Alcatel-Lucent va subir un traitement de choc
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Alcatel-Lucent va subir un traitement de choc
08.10.2013
C’est un choc qui va toucher les salariés d’ Alcatel-Lucent . Selon nos informations, l’équipementier télécoms doit présenter mardi matin au comité d’entreprise européen du groupe un plan de suppression d’emplois de grande ampleur, de 15.000 emplois dans le monde. En parallèle, le groupe, qui emploie aujourd’hui 72.000 personnes dans le monde, compte créer 5.000 autres emplois, portant à 10.000 le nombre de suppressions nettes d’emplois.
En France, 900 départs sont prévus, soit 10% des effectifs, et 900 autres seront touchés, soit par le biais de mutations en raison de fermetures de sites, soit par l’externalisation de certains postes comme dans les services informatiques. Ces salariés seront repris par des prestataires.
En parallèle, les dirigeants d’Alcatel-Lucent ont prévu 200 embauches dans l’Hexagone pour acquérir de nouvelles compétences. Deux sites seront relativement préservés, parce qu’ils constituent des « hubs » pour les technologies futures : Villarceaux, en région parisienne où l’on trouve l’essentiel de la R&D du groupe en France, et Lannion, autre grand site pour le mobile et les réseaux de nouvelle génération.
Le site parisien de Suffren devrait être relocalisé hors de Paris. Toulouse et Rennes vont fermer. Eu et Ormes devraient être cédés. Reste le cas épineux d’Orvault, en Loire-Atlantique, situé dans la circonscription du Premier ministre. Ce site compte 510 salariés et est situé dans l’agglomération de Nantes, c’est-à-dire dans les terres du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Plus de 80 % de l’activité y est consacrée aux métiers qui font partie de la nouvelle stratégie du groupe. Mais Alcatel-Lucent sait qu’il ne pourra fournir une activité suffisante au site dans les prochaines années.
Reconvertir le site Alcatel-Lucent d’Orvault
Il est donc à la recherche de partenaires pour reconvertir le site, le céder ou le pérenniser grâce à d’autres entreprises susceptibles de l’utiliser partiellement. Mais en attendant il va se contenter de supprimer un grand nombre d’emplois. Enfin, les filiales Entreprise et Câble sous-marin sont, elles, épargnées par les suppressions d’emplois, mais elles sont destinées à être cédées. Interrogé lundi soir, le groupe se refusait à tout commentaire.
Michel Combes, qui a pris les commandes du groupe en pleine crise en avril, a présenté son plan stratégique en juin. Intitulé « Shift » , il est bâti sur deux piliers : l’IP, autour de l’activité routeurs, et l’accès à très haut débit, dans le mobile (4G) et le fixe (fibre optique). Le dirigeant n’avait pas caché que pour sauver l’entreprise, qui n’a pas gagné d’argent depuis 2007, des décisions dures devraient être prises. Cette fois-ci, la situation du groupe étant tellement difficile, cet ancien de Vodafone s’est interdit tout saupoudrage et toute mesurette.
Lundi, il s’est entretenu avec Fleur Pellerin et lui a présenté son plan. La ministre déléguée au numérique s’était particulièrement impliquée au début de l’année dans le sauvetage financier de l’équipementier franco-américain, en négociation avec des banques pour un prêt important. A Bercy, lundi, on indiquait que « ce plan est pertinent pour redonner un avenir au groupe ». Mais d’autres, au gouvernement, considèrent qu’il n’est pas acceptable, critiquant le flou et l’incertitude qui pèsent sur certains sites.
C’est un choc qui va toucher les salariés d’ Alcatel-Lucent . Selon nos informations, l’équipementier télécoms doit présenter mardi matin au comité d’entreprise européen du groupe un plan de suppression d’emplois de grande ampleur, de 15.000 emplois dans le monde. En parallèle, le groupe, qui emploie aujourd’hui 72.000 personnes dans le monde, compte créer 5.000 autres emplois, portant à 10.000 le nombre de suppressions nettes d’emplois.
En France, 900 départs sont prévus, soit 10% des effectifs, et 900 autres seront touchés, soit par le biais de mutations en raison de fermetures de sites, soit par l’externalisation de certains postes comme dans les services informatiques. Ces salariés seront repris par des prestataires.
En parallèle, les dirigeants d’Alcatel-Lucent ont prévu 200 embauches dans l’Hexagone pour acquérir de nouvelles compétences. Deux sites seront relativement préservés, parce qu’ils constituent des « hubs » pour les technologies futures : Villarceaux, en région parisienne où l’on trouve l’essentiel de la R&D du groupe en France, et Lannion, autre grand site pour le mobile et les réseaux de nouvelle génération.
Le site parisien de Suffren devrait être relocalisé hors de Paris. Toulouse et Rennes vont fermer. Eu et Ormes devraient être cédés. Reste le cas épineux d’Orvault, en Loire-Atlantique, situé dans la circonscription du Premier ministre. Ce site compte 510 salariés et est situé dans l’agglomération de Nantes, c’est-à-dire dans les terres du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Plus de 80 % de l’activité y est consacrée aux métiers qui font partie de la nouvelle stratégie du groupe. Mais Alcatel-Lucent sait qu’il ne pourra fournir une activité suffisante au site dans les prochaines années.
Reconvertir le site Alcatel-Lucent d’Orvault
Il est donc à la recherche de partenaires pour reconvertir le site, le céder ou le pérenniser grâce à d’autres entreprises susceptibles de l’utiliser partiellement. Mais en attendant il va se contenter de supprimer un grand nombre d’emplois. Enfin, les filiales Entreprise et Câble sous-marin sont, elles, épargnées par les suppressions d’emplois, mais elles sont destinées à être cédées. Interrogé lundi soir, le groupe se refusait à tout commentaire.
Michel Combes, qui a pris les commandes du groupe en pleine crise en avril, a présenté son plan stratégique en juin. Intitulé « Shift » , il est bâti sur deux piliers : l’IP, autour de l’activité routeurs, et l’accès à très haut débit, dans le mobile (4G) et le fixe (fibre optique). Le dirigeant n’avait pas caché que pour sauver l’entreprise, qui n’a pas gagné d’argent depuis 2007, des décisions dures devraient être prises. Cette fois-ci, la situation du groupe étant tellement difficile, cet ancien de Vodafone s’est interdit tout saupoudrage et toute mesurette.
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