Afghanistan : Longuet veut que Karzaï mette "tous les moyens" pour la sécurité des Français
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Afghanistan : Longuet veut que Karzaï mette "tous les moyens" pour la sécurité des Français
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a demandé dimanche à Kaboul au président afghan, Hamid Karzaï, "de mettre tous les moyens" pour assurer la sécurité des soldats français qui assurent la formation de l'armée afghane, après le drame qui a coûté la vie à quatre soldats français. "J'ai vu un homme très affecté", "il était sincèrement éprouvé" par la mort des quatre Français abattus vendredi par un soldat afghan en Kapisa (est de l'Afghanistan), "et pour ce que ça représente en termes de crédibilité pour sa propre armée", a-t-il déclaré aux journalistes dans l'avion qui le ramène à Paris.
"Je lui ai demandé de mettre tous les moyens, qui ne sont peut-être pas encore rassemblés, pour sécuriser en particulier les combattants afghans qui travaillent avec nous", a poursuivi Gérard Longuet, qui s'est entretenu dans la matinée avec le président Karzaï dans la capitale afghane. Le ministre s'est déclaré "convaincu que nos états-majors peuvent faire des propositions importantes pour sécuriser nos troupes". "Il n'y a pas de garanties, ça reste la guerre et je ne suis rassuré que lorsqu'elle se termine", a-t-il ajouté.
Envoyé vendredi en Afghanistan par le président Nicolas Sarkozy pour évaluer la situation après le drame qui a également fait quinze blessés, dont huit graves, parmi les soldats français, Gérard Longuet a indiqué qu'il fera "des propositions au chef de l'État" et qu'"il lui appartiendra de les évaluer". Les discussions entre le ministre et ses interlocuteurs afghans ont notamment porté durant le week-end sur les mesures à prendre pour mieux contrôler le recrutement des soldats afghans, dont les Français assurent la formation, et éviter que l'armée afghane ne soit infiltrée par des insurgés.
"Je lui ai demandé de mettre tous les moyens, qui ne sont peut-être pas encore rassemblés, pour sécuriser en particulier les combattants afghans qui travaillent avec nous", a poursuivi Gérard Longuet, qui s'est entretenu dans la matinée avec le président Karzaï dans la capitale afghane. Le ministre s'est déclaré "convaincu que nos états-majors peuvent faire des propositions importantes pour sécuriser nos troupes". "Il n'y a pas de garanties, ça reste la guerre et je ne suis rassuré que lorsqu'elle se termine", a-t-il ajouté.
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