Une des deux militantes de l'Unef agressées avoue avoir menti
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Une des deux militantes de l'Unef agressées avoue avoir menti
04.11.2013
La seconde étudiante a menti pour donner plus de poids à la première affaire d'agression d'une militante de l'Unef par des membres des militants d'extrême-droite.
L'une des deux militantes du syndicat étudiant Unef qui avaient porté plainte en assurant avoir été agressées à Paris a reconnu avoir menti sur son agression pour donner plus d'ampleur à la première affaire, a-t-on appris lundi de sources proches du dossier.
Cette militante, étudiante à l'université de Nanterre, avait porté plainte, expliquant avoir été bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, insultée et menacée : "On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste", lui avait lancé son agresseur, avait rapporté un porte-parole du syndicat.
Elle est convoquée prochainement en justice pour "dénonciation de délit imaginaire", a précisé l'une des sources.
L'agression qu'elle avait dénoncée faisait suite à une autre survenue quatre jours plus tôt visant également une militante de l'Unef, étudiant à Paris-I, prise à partie en bas de chez elle à Paris, dans un contexte tendu entre les militants de ce syndicat de gauche et des organisations d'extrême droite. L'annonce de ces deux agressions successives avait soulevé l'inquiétude au sein de l'Unef.
Mais près d'une semaine après le dépôt de cette seconde plainte, les enquêteurs du 3e district de la police judiciaire chargés de cette affaire ont convoqué cette étudiante de Nanterre. Elle a alors avoué face aux policiers avoir "inventé cette histoire", et a été placée en garde à vue quelques heures, selon une source proche de l'enquête.
"On attend qu'elle s'explique avant de se prononcer", a dit à l'AFP Emmanuel Zemmour, président de l'Unef. Quoi qu'il en soit, "l'Unef n'a pas l'habitude de tirer la sonnette d'alarme pour un cas isolé. On ressent depuis plusieurs semaines le climat de tension" entre les militants de l'Unef et des organisations d'extrême droite, a-t-il ajouté.
La seconde étudiante a menti pour donner plus de poids à la première affaire d'agression d'une militante de l'Unef par des membres des militants d'extrême-droite.
L'une des deux militantes du syndicat étudiant Unef qui avaient porté plainte en assurant avoir été agressées à Paris a reconnu avoir menti sur son agression pour donner plus d'ampleur à la première affaire, a-t-on appris lundi de sources proches du dossier.
Cette militante, étudiante à l'université de Nanterre, avait porté plainte, expliquant avoir été bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, insultée et menacée : "On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste", lui avait lancé son agresseur, avait rapporté un porte-parole du syndicat.
Elle est convoquée prochainement en justice pour "dénonciation de délit imaginaire", a précisé l'une des sources.
L'agression qu'elle avait dénoncée faisait suite à une autre survenue quatre jours plus tôt visant également une militante de l'Unef, étudiant à Paris-I, prise à partie en bas de chez elle à Paris, dans un contexte tendu entre les militants de ce syndicat de gauche et des organisations d'extrême droite. L'annonce de ces deux agressions successives avait soulevé l'inquiétude au sein de l'Unef.
Mais près d'une semaine après le dépôt de cette seconde plainte, les enquêteurs du 3e district de la police judiciaire chargés de cette affaire ont convoqué cette étudiante de Nanterre. Elle a alors avoué face aux policiers avoir "inventé cette histoire", et a été placée en garde à vue quelques heures, selon une source proche de l'enquête.
"On attend qu'elle s'explique avant de se prononcer", a dit à l'AFP Emmanuel Zemmour, président de l'Unef. Quoi qu'il en soit, "l'Unef n'a pas l'habitude de tirer la sonnette d'alarme pour un cas isolé. On ressent depuis plusieurs semaines le climat de tension" entre les militants de l'Unef et des organisations d'extrême droite, a-t-il ajouté.
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