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L'UMP vent debout contre le référendum grec

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L'UMP vent debout contre le référendum grec Empty L'UMP vent debout contre le référendum grec

Message par tisiphoné Mar 1 Nov - 18:17

L'initiative a largement surpris. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a fait le pari risqué d'un référendum sur l'accord européen d'effacement d'une partie de la dette du pays, critiqué en Grèce pour l'abandon de souveraineté qu'il implique.



Une décision annoncée lundi soir, qui a mis en colère ses partenaires et sème la panique ce mardi sur les marchés. En France, ce référendum divise la classe politique française ce mardi.

Deux jours avant d'accueillir le sommet du G20 à Cannes, Nicolas Sarkozy se retrouve dans une situation politique très délicate. L'annonce venue d'Athènes ne pouvait pas plus mal tomber. Le chef de l'Etat comptait débarquer sur la Croisette en position de force, avec en poche la réponse «globale, ambitieuse et crédible» à la crise de la zone euro promise à ses partenaires.

Cinq jours après l'accord arraché de haute lutte à Bruxelles, tout est à refaire. Lors d'un entretien téléphonique cet après-midi, le président de la République et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont indiqué que Paris et Berlin sont «déterminés» à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce. Les deux pays «souhaitent que, en consultations avec leurs partenaires européens ainsi que le FMI, une feuille de route puisse être rapidement arrêtée pour assurer l'application de cet accord», affirme l'Elysée dans un communiqué.

«Un minimum de démocratie», selon Mélenchon

Si pour Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, l'organisation d'un tel référendum est «un minimum de démocratie», l'UMP dénonce avec virulence la décision de Papandréou. Il s'agit pour le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi d'une décision «totalement irresponsable». Il faut dire que le premier voit dans le dernier plan décidé pour aider la Grèce «dix années supplémentaires d'austérité» tandis que le second juge qu'il s'agit d'un «plan courageux».

«Incompréhensible», pour Estrosi

«Cette décision me paraît incompréhensible, a insisté Christian Estrosi. Lorsque l'on est en situation de crise et que d'autres veulent vous aider, il est insultant de tenter à sauver sa peau plutôt que prendre ses responsabilités.» Ce proche de Nicolas Sarkozy souhaite donc pour sa part que le «Premier ministre grec revienne sur sa décision». «Aucun peuple au monde ne peut accepter de se voir annoncer un futur pareil, a pour sa part tonné Jean-Luc Mélenchon. Il y a grand risque que tout ce château de cartes s'effondre. Les dirigeants européens doivent faire face à la crise, non pas par des artifices financiers, des constructions d'usines à gaz (...) mais y faire face politiquement.»

Un eurodéputé UMP parle de «petits coups de politicien minables»

Comme Christian Estrosi, Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle, ne mâche pas ses mots. «En prenant unilatéralement cette décision, pour des considérations de politiques intérieures, M. Papandréou non seulement n'assume pas la mission qui est la sienne mais en plus compromet la finalisation d'un accord dont il a été l'un des premiers défenseurs», indique-t-elle dans un communiqué.

Sébastien Huyghe, député UMP du Nord, «déplore» également cette décision dans un communiqué. Selon lui, «un référendum tardif (au mois de janvier), à l'issue plus qu'incertaine (il est extrêmement difficile d'obtenir un accord populaire sur un avenir fait de sueur, de sang et de larmes) comporte tous les risques pour la Grèce et L'Europe». «Georges Papandréou, veut sauver sa peau à tout prix. Son référendum est un coup de politique intérieure mais il risque de ruiner les efforts de la France et de l’Allemagne grâce auxquels un accord avait été trouvé», assène de son côté Philippe Juvin, député européen UMP. Il conclut durement : «Georges Papandréou avec ses petits coups de politicien minables, ne peut pas aller très loin, mais il peut nous emmener très bas.»

«Les Grecs ont le droit de choisir leur destin !» insiste Moscovici

«Les Grecs ont le droit de choisir leur destin !», a au contraire martelé Pierre Moscovici, député socialiste du Doubs, sur RTL qui souligne que «cela fait tout de même dix-huit mois qu'on pressure ce pays, ses dirigeants». Pour lui, «il est presque étonnant que cette dimension-là n'est pas été évoquée au sommet européen». Autre proche de François Hollande à avoir commenté l'annonce du Premier ministre grec, Stéphane Le Foll, eurodéputé PS, a assuré sur BFM TV que «tout doit être travaillé, discuté, négocié». «Il ne faut pas imposer à tous les autres des décisions prises à deux ou par un seul, l'Allemagne», a-t-il insisté.

Les félicitations d'Arnaud Montebourg

«Nous ne pouvons pas interdire aux Grecs de choisir leur destin. L' UE est une fédération d'États Nation. Un référendum est donc légitime», a renchéri Manuel Valls, député-maire socialiste d'Évry et candidat malheureux à la primaire, sur Twitter. Également ex-candidat à la primaire PS, Arnaud Montebourg a salué, sur France Info, «une décision intelligente et justifiée par le fait qu'on n'a pas le droit d'infliger à des populations entières des souffrances, des appauvrissements (...) décidés par des gouvernements sans leur demander leur avis». «Je félicite M. Papandréou pour son courage, (pour) avoir pris une décision de retour vers le souverain, le corps électoral», a lancé le député socialiste de Saône-et-Loire. Jean-Michel Baylet a aussi dit son mot sur Twitter : «L'accord européen de Bruxelles est mort-né. C'est un échec cuisant pour la diplomatie franco-allemande.»

Marine Le Pen défend aussi le référendum...

«Déjà le début de la fin pour le nouvel accord !» a également lancé Florian Philippot, directeur de la campagne présidentielle de la présidente du FN, Marine Le Pen, qui en profite pour entonner le refrain de sa candidate : «Seule la fin organisée et concertée de l’expérience malheureuse et ratée de l’euro que préconise Marine Le Pen pourra sortir notre pays et la zone euro de l’ornière et de la crise.» Marine Le Pen, elle-même, a assuré sur iTélé : «C'est la moindre des choses, je défends le référendum (...) c'est au peuple de décider son avenir et non pas à quelques technocrates».

Une position que Corinne Lepage renvoie dos à dos avec celle de Jean-Luc Mélenchon, sur Twitter. Selon la candidate à la présidentielle, «Mélenchon et le Pen se réjouissent de la décision grecque. Ce n'est pas étonnant. Mais ils cachent que leur remède est pire que le mal.»

... et le MoDem comprend Papandréou

Du côté du MoDem, on dit «comprendre» la position du premier ministre grec. «Il n'est pas complètement honnête de tomber à bras raccourcis sur Papandréou: il est épuisé par la situation, fragilisé par une courte majorité et la seule issue politique pour lui de toutes façons est l'union nationale», a estimé l'eurodéputé et vice-président du MoDem Robert Rochefort.

Éva Joly, assure, elle, dans un communiqué, que si «certains prétendent que cette consultation du peuple est irresponsable. Ce qui est irresponsable, c'est la saignée réalisée sur les Grecs». Selon la candidate EELV à la présidentielle, «les politiques menées ne peuvent se faire contre les peuples». «Le risque du "non" du peuple Grec aurait le mérite de remettre les contreparties du plan de sauvetage en question et d'ouvrir la porte à une nouvelle discussion et à d'autres options qui n'ont pas été prises en compte par la commission européenne, la BCE et le FMI. Comme par exemple la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux»,a-t-elle souligné.

Quant à Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière à la présidentielle, elle remarque, dans un communiqué que «personne n'avait pensé à demander l'avis de la population grecque». «Et le simple fait d'y penser suffit à stupéfier ces soi-disant démocrates» qui nous gouvernent, conclut-elle.

La Grèce «pas loyale» pour Laurence Parisot

La décision de la Grèce d'organiser un référendum sur le plan de sauvetage du pays relève d'un «comportement anormal, qui n'est pas loyal» envers ses partenaires européens, a jugé mardi la présidente du Medef, Laurence Parisot sur LCI, évoquant une sortie du pays de la zone euro. «Depuis déjà un certain temps, la Grèce ne jouait pas le jeu. Il faut en tirer les conséquences», a ajouté la présidente de la principale organisation patronale française.
«S'il faut un jour envisager la sortie de la Grèce, définissons les conditions juridiques pour que cette sortie, finalement, ne concerne que la Grèce», a-t-elle déclaré. Elle s'est dit «bien persuadée qu'il n'y aura pas d'éclatement de la zone euro».
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