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Que faire après une défaite électorale?

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Que faire après une défaite électorale? Empty Que faire après une défaite électorale?

Message par tisiphoné Jeu 8 Mar - 13:59

Nicolas Sarkozy ne veut plus faire de la politique en cas de défaite en mai 2012. Quelles ont été le choix de ses prédécesseurs et des candidats qui ont échoué à ce scrutin présidentiel?

Sarkozy l'a confirmé, ce jeudi, sur RMC. Il compte arrêter la politique en cas de défaite en mai 2012. "Vous n'entendrez plus parler de moi si je suis battu", avait-il déjà confié à quelques journalistes en Guyane.

Quitter la vie politique après une défaite à la présidentielle? Certains laissent tomber, mettent un terme à leur vie publique. D'autres renoncent à se représenter, mais ne stoppent pas pour autant leur carrière. D'autres, encore, ne renoncent jamais, tentent, retentent jusqu'à l'éventuelle victoire.

Le déserteur

Lionel Jospin, Premier ministre dont les sondages indiquent, peu avant le scrutin de 2002, qu'il pouvait battre le chef de l'Etat sortant, ne passe pas le premier tour. Pire, il est devancé par Jean-Marie Le Pen. "Tonnerre" dans la vie politique française. Dans son allocution après l'annonce des résultats, il fait part de son intention de quitter la vie politique française (après avoir déjà connu l'échec, en 1995).

Plus tard, il invoque, entre autres, son âge, près de 65 ans, à l'époque. Il ne veut pas de commission, ni d'une mairie. D'où son retrait, laissant derrière lui un PS orphelin.

Un mois après la sortie de son livre Le Monde comme je le vois, en octobre 2005, on lui demande, sur Europe 1, s'il désire se (re)présenter. La réponse est sans appel: non.

Ce qui ne l'empêche pas de tacler la campagne électorale de Ségolène Royal en 2007. Et de soutenir François Hollande

Les mythos

Le soir du second tour, il se présente assis devant les Français, dit "au revoir". Puis quitte la salle. La scène d'adieu de Valéry Giscard d'Estaing, après la défaite, a marqué les esprits. Voulait-il démontrer qu'il renonçait à briguer à nouveau le suffrage universel? Pas vraiment...

VGE n'a jamais abandonné l'idée de revenir au sommet. Il attendra son heure, qu'il espère, à l'époque, arriver au scrutin de 1988. En vain, puisque Raymond Barre prend sa place. Il apporte ensuite un autre souffle à sa carrière en se faisant élire à l'Assemblée nationale.

Quand Jacques Chirac démissionne de son poste de Premier ministre, il confie à son meilleur ennemi, VGE: "Je ne sais pas encore ce que je vais faire, lui souffle-t-il, cette année-là. J'hésite entre plusieurs possibilités. L'une d'elle serait d'ouvrir une galerie de peinture. [...] En tout cas, une chose est sûre, vous n'entendrez plus parler de moi!"

On connait la suite. L'ancien maire de Paris n'abandonne pas l'idée d'emménager à l'Elysée. Pire, après son premier échec, en 1981, il aurait appelé en privé, selon Giscard d'Estaing, à voter François Mitterrand pour le second tour. Eviter que son meilleur ennemi, à qui il a menti, ne rempile à l'Elysée.

Les persévérants

L'Assemblée nationale serait-il un lieu de consolation pour les candidats défaits et déçus? Ségolène Royal, en cas de victoire, en mai 2012, de son ex-compagnon, pourrait se voir attribuer le perchoir. Si, bien sur, celle qui avait pleuré suite à sa défaite à la primaire socialiste, devient députée.

La Dame du Poitou s'inspire de François Mitterrand, son modèle. Lui non plus n'a jamais abandonné, l'espoir fait vivre...

Il critique le général de Gaulle en 1958, se positionne contre l'élection du président au suffrage direct, publie Le coup d'Etat permanent en 1964. Mais il se présente en 1965, en 1974, cinq ans après n'avoir pu être candidat, et en 1981. Soit l'élection qui le hisse au sommet pendant deux septennats.

Cette statistique, en tout cas, donne des idées à François Bayrou, candidat pour la troisième fois d'affilée à la présidentielle. Fera-t-il mieux qu'en 2007?

Les discrets

Edouard Balladur, Premier ministre, champion des sondages en 1995, ne remporte pas, on le sait, l'élection présidentielle. Le troisième homme de se scrutin, ne se retire pas pour autant de la vie politique, mais retourne à l'Assemblée nationale. Il y restera jusqu'en 2007. Retraite, ensuite? Presque, il travaille un peu pour Nicolas Sarkozy qui lui propose, aussi, de devenir président du Conseil constitutionnel. Offre qu'il décline...

Alain Poher, ensuite. En tant que président du Sénat, entre 1968 et 1992, il assure deux fois l'intérim, respectivement à la démission de Charles de Gaulle, en 1969, et à la mort de Georges Pompidou, en 1974. Sa "deuxième fois" lui donne des envies. Il se présente à cette élection. Mais il n'atteint pas le second tour. Il se retire alors sur ses terres, le Sénat, qu'il ne quittera plus jusqu'à sa retraite politique.
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