Eva Joly se rappelle au bon souvenir de Hollande
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Eva Joly se rappelle au bon souvenir de Hollande
Décidément, Eva Joly est dotée d'une assurance à toute épreuve. Comment dire? Malgré ses 2,31 % de suffrages exprimés le 22 avril, l'ancienne candidate écolo croit déceler auprès des Français comme une envie d'elle. «Dans la rue, ils me disent: “Allez-y”», a-t-elle confié tout haut, mercredi, devant une dizaine de journalistes conviés à un déjeuner dans un restaurant parisien.
L'occasion d'exposer ses «aspirations». En toute simplicité! Persuadée de détenir «un capital positif», voire «incontournable», Eva Joly explique donc tout naturellement qu'elle aspire à devenir «ministre déléguée ou, éventuellement, commissaire chargée de la réforme financière». «Tout est lié à la lutte contre la corruption», rappelle l'ancienne juge.
«C'est le président qui choisit»
Devant la presse, qui lui demande si elle a obtenu des garanties de la part du PS, l'eurodéputée élude, minaude même. «C'est vrai que dans la Ve République, on ne postule pas un poste de ministre. C'est le président qui choisit. Mais, dans mon CV, j'ai beaucoup d'éléments utiles. J'ai un certain âge, mais aussi une certaine expérience. En tout cas, ça me plairait d'avoir une mission…», poursuit-elle, non sans un certain aplomb. L'un de ses conseillers politiques, Patrick Farbiaz, est là pour la conforter dans sa démarche. «Eva est une femme de dossiers, elle apportera une compétence…», affirme cette ancienne plume de Noël Mamère. «Eva» semble apprécier le compliment et sourit derrière ses petites lunettes vertes. Évoquant encore sa connaissance de la justice ou des libertés publiques, elle admet que «ça peut peut-être sembler un peu immodeste, mais ceux qui représentent tout ça sont peu nombreux, j'ai un profil atypique…».
Un ange passe. Quand on lui demande encore si elle a récemment croisé le président élu, elle glisse que François Hollande est quelqu'un de «très sympathique» et dit l'avoir effectivement «vu plusieurs fois dans l'entre-deux-tours». Et pour cause: elle s'était invitée à tous ses derniers meetings. Quant à sa sortie sur «la gauche molle», qu'incarnait selon elle le candidat Hollande avant le premier tour, Eva Joly assume: «J'étais à l'époque dans mon rôle de candidate. Aujourd'hui, je suis désireuse de participer à l'effort de redressement du pays.»
Rappelant le vote à 83,8 % des cadres d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) en faveur d'une entrée au gouvernement, si le PS toutefois souhaitait faire appel à eux, Joly ajoute que «les écolos seront plus utiles à l'intérieur qu'à l'extérieur». Quant au propos de Daniel Cohn-Bendit, pour qui elle ne serait pas à sa place au gouvernement, elle y voit de «la jalousie et un peu de misogynie»! «Dans cette campagne, j'ai appris que la camaraderie et l'amitié n'étaient pas des valeurs sûres. Oui, j'ai perdu des amis…», a-t-elle encore confié.
L'occasion d'exposer ses «aspirations». En toute simplicité! Persuadée de détenir «un capital positif», voire «incontournable», Eva Joly explique donc tout naturellement qu'elle aspire à devenir «ministre déléguée ou, éventuellement, commissaire chargée de la réforme financière». «Tout est lié à la lutte contre la corruption», rappelle l'ancienne juge.
«C'est le président qui choisit»
Devant la presse, qui lui demande si elle a obtenu des garanties de la part du PS, l'eurodéputée élude, minaude même. «C'est vrai que dans la Ve République, on ne postule pas un poste de ministre. C'est le président qui choisit. Mais, dans mon CV, j'ai beaucoup d'éléments utiles. J'ai un certain âge, mais aussi une certaine expérience. En tout cas, ça me plairait d'avoir une mission…», poursuit-elle, non sans un certain aplomb. L'un de ses conseillers politiques, Patrick Farbiaz, est là pour la conforter dans sa démarche. «Eva est une femme de dossiers, elle apportera une compétence…», affirme cette ancienne plume de Noël Mamère. «Eva» semble apprécier le compliment et sourit derrière ses petites lunettes vertes. Évoquant encore sa connaissance de la justice ou des libertés publiques, elle admet que «ça peut peut-être sembler un peu immodeste, mais ceux qui représentent tout ça sont peu nombreux, j'ai un profil atypique…».
Un ange passe. Quand on lui demande encore si elle a récemment croisé le président élu, elle glisse que François Hollande est quelqu'un de «très sympathique» et dit l'avoir effectivement «vu plusieurs fois dans l'entre-deux-tours». Et pour cause: elle s'était invitée à tous ses derniers meetings. Quant à sa sortie sur «la gauche molle», qu'incarnait selon elle le candidat Hollande avant le premier tour, Eva Joly assume: «J'étais à l'époque dans mon rôle de candidate. Aujourd'hui, je suis désireuse de participer à l'effort de redressement du pays.»
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