Obama fait le forcing pour obtenir le relèvement du plafond de la dette
Page 1 sur 1
Obama fait le forcing pour obtenir le relèvement du plafond de la dette
Le président américain a convoqué une conférence de presse surprise au cours de laquelle il a jugé qu'il était « irresponsable » d'envisager que les États-Unis puissent ne pas payer leur dette.
Pour sa dernière conférence de presse de son premier mandat, Barack Obama a une nouvelle fois fait pression sur les élus républicains du Congrès pour qu'ils acceptent de relever le plafond de la dette du pays.
« Le simple fait d'évoquer cette possibilité, que les Etats-Unis ne paient pas leur dette, c'est irresponsable, c'est absurde », a-t-il lancé au cours de cette conférence impromptue, annoncée quelques heures auparavant.
Après des négociations de dernière minute, républicains et démocrates étaient tombés d'accord le 1er janvier sur une augmentation des impôts pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an. Le compromis laissait en revanche en suspens de nombreuses questions , reportant la question des coupes automatiques dans les dépenses publiques et le sujet du relèvement du plafond de la dette à plus tard. Si ce plafond n'est pas relevé au premier trimestre, les Etats-Unis se retrouveraient techniquement en cessation de paiements.
Un refus du Congrès américain de relever le plafond de la dette en février enrayerait la reprise économique, a insisté lundi Barack Obama, en faisant état de perspectives économiques favorables cette année, à moins que la politique ne vienne s'en mêler. Si tel est le cas, le pays pourrait faire défaut et retomber en récession, a-t-il assuré. « Ce serait une blessure auto-infligée à l'économie », a-t-il martelé.
Barack Obama s'est dit disposé à prendre la responsabilité du relèvement du plafond si le Congrès s'y opposait. « Il s'agit de régler vos factures », a-t-il dit, en s'adressant aux républicains. « Il faut qu'on arrête d'aller de crise en crise ». Le président a argué qu'il avait accepté quantité de réductions de dépenses publiques et que le moment était venu de négocier un accord équilibré, avec une réforme en profondeur du système fiscal.
Le plafond de la dette est actuellement fixé à 16.400 milliards de dollars, un niveau qui pourrait être atteint dès le milieu du mois prochain.
Par ailleurs, Barack Obama est revenu sur la tragédie de Newton, dans le Connecticut, dans laquelle 20 enfants ont été tués dans une école élémentaire. Il a estimé qu'il était « sensé » d'interdire les armes d'assaut. Après avoir promis d'agir rapidement pour faire évoluer la législation sur les armes à feu, l'hôte de la Maison Blanche a souligné que le vice-président Joe Biden lui avait remis était un document « raisonnable » pour réduire la violence par armes.
Pour sa dernière conférence de presse de son premier mandat, Barack Obama a une nouvelle fois fait pression sur les élus républicains du Congrès pour qu'ils acceptent de relever le plafond de la dette du pays.
« Le simple fait d'évoquer cette possibilité, que les Etats-Unis ne paient pas leur dette, c'est irresponsable, c'est absurde », a-t-il lancé au cours de cette conférence impromptue, annoncée quelques heures auparavant.
Après des négociations de dernière minute, républicains et démocrates étaient tombés d'accord le 1er janvier sur une augmentation des impôts pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an. Le compromis laissait en revanche en suspens de nombreuses questions , reportant la question des coupes automatiques dans les dépenses publiques et le sujet du relèvement du plafond de la dette à plus tard. Si ce plafond n'est pas relevé au premier trimestre, les Etats-Unis se retrouveraient techniquement en cessation de paiements.
Un refus du Congrès américain de relever le plafond de la dette en février enrayerait la reprise économique, a insisté lundi Barack Obama, en faisant état de perspectives économiques favorables cette année, à moins que la politique ne vienne s'en mêler. Si tel est le cas, le pays pourrait faire défaut et retomber en récession, a-t-il assuré. « Ce serait une blessure auto-infligée à l'économie », a-t-il martelé.
Barack Obama s'est dit disposé à prendre la responsabilité du relèvement du plafond si le Congrès s'y opposait. « Il s'agit de régler vos factures », a-t-il dit, en s'adressant aux républicains. « Il faut qu'on arrête d'aller de crise en crise ». Le président a argué qu'il avait accepté quantité de réductions de dépenses publiques et que le moment était venu de négocier un accord équilibré, avec une réforme en profondeur du système fiscal.
Le plafond de la dette est actuellement fixé à 16.400 milliards de dollars, un niveau qui pourrait être atteint dès le milieu du mois prochain.
Par ailleurs, Barack Obama est revenu sur la tragédie de Newton, dans le Connecticut, dans laquelle 20 enfants ont été tués dans une école élémentaire. Il a estimé qu'il était « sensé » d'interdire les armes d'assaut. Après avoir promis d'agir rapidement pour faire évoluer la législation sur les armes à feu, l'hôte de la Maison Blanche a souligné que le vice-président Joe Biden lui avait remis était un document « raisonnable » pour réduire la violence par armes.
Sujets similaires
» Etat-Unis : Obama promulgue la loi relevant le plafond de la dette
» 67 millions de téléspectateurs pour le premier débat Romney/Obama
» Elections américaines: dernière ligne droite pour Obama et Romney
» Obama envoie 3000 soldats américains pour lutter contre le virus
» Obama veut mettre les riches à contribution pour lutter contre les déficits
» 67 millions de téléspectateurs pour le premier débat Romney/Obama
» Elections américaines: dernière ligne droite pour Obama et Romney
» Obama envoie 3000 soldats américains pour lutter contre le virus
» Obama veut mettre les riches à contribution pour lutter contre les déficits
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum