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Bayrou: 2007-2012, même combat?

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Bayrou: 2007-2012, même combat? Empty Bayrou: 2007-2012, même combat?

Message par tisiphoné Jeu 19 Jan - 18:14

Il y a cinq ans, le centriste avait bondi de 9% en janvier à plus de 20% d'intentions de vote début mars. Il avait alors profité des faiblesses de la candidate PS. Comme en 2012?

Le mois de janvier n'est pas terminé et François Bayrou nage en pleine euphorie, avec près de 15% dans les sondages.

A la même période, en 2007, le candidat centriste n'était crédité que de 9 à 12%, selon les instituts de sondages. Mais "c'est à ce moment-là qu'on a commencé à y croire, à observer une dynamique Bayrou", se rappelle Marielle de Sarnez, interrogée par LEXPRESS.fr.

L'évolution des sondages lui a donné raison. En février 2007, un peu plus de la moitié des Français espèrent sa qualification au deuxième tour. Et il monte dans les intentions de vote jusqu'à talonner son adversaire socialiste, Ségolène Royal, début mars, avec plus de 20%.

L'Ifop, le 9 mars 2007, donne même le centriste à 23%, soit au même niveau que son adversaire du PS. Un scénario auquel l'entourage du candidat assure n'avoir jamais cru: "François Bayrou se situait plutôt autour de 18-19 %, et donc un peu plus bas que Royal."

"Bravitude", en Chine, épisode Besson, bisbilles avec les éléphants socialistes...: ce sont les erreurs de la candidate PS qui ont favorisé l'essor du Béarnais. "François Bayrou a d'abord profité de la faiblesse de Ségolène Royal", admet le fidèle bras droit du centriste. Cette position, Jérôme Sainte-Marie, alors chez BVA, la partageait en mars 2007: "Ce sont les doutes des Français sur la crédibilité de Ségolène Royal" qui ont fait monter Bayrou, expliquait le politologue.

"Je n'étais pas prêt en 2007"

Face à la menace Bayrou, Ségolène Royal et la majorité de droite décident de riposter. Le 28 mars, la candidate socialiste moque, dans les colonnes de Libération, le représentant du "ni droite-ni gauche, qui masque son immobilisme le plus absolu". Le ministre des Affaires étrangères de l'époque assure, lui, que le projet du candidat UDF "mène à l'impasse ou, pire, à la crise de régime". Son nom? Philippe Douste-Blazy [qui, en 2012 a décidé de soutenir... Bayrou].
Pari Paillé-Bayrou
Selon Libération, Dominique Paillé, l'alors vice-président de l'UMP, avait parié une caisse de vin que le centriste ne parviendrait pas à obtenir ces 20 %. "Perdu", avait répliqué, hilare, François Bayrou, début mars 2007.

2007-2012, même schéma, même résultat? "Ce n'est pas arithmétique, soutient Marielle de Sarnez, un mauvais candidat ne profite pas de la faiblesse de ses adversaires. Il faut qu'il soit bon. Et François Bayrou l'a été, soutient sa fidèle conseillère. Qui ajoute toutefois: "Il était moins apaisé et mature qu'aujourd'hui."

"Peut-être n'étais-je pas tout à fait prêt en 2007, résume le candidat dans une interview accordée au Figaro Magazine Les Français non plus."
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