Référendum grec : Papandréou fait marche arrière
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Référendum grec : Papandréou fait marche arrière
Le G20 a débuté jeudi à Cannes par deux surprises de taille : le Premier ministre grec Georges Papandréou a quasiment enterré son projet contesté de référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce, et accepté la formation d'un gouvernement de coalition, dont la priorité serait l'application du texte.
Une victoire pour le couple franco-allemand et les responsables européens qui ont exercé une énorme pression sur la Grèce ces dernières heures pour qu'elle accepte dans sa totalité le plan de sauvetage décidé la semaine passée par les 17 dirigeants de la zone euro.
Reste donc aux partis politiques grecs à s'accorder pour ratifier le plan. L'opposition de droite a reconnu pour la première fois la nécessité d'accepter ce plan d'aide mais réclame trois conditions : la formation d'un gouvernement de transition, l'organisation rapide d'élections anticipées et le départ du Premier ministre socialiste. En toute fin de soirée, Georges Papandréou a finalement appelé à la formation d'un gouvernement national chargé d'appliquer l'accord européen, et au lancement par la suite d'un «processus électoral». Les ministres de son propre camp, en rebellion face à ses dernières décisions, l'auraient même convaincu de démissionner en échange de leur soutien lors d'un vote de confiance capital vendredi soir. Aucune confirmation officielle n'a toutefois été donnée par Athènes.
A Cannes, réunis pour le sommet du G20, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont averti que la Grèce serait jugée sur «ses actes». Une manière de prévenir que sans une clarification très rapide de la volonté des Grecs sur leur soutien au plan de désendettement du pays, ils ne recevront pas un sou de plus. Et pourraient se retrouver en défaut de paiement dans moins de six semaines. Le G20, archi-dominé par la crise de la dette, a néanmoins été l'occasion pour Sarkozy de réaffirmer son attachement à la mise en place d'une taxation des transactions financières.
Sur le plan financier, le revirement grec ainsi que l'abaissement du principal taux directeur de la BCE ont redonné le moral aux marchés européens.
Une victoire pour le couple franco-allemand et les responsables européens qui ont exercé une énorme pression sur la Grèce ces dernières heures pour qu'elle accepte dans sa totalité le plan de sauvetage décidé la semaine passée par les 17 dirigeants de la zone euro.
Reste donc aux partis politiques grecs à s'accorder pour ratifier le plan. L'opposition de droite a reconnu pour la première fois la nécessité d'accepter ce plan d'aide mais réclame trois conditions : la formation d'un gouvernement de transition, l'organisation rapide d'élections anticipées et le départ du Premier ministre socialiste. En toute fin de soirée, Georges Papandréou a finalement appelé à la formation d'un gouvernement national chargé d'appliquer l'accord européen, et au lancement par la suite d'un «processus électoral». Les ministres de son propre camp, en rebellion face à ses dernières décisions, l'auraient même convaincu de démissionner en échange de leur soutien lors d'un vote de confiance capital vendredi soir. Aucune confirmation officielle n'a toutefois été donnée par Athènes.
A Cannes, réunis pour le sommet du G20, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont averti que la Grèce serait jugée sur «ses actes». Une manière de prévenir que sans une clarification très rapide de la volonté des Grecs sur leur soutien au plan de désendettement du pays, ils ne recevront pas un sou de plus. Et pourraient se retrouver en défaut de paiement dans moins de six semaines. Le G20, archi-dominé par la crise de la dette, a néanmoins été l'occasion pour Sarkozy de réaffirmer son attachement à la mise en place d'une taxation des transactions financières.
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