Le "non" français à l'Europe fête silencieusement ses 7 ans
Page 1 sur 1
Le "non" français à l'Europe fête silencieusement ses 7 ans
Alors que le "non" au Traité constitutionnel européen passe aujourd'hui ses sept ans, la classe politique reste muette. Pourtant, cette date a marqué les esprits.
C'était il y a sept ans. Le 29 mai 2005, les Français se prononcent, par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Signant ainsi le premier rejet du peuple à un traité dans ce domaine. Le texte, qui représentait une étape clé pour l'Union européenne à 25, visait à la doter d'un fonctionnement plus efficace. Mais le refus de la France, puis des Pays-Bas de ratifier la Constitution, portait un coup d'arrêt au projet de réforme des institutions.
Pourtant, le texte jouissait d'un appui de la majorité des forces politiques en place: UMP, Parti socialiste (certes divisé), UDF (aujourd'hui Modem) et les Verts (actuel Europe-Ecologie-Les-Verts). D'autres partis, comme le Front national et le Parti communiste l'avaient rejeté, en bloc.
Depuis ces deux formations ne cessent de rappeler que la décision du peuple français a été foulée par l'Etat lui-même. Car, en 2007, trois ans après le rejet, les 27 Etats membres de l'UE adoptaient le traité de Lisbonne, en remplacement du TCE. Le gouvernement avait alors choisi de l'adopter par la voie parlementaire.
Les extrèmes font le plein
Tous ces événements ont marqué l'histoire politique récente. Le 29 mai 2005 marque une scission entre deux camps politiques. Il a coupé la France en deux: le "oui" et le "non". Et a illustré l'avènement d'un sentiment de défiance envers la classe politique et la mondialisation.
Sept ans plus tard, la situation a peu varié: la situation économique est précaire, les Français sont très pessimistes à l'égard des politiques, les extrêmes font le plein dans les urnes et l'Europe ne suscite pas d'enthousiasme. C'est le moins que l'on puisse dire.
Et malgré tout, ce septième anniversaire du "non" -qui plus est à quelques jours du référendum irlandais sur le nouveau traité européen- se déroule dans l'indifférence générale.
Un acceuil timide
Le FN a bien tenté ce mardi de rappeler cet événement. Florian Philippot, porte-parole du parti, a assuré dans un communiqué que ce traité a signé "la fin de notre souveraineté budgétaire et la mise en place d'une Europe punitive."
Quant au Front de gauche, il n'a organisé aucune manifestation. Tout juste se réunira-t-il mercredi pour protester de manière plus globale contre "l'austérité en Europe".
Martine Billard, députée de Paris du Front de gauche et coprésidente du Parti de gauche, regrette ce silence des politiques: "Aujourd'hui, l'Europe est en situation d'échec. La politique austéritaire qu'elle a prônée a entraîné une récession qui a tondu les peuples", fustige-t-elle.
Le message délivré en 2012 est le même qu'en 2007. L'accueil est, lui, beaucoup plus timide.
C'était il y a sept ans. Le 29 mai 2005, les Français se prononcent, par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Signant ainsi le premier rejet du peuple à un traité dans ce domaine. Le texte, qui représentait une étape clé pour l'Union européenne à 25, visait à la doter d'un fonctionnement plus efficace. Mais le refus de la France, puis des Pays-Bas de ratifier la Constitution, portait un coup d'arrêt au projet de réforme des institutions.
Pourtant, le texte jouissait d'un appui de la majorité des forces politiques en place: UMP, Parti socialiste (certes divisé), UDF (aujourd'hui Modem) et les Verts (actuel Europe-Ecologie-Les-Verts). D'autres partis, comme le Front national et le Parti communiste l'avaient rejeté, en bloc.
Depuis ces deux formations ne cessent de rappeler que la décision du peuple français a été foulée par l'Etat lui-même. Car, en 2007, trois ans après le rejet, les 27 Etats membres de l'UE adoptaient le traité de Lisbonne, en remplacement du TCE. Le gouvernement avait alors choisi de l'adopter par la voie parlementaire.
Les extrèmes font le plein
Tous ces événements ont marqué l'histoire politique récente. Le 29 mai 2005 marque une scission entre deux camps politiques. Il a coupé la France en deux: le "oui" et le "non". Et a illustré l'avènement d'un sentiment de défiance envers la classe politique et la mondialisation.
Sept ans plus tard, la situation a peu varié: la situation économique est précaire, les Français sont très pessimistes à l'égard des politiques, les extrêmes font le plein dans les urnes et l'Europe ne suscite pas d'enthousiasme. C'est le moins que l'on puisse dire.
Et malgré tout, ce septième anniversaire du "non" -qui plus est à quelques jours du référendum irlandais sur le nouveau traité européen- se déroule dans l'indifférence générale.
Un acceuil timide
Le FN a bien tenté ce mardi de rappeler cet événement. Florian Philippot, porte-parole du parti, a assuré dans un communiqué que ce traité a signé "la fin de notre souveraineté budgétaire et la mise en place d'une Europe punitive."
Quant au Front de gauche, il n'a organisé aucune manifestation. Tout juste se réunira-t-il mercredi pour protester de manière plus globale contre "l'austérité en Europe".
Martine Billard, députée de Paris du Front de gauche et coprésidente du Parti de gauche, regrette ce silence des politiques: "Aujourd'hui, l'Europe est en situation d'échec. La politique austéritaire qu'elle a prônée a entraîné une récession qui a tondu les peuples", fustige-t-elle.
Le message délivré en 2012 est le même qu'en 2007. L'accueil est, lui, beaucoup plus timide.
Sujets similaires
» Bayrou: les Français prêts à "2 euros de plus" pour acheter français
» Les Français favorables à un gouvernement d'union nationale, défendu par Bayrou Dans un sondage Ifop, 78% des Français se déclarent favorable à une équipe gouvernementale alliant personnalités de la gauche et de la droite, et membres de la société civile
» 40% des Français jugent Hollande moins efficace que Sarkozy Un sondage BVA pour i-Télé montre que seulement 22% des Français estiment que François Hollande est plus efficace que son prédécesseur. Les ouvriers sont les plus sévères envers le chef de l'Eta
» Boon, Depardieu et Frot, acteurs français les mieux payés Le classement annuel des acteurs français les mieux payés sera publié mardi dans "Le Figaro". En voici les principales r
» De Gaulle, les français,la nostalgie
» Les Français favorables à un gouvernement d'union nationale, défendu par Bayrou Dans un sondage Ifop, 78% des Français se déclarent favorable à une équipe gouvernementale alliant personnalités de la gauche et de la droite, et membres de la société civile
» 40% des Français jugent Hollande moins efficace que Sarkozy Un sondage BVA pour i-Télé montre que seulement 22% des Français estiment que François Hollande est plus efficace que son prédécesseur. Les ouvriers sont les plus sévères envers le chef de l'Eta
» Boon, Depardieu et Frot, acteurs français les mieux payés Le classement annuel des acteurs français les mieux payés sera publié mardi dans "Le Figaro". En voici les principales r
» De Gaulle, les français,la nostalgie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum