Menaces d'attentats : des ambassades américaines fermées dimanche

02.08.2013

Les Etats-Unis ont mis en garde vendredi contre des menaces d'attentats qu'Al-Qaïda pourrait notamment perpétrer en août au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Ce sont des menaces prises très au sérieux. Après avoir décidé de fermer 22 de leurs ambassades et consulats pour des raisons de sécurité, les Etats-Unis ont diffusé un avis de prudence ce vendredi à l'attention de tous leurs ressortissants, après avoir été mis en garde vendredi contre des menaces d'attentats qu'Al-Qaïda pourrait notamment perpétrer en août.

Selon le département d'Etat, des attentats sont possibles "particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", et Washington insiste également sur "la péninsule arabique". "Les informations actuelles suggèrent qu'Al-Qaïda et ses organisations affiliées continuent à préparer des attentats terroristes dans la région et au-delà. Ils pourraient concentrer leurs efforts pour perpétrer des attaques d'ici la fin août", a précisé le département d'Etat dans son avis émis à l'attention des Américains. Cette recommandation met en lumière "des attentats terroristes potentiels dans les transports et d'autres infrastructures touristiques".

"Ces menaces sont sérieuses"

Les ambassades et consulats concernés sont ceux d'Israël, tous ceux du monde arabe, ainsi que ceux de deux pays majoritairement musulmans, l'Afghanistan et le Bangladesh. Les élus du Congrès américain ont reçu des rapports concernant les menaces: "Il est permis de penser que ces menaces sont sérieuses", a ainsi déclaré la chef démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

"Les Etats-Unis sont visés au quotidien par des menaces, mais cela atteint un nouveau seuil", a ajouté Jason Chaffetz, un républicain qui a notamment critiqué l'administration Obama pour sa gestion de la sécurité dans ses ambassades. Les Etats-Unis sont particulièrement attentifs à la sécurité de leurs représentations à l'étranger depuis l'attentat contre le consulat américain de Benghazi, en Libye, le 11 septembre dernier, où l'ambassadeur américain et trois de ses collaborateurs avaient trouvé la mort.