Le journaliste grec qui a publié la "Liste Lagarde" a été libéré
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Le journaliste grec qui a publié la "Liste Lagarde" a été libéré
La police grecque a libéré dans la nuit de dimanche à lundi le journaliste qui avait publié la veille une liste de noms de plus de 2.000 Grecs fortunés ayant placé de l'argent sur des comptes en Suisse.
Costas Vaxevanis, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Hot Doc", a été arrêté pour avoir enfreint la loi sur la publication de données privées, a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet.
Cette liste appelée 'Liste Lagarde', du nom de l'ancienne ministre française de l'Economie, défraye la chronique depuis plusieurs semaines en Grèce, alors que la colère gronde contre les élites accusées de ne pas payer un aussi lourd tribut à la crise que les classes populaires. Remise à la Grèce en 2010 par les autorités françaises, cette liste comporte les noms de personnes soupçonnées d'évasion fiscale et devant faire l'objet d'une enquête.
Le magazine "Hot Doc" a publié samedi une liste de 2.059 noms, dont certains de personnes connues, en expliquant que la liste lui avait été remise de façon anonyme. "Il (Costas Vaxevanis) a publié une liste de noms sans autorisation spéciale et a violé la loi sur les données privées", a déclaré un responsable de la police. "Aucune preuve ne montre que les personnes ou les entreprises figurant sur cette liste ont enfreint la loi. Il n'y a aucune preuve qu'elles aient violé la loi sur l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent". Une enquête a par ailleurs été ouverte sur deux hommes politiques dont les noms figurent sur la liste.
"J'ai fait mon travail"
Dans une vidéo envoyée par le magazine à Reuters, le rédacteur en chef défend sa décision. "Je n'ai rien fait d'autre que mon travail de journaliste, explique-t-il. J'ai révélé la vérité qu'ils cachaient. Si quelqu'un doit s'expliquer devant la justice, ce sont les ministres qui ont tenté de dissimuler cette liste et l'ont perdue avant de dire qu'elle n'existait pas. Je n'ai fait que mon travail."
"Demain, le Parlement votera une baisse de 100 à 200 euros des salaires des fonctionnaires, alors que pendant ce temps, la plupart de ces 2.000 personnes figurant sur la liste semblent frauder les impôts en envoyant secrètement de l'argent en Suisse", ajoute-t-il dans cette vidéo. Les anciens ministres des Finances grecs ont été vivement critiqués par les médias pour ne pas avoir davantage enquêté sur cette liste. L'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a déclaré la semaine dernière qu'il demanderait une nouvelle fois la liste aux autorités françaises, les deux précédents ministres ayant déclaré l'un l'avoir perdue, et l'autre ne pas être sûr de son authenticité.
Costas Vaxevanis, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Hot Doc", a été arrêté pour avoir enfreint la loi sur la publication de données privées, a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet.
Cette liste appelée 'Liste Lagarde', du nom de l'ancienne ministre française de l'Economie, défraye la chronique depuis plusieurs semaines en Grèce, alors que la colère gronde contre les élites accusées de ne pas payer un aussi lourd tribut à la crise que les classes populaires. Remise à la Grèce en 2010 par les autorités françaises, cette liste comporte les noms de personnes soupçonnées d'évasion fiscale et devant faire l'objet d'une enquête.
Le magazine "Hot Doc" a publié samedi une liste de 2.059 noms, dont certains de personnes connues, en expliquant que la liste lui avait été remise de façon anonyme. "Il (Costas Vaxevanis) a publié une liste de noms sans autorisation spéciale et a violé la loi sur les données privées", a déclaré un responsable de la police. "Aucune preuve ne montre que les personnes ou les entreprises figurant sur cette liste ont enfreint la loi. Il n'y a aucune preuve qu'elles aient violé la loi sur l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent". Une enquête a par ailleurs été ouverte sur deux hommes politiques dont les noms figurent sur la liste.
"J'ai fait mon travail"
Dans une vidéo envoyée par le magazine à Reuters, le rédacteur en chef défend sa décision. "Je n'ai rien fait d'autre que mon travail de journaliste, explique-t-il. J'ai révélé la vérité qu'ils cachaient. Si quelqu'un doit s'expliquer devant la justice, ce sont les ministres qui ont tenté de dissimuler cette liste et l'ont perdue avant de dire qu'elle n'existait pas. Je n'ai fait que mon travail."
"Demain, le Parlement votera une baisse de 100 à 200 euros des salaires des fonctionnaires, alors que pendant ce temps, la plupart de ces 2.000 personnes figurant sur la liste semblent frauder les impôts en envoyant secrètement de l'argent en Suisse", ajoute-t-il dans cette vidéo. Les anciens ministres des Finances grecs ont été vivement critiqués par les médias pour ne pas avoir davantage enquêté sur cette liste. L'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a déclaré la semaine dernière qu'il demanderait une nouvelle fois la liste aux autorités françaises, les deux précédents ministres ayant déclaré l'un l'avoir perdue, et l'autre ne pas être sûr de son authenticité.
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