affaire ?"

"Je veux d'abord saluer une victoire. Beaucoup s'interrogeaient, était-il possible d'empêcher des spectacles dont une partie du contenu était clairement antisémite ? Est-ce qu'il fallait laisser faire faute de moyens juridiques ? Nous avons décidé d'agir. Le Conseil d'État, en toute indépendance, a dit le droit. Que la liberté doit être partout garantie, sauf s'il y a atteinte à la dignité des personnes.

Il faut regarder la réalité en face. Il y a des actes et des paroles antisémites. [...] Il y a des actes anti-chrétiens, avec des personnes qui pensent qu'on peut s'exhiber dans une église et faire des gestes qui touchent profondément les croyants. Aucun de ces actes ne peuvent être accepté."

17 h 57. "Est-ce que vous pouvez garantir aux Français que dans l'épisode (Closer) votre sécurité a été assurée ?"

"Partout ma sécurité est assurée, que je me déplace officiellement ou à titre privé. [...] Partout je suis protégé et que personne ne s'inquiète là-dessus. J'ai été amené à renforcer un certain nombre de dispositifs, mais ça ne m'a jamais empêché de circuler librement."

"Comment vivez-vous votre cote de popularité ?"

Comment souvent lors de cette conférence de presse, François Hollande répond par une question : "Est-ce que la popularité est un atout et l'impopularité un handicap ? Ça dépend de ce qu'on en fait. Est-ce que j'ai fait des erreurs ? Sans doute. Est-ce que c'était celle d'avoir annoncé l'inversion de la courbe du chômage ? Si je ne l'avais pas fait, beaucoup m'auraient demandé : Qu'avez-vous comme objectif ? Mon seul objectif, c'est l'emploi. Il n'y a pas eu de délai de grâce. Mais pourquoi ? Parce que quand il y a une crise, on s'en prend au sommet de l'État."

"Les gens voudraient savoir pourquoi vous ne dites pas : je suis social-démocrate ?"

"Je ne suis pas gagné par le libéralisme, c'est tout le contraire", a assuré François Hollande, qui se définit toujours comme un "social-démocrate". "

17 h 44. Interrogé sur le statut de la première dame, François Hollande rappelle qu'il n'y a pas de statut du conjoint du chef de l'État. "Il n'y en a jamais eu. Il y a une pratique qui varie selon les personnalités. C'est un usage. Ce qui est essentiel, c'est la transparence. Que les moyens consacrés au conjoint soient connus et le moins élevés possible."

17 h 40. Interrogé sur les suites judiciaires qu'il entend, ou pas, donner aux révélations de Closer, le président répond avec nuance : "Je suis contre les législations de circonstances. Je suis président de la République, c'est en ce sens qu'il y a une interrogation qui m'habite. On ne peut pas m'attaquer, puis-je attaquer les autres ? Comme citoyen, tout me pousse à poursuivre cette publication. Et si je m'abstiens, c'est pour qu'il n'y ait pas deux poids deux mesures." Mais François Hollande redit son indignation devant ces atteintes à sa vie privée.

17 h 39. "Vous dites que la jeunesse est un engagement de votre quinquennat, pourtant quand on a 25 ans on a le désir de quitter ce pays. Le signe d'une déception ?"

"Quand on a 25 ans, on veut réussir sa vie. [...] Ces jeunes qui partent à l'étranger n'ont pas rompu avec leurs pays, ils en sont au contraire les ambassadeurs. Ensuite, il faut les faire revenir... On doit tout faire pour que les jeunes aient un espoir. C'est l'engagement de ce gouvernement."

17 h 36. "Vous avez évoqué ce pacte de responsabilité et la baisse des dépenses publiques, ce qui marque une inflexion dans votre politique économique. Est-ce que vous pensez pouvoir mener cette politique nouvelle avec le même gouvernement et est-ce que vous disposez de la majorité ?"

"Est-ce que le gouvernement peut le faire ? Il va le faire, puisque, dès aujourd'hui, il est mandaté. [...] Est-ce que j'ai une majorité ? [...] Le gouvernement s'engagera devant l'Assemblée nationale pour que [ce plan] puisse être approuvé et il mettra en jeu sa responsabilité. La majorité, je sais qu'elle sera là. Mais les autres familles de pensée sont aussi devant leurs responsabilités."

17 h 30. Interrogé sur la réduction des dépenses publiques, François Hollande répond par un mot d'esprit : "S'il suffisait, pour être de gauche, de creuser les déficits, alors ceux qui m'ont précédé sont d'extrême gauche."

"On a le sentiment que vous lancez un véritable plan de bataille. Mais vous êtes là depuis mai 2012. Est-ce que vous n'avez pas perdu 18 mois ?"

Le président assume son bilan. "Aurions-nous perdu du temps en lançant la négociation historique sur le marché du travail ? Nous n'avons cessé de faire des réformes pour le logement, la consommation. En 18 mois, jamais il n'y avait eu autant de réformes structurelles depuis des années !
Pourquoi une accélération maintenant ? Parce que si je me contentais de prolonger ce qui existe, ça ne suffirait pas."

17 h 21. Dès la première question est abordée la vie privée du président. "Monsieur le Président, la publication la semaine dernière d'un article vous concernant dans Closer a suscité de l'émoi, des questions, de la curiosité. Il est un besoin de clarification vis-à-vis des Français, vis-à-vis aussi de ceux qui à l'étranger nous regardent. Valérie Trierweiler est-elle toujours aujourd'hui première dame de France ?"

Réponse : "Je comprends votre question et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves. Mais j'ai un principe, c'est que les affaires privées se traitent en privé dans une intimité respectueuse de chacun. Ce n'est donc ni le lieu ni le moment de le faire. Je ne répondrai à aucune question maintenant, je le ferai avant l'échéance que vous avez évoquée [le voyage aux États-Unis, le 11 février, NDLR]."

17 h 18. Abordant la politique étrangère, François Hollande évoque les opérations au Mali et en Centrafrique. Le Mali d'abord. "Il y a un an, j'ai décidé d'une intervention militaire. Le résultat est là : les djihadistes ont été repoussés, le pays a retrouvé son intégrité territoriale. Oui, il y a des moments où il faut saluer des victoires, c'en est une. L'opération va s'achever, elle ne comptera que sur 1 600 soldats en février et 1 000 à la fin du printemps. En Centrafrique, la France a également été appelée. [...] Nous n'avons pas terminé le travail, nous allons continuer, mais dans un contexte différent. D'abord, l'Europe va intervenir ; ensuite, une force de maintien de la paix sera décidée et viendra prendre le relais ; enfin, des initiatives politiques vont être prises. La France aide mais ne se substitue pas."

Sur la politique européenne : "L'avenir de la France, c'est aussi l'avenir de l'Europe. Et je pourrais retourner la formule, l'avenir de l'Europe, c'est l'avenir de la France. L'union bancaire a été mise en place, elle nous prémunit des crises. L'année 2014 ne doit pas être simplement de colmater les brèches, ça doit être aussi la relance de l'Europe. Je fais trois propositions : une initiative pour une convergence économique et sociale entre la France et l'Allemagne. Deuxième initiative, nous coordonner pour la transition énergétique. L'idée est de faire une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique. Troisième initiative : je souhaite qu'il y ait un couple franco-allemand pour la défense. Nous devons montrer une responsabilité commune pour la paix.
La chancelière et moi, nous allons poser un principe : que nos deux gouvernements se coordonnent en amont sur tous les grands projets. Nous devons avancer vers une union économique et budgétaire. Je veux rassurer les frileux : il ne faut pas avoir peur de l'Europe, il faut plutôt craindre qu'elle ne s'affaiblisse et disparaisse. [...] C'est en renforçant l'Europe qu'on protégera la France. Je ne laisserai pas faire ceux qui veulent en terminer avec l'idée européenne, ceux qui veulent sortir de l'euro. Notre avenir est dans l'Europe, mais une Europe qu'il faut réorienter. Nous devons regarder bien plus loin. Qu'est-ce que nous serons dans 10 ans ? Un grand pays ou un pays qui regarde les autres, qui se désole, qui se dénigre, qui s'inquiète ? Qu'est-ce que nous serons dans 10 ans ? C'est à nous d'en décider aujourd'hui. Ce que je veux que soit la France, c'est un pays toujours attaché à la liberté, à toutes les libertés et en particulier à la liberté de la presse."

Sur Tweeter, nombreux sont les commentaire à ironiser sur les annonces en rafale et de dire que Hollande semble réaliser aujourd'hui qu'il est président.

17 h 9. Abordant le débat sur l'euthanasie, François Hollande s'engage à permettre à toute personne majeure atteinte d'une maladie incurable de pouvoir demander, dans des conditions strictes, une assistance médicalisée pour terminer sa vie.

17 h 3. "Il faut continuer à faire de la jeunesse notre engagement majeur. C'est pour la jeunesse que le gouvernement poursuivra la revalorisation des bourses universitaires et que nous luttons contre le décrochage scolaire. Demain, au conseil des ministres, Vincent Peillon présentera un plan pour l'éducation prioritaire." Pour la jeunesse, le président annonce en outre la création de 50 000 emplois d'avenir en 2014.

Abordant l'affaire Dieudonné, mais sans le nommer, François Hollande affirme que l'antisémitisme, le racisme, la xénophobie seront pourchassés, comme cela a été fait à l'initiative du ministre de l'Intérieur. "Mais je tiens aussi à rassurer : la liberté de réunion, d'expression ne peuvent s'en trouver en aucune façon diminuées. Sauf circonstances exceptionnelles : quand la dignité des personnes est en cause."

17 heures. François Hollande annonce qu'il va adopter une "nouvelle méthode" : "Je propose de mener des réformes structurelles. Je constituerai autour de moi un conseil stratégique de la dépense. Il se réunira chaque mois pour évaluer les politiques publiques. L'État montrera l'exemple. "

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