Hauts-de-Seine : un militaire attaqué à la gorge à la Défense
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Hauts-de-Seine : un militaire attaqué à la gorge à la Défense
Un militaire, en patrouille Vigipirate, a été
blessé par un homme samedi après-midi. Les similitudes avec le meurtre
du militaire à Londres, mercredi, interrogent
Le première classe Cédric Cordier, 23 ans, en patrouille Vigipirate, a été agressé hier à l’arme blanche
à la Défense (Hauts-de-Seine) par un homme qui a pris la fuite, faisant
craindre aux autorités un acte délibéré de nature terroriste. Le
parquet antiterroriste de Paris a repris l’enquête, a indiqué le
procureur de Nanterre, Robert Gelli.
« On a voulu tuer un militaire parce qu’il était militaire »,
a déclaré dans la soirée le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian,
après s’être rendu à l’hôpital, à Clamart, au chevet du soldat blessé,
dont les jours ne sont pas en danger. « Le ministre de l’Intérieur,
Manuel Valls, et moi-même, chacun dans nos domaines, nous poursuivons
une lutte implacable contre le terrorisme et contre tout acte qui
remettrait en cause notre sécurité », a-t-il ajouté.
Le militaire blessé, le première classe Cédric Cordier, 23 ans, issu du
4e régiment de chasseurs de Gap, était en tenue, participant à une
patrouille mixte classique armée-police de trois hommes, lorsqu’il a été
agressé, vers 17 h 50.
Il se trouvait dans la « salle d’échange » de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les commerces, nombreux dans ce quartier d’affaires.
L’agresseur en fuite
Selon les tout premiers éléments de l’enquête, qui restent à confirmer,
l’agresseur était grand, environ 1 ,90m, il portait une barbe, un pull
et un pantalon noirs.
Selon le procureur de Nanterre, Robert Gelli, le militaire a été frappé par derrière par cet homme, qui lui a porté un coup au niveau de la nuque. Le procureur a évoqué « une arme blanche », sans préciser s’il s’agissait d’un couteau ou d’un cutter.
La brigade criminelle est saisie de l’enquête, a-t-il ajouté.
L’agresseur « est parti sans dire un mot », a précisé le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre-André Peynel, qui est allé sur place.
Cette zone, équipée d’escalators, est très fréquentée, en particulier le
weekend, ce qui pourrait expliquer que l’agresseur ait pu se fondre
facilement dans la foule.
Le militaire a été soigné sur place par les pompiers, avant d’être hospitalisé.
Comparaison avec Londres
« À ce stade », aucun lien n’est établi avec le meurtre à Londres
d’un soldat britannique, mais « nous devons regarder toutes les
hypothèses », a déclaré le président François Hollande, interrogé à
Addis Abeba. « Nous ne connaissons pas encore les conditions et les
circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de
l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous
n’en négligeons aucune », a-t-il ajouté, adressant ses vœux de
rétablissement au soldat agressé.
Dans un communiqué conjoint, Jean-Yves Le Drian et Manuel Valls ont
immédiatement condamné « avec la plus grande fermeté » cette « lâche
agression ». « Il y a des éléments, la violence soudaine de l’attaque,
qui pourraient laisser penser que cela pourrait avoir une forme de
comparaison avec ce qui s’est passé à Londres », a estimé le ministre de
l’Intérieur sur France 2.
« Mais à ce stade, très honnêtement, soyons prudents, maintenons la
vigilance et celle des forces de l’ordre, de nos services de
renseignement, et faisons tout pour en savoir plus pour appréhender cet
individu qui, incontestablement, voulait tuer ce soldat qui heureusement
est aujourd’hui à l’hôpital et ses jours ne sont pas en danger », a
ajouté le ministre de l’Intérieur.
Mercredi, un soldat britannique a été tué à l’arme blanche à Londres par
deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir « au nom d’Allah ». Le
gouvernement britannique a estimé que c’était un acte « manifestement de
nature terroriste ».
En mars 2012, Mohamed Merah, petit délinquant des cités
toulousaines et zélateur d’un islam radical, avait assassiné au nom du
djihad à Toulouse et Montauban sept personnes, d’abord trois
parachutistes puis trois enfants et un enseignant juif.
Réaction
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, s’ext exprimé dès hier soir :
« Je forme le vœu que l’auteur de cette lâche agression d’une violence
insupportable soit rapidement retrouvé et fermement sanctionné. » «Au
nom des socialistes, ainsi qu’en mon nom personnel, j’adresse
l’expression de notre solidarité au militaire visé par cet acte, ainsi
qu’à l’ensemble des forces armées, qui se consacrent à la sécurité de
notre pays et de nos concitoyens », conclut le communiqué du numéro un
du PS.
blessé par un homme samedi après-midi. Les similitudes avec le meurtre
du militaire à Londres, mercredi, interrogent
Le première classe Cédric Cordier, 23 ans, en patrouille Vigipirate, a été agressé hier à l’arme blanche
à la Défense (Hauts-de-Seine) par un homme qui a pris la fuite, faisant
craindre aux autorités un acte délibéré de nature terroriste. Le
parquet antiterroriste de Paris a repris l’enquête, a indiqué le
procureur de Nanterre, Robert Gelli.
« On a voulu tuer un militaire parce qu’il était militaire »,
a déclaré dans la soirée le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian,
après s’être rendu à l’hôpital, à Clamart, au chevet du soldat blessé,
dont les jours ne sont pas en danger. « Le ministre de l’Intérieur,
Manuel Valls, et moi-même, chacun dans nos domaines, nous poursuivons
une lutte implacable contre le terrorisme et contre tout acte qui
remettrait en cause notre sécurité », a-t-il ajouté.
Le militaire blessé, le première classe Cédric Cordier, 23 ans, issu du
4e régiment de chasseurs de Gap, était en tenue, participant à une
patrouille mixte classique armée-police de trois hommes, lorsqu’il a été
agressé, vers 17 h 50.
Il se trouvait dans la « salle d’échange » de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les commerces, nombreux dans ce quartier d’affaires.
L’agresseur en fuite
Selon les tout premiers éléments de l’enquête, qui restent à confirmer,
l’agresseur était grand, environ 1 ,90m, il portait une barbe, un pull
et un pantalon noirs.
Selon le procureur de Nanterre, Robert Gelli, le militaire a été frappé par derrière par cet homme, qui lui a porté un coup au niveau de la nuque. Le procureur a évoqué « une arme blanche », sans préciser s’il s’agissait d’un couteau ou d’un cutter.
La brigade criminelle est saisie de l’enquête, a-t-il ajouté.
L’agresseur « est parti sans dire un mot », a précisé le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre-André Peynel, qui est allé sur place.
Cette zone, équipée d’escalators, est très fréquentée, en particulier le
weekend, ce qui pourrait expliquer que l’agresseur ait pu se fondre
facilement dans la foule.
Le militaire a été soigné sur place par les pompiers, avant d’être hospitalisé.
Comparaison avec Londres
« À ce stade », aucun lien n’est établi avec le meurtre à Londres
d’un soldat britannique, mais « nous devons regarder toutes les
hypothèses », a déclaré le président François Hollande, interrogé à
Addis Abeba. « Nous ne connaissons pas encore les conditions et les
circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de
l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous
n’en négligeons aucune », a-t-il ajouté, adressant ses vœux de
rétablissement au soldat agressé.
Dans un communiqué conjoint, Jean-Yves Le Drian et Manuel Valls ont
immédiatement condamné « avec la plus grande fermeté » cette « lâche
agression ». « Il y a des éléments, la violence soudaine de l’attaque,
qui pourraient laisser penser que cela pourrait avoir une forme de
comparaison avec ce qui s’est passé à Londres », a estimé le ministre de
l’Intérieur sur France 2.
« Mais à ce stade, très honnêtement, soyons prudents, maintenons la
vigilance et celle des forces de l’ordre, de nos services de
renseignement, et faisons tout pour en savoir plus pour appréhender cet
individu qui, incontestablement, voulait tuer ce soldat qui heureusement
est aujourd’hui à l’hôpital et ses jours ne sont pas en danger », a
ajouté le ministre de l’Intérieur.
Mercredi, un soldat britannique a été tué à l’arme blanche à Londres par
deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir « au nom d’Allah ». Le
gouvernement britannique a estimé que c’était un acte « manifestement de
nature terroriste ».
En mars 2012, Mohamed Merah, petit délinquant des cités
toulousaines et zélateur d’un islam radical, avait assassiné au nom du
djihad à Toulouse et Montauban sept personnes, d’abord trois
parachutistes puis trois enfants et un enseignant juif.
Réaction
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, s’ext exprimé dès hier soir :
« Je forme le vœu que l’auteur de cette lâche agression d’une violence
insupportable soit rapidement retrouvé et fermement sanctionné. » «Au
nom des socialistes, ainsi qu’en mon nom personnel, j’adresse
l’expression de notre solidarité au militaire visé par cet acte, ainsi
qu’à l’ensemble des forces armées, qui se consacrent à la sécurité de
notre pays et de nos concitoyens », conclut le communiqué du numéro un
du PS.
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