Douste-Blazy disqualifie Sarkozy sans toutefois plébisciter Hollande
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Douste-Blazy disqualifie Sarkozy sans toutefois plébisciter Hollande
Philippe Douste-Blazy, proche de François Bayrou, a annoncé ce jeudi qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, "le rôle du président de la République" étant de "rassembler et non flatter les extrêmes".
Philippe Douste-Blazy a devancé François Bayrou dans son choix d'entre-deux-tours. L'ancien ministre a indiqué qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy dimanche.
"Le 6 mai 2012 restera gravé dans ma mémoire, car pour la première fois de ma vie, je ne vais pas pouvoir voter pour le candidat de mon camp. Non pas que je sois devenu de gauche", déclare-t-il dans une tribune publiée dans Le Monde.
"Mon engagement politique, ma famille de pensée c'est le centre droit, avec ses valeurs humanistes et européennes (...) J'y resterai fidèle", souligne le secrétaire général adjoint des Nations unies et président d'Unitaid.
S'il est "d'accord" avec Nicolas Sarkozy sur le fait que "la notion de frontière est capitale, vitale, cruciale pour un peuple", il "reproche" au président sortant de "faire de la frontière le coeur de tous nos problèmes, coeur du problème de l'immigration, coeur du problème économique, coeur du problème de la réciprocité, coeur de la lutte contre les dumpings, coeur du problème fiscal, coeur de la lutte contre les trafics".
"Rassembler et non flatter les extrêmes"
"Ce que je reproche à Nicolas Sarkozy, c'est d'abîmer l'idée de frontière et de proposer aux générations futures comme idéal une porte blindée car, à l'opposé de lui, je pense que le propre d'un homme politique est d'aider son peuple à embrasser de nouvelles frontières", ajoute M. Douste-Blazy en citant en exemple Kennedy, Schuman, Adenauer, De Gaulle et Giscard d'Estaing.
"Le rôle du président de la République française", insiste-t-il encore, est de "rassembler et non flatter les extrêmes, réunir plutôt que diviser les uns contre les autres, entraîner vers un horizon plus grand plutôt que manier la peur des autres".
"C'est mentir aux Français de leur faire croire que les réponses aux défis du nouveau monde sont basées sur un repli sur nous-mêmes en excluant ceux qui ne nous ressemblent pas. L'Histoire nous a appris que cette politique était une voie sans issue. Cette évolution, cette dérive dans laquelle je ne me reconnais pas, je ne peux ni l'accepter, ni la cautionner", lâche-t-il.
C'est "la première fois" - et "la dernière", espère-t-il - qu'il ne pourra pas voter "pour le candidat censé représenter (sa) famille politique".
Philippe Douste-Blazy a devancé François Bayrou dans son choix d'entre-deux-tours. L'ancien ministre a indiqué qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy dimanche.
"Le 6 mai 2012 restera gravé dans ma mémoire, car pour la première fois de ma vie, je ne vais pas pouvoir voter pour le candidat de mon camp. Non pas que je sois devenu de gauche", déclare-t-il dans une tribune publiée dans Le Monde.
"Mon engagement politique, ma famille de pensée c'est le centre droit, avec ses valeurs humanistes et européennes (...) J'y resterai fidèle", souligne le secrétaire général adjoint des Nations unies et président d'Unitaid.
S'il est "d'accord" avec Nicolas Sarkozy sur le fait que "la notion de frontière est capitale, vitale, cruciale pour un peuple", il "reproche" au président sortant de "faire de la frontière le coeur de tous nos problèmes, coeur du problème de l'immigration, coeur du problème économique, coeur du problème de la réciprocité, coeur de la lutte contre les dumpings, coeur du problème fiscal, coeur de la lutte contre les trafics".
"Rassembler et non flatter les extrêmes"
"Ce que je reproche à Nicolas Sarkozy, c'est d'abîmer l'idée de frontière et de proposer aux générations futures comme idéal une porte blindée car, à l'opposé de lui, je pense que le propre d'un homme politique est d'aider son peuple à embrasser de nouvelles frontières", ajoute M. Douste-Blazy en citant en exemple Kennedy, Schuman, Adenauer, De Gaulle et Giscard d'Estaing.
"Le rôle du président de la République française", insiste-t-il encore, est de "rassembler et non flatter les extrêmes, réunir plutôt que diviser les uns contre les autres, entraîner vers un horizon plus grand plutôt que manier la peur des autres".
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