Présidentielle 2012: François Bayrou, ses points forts et ses points faibles
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Présidentielle 2012: François Bayrou, ses points forts et ses points faibles
POLITIQUE - A l'occasion de l'élection présidentielle «20 Minutes» fait le point sur les forces et les faiblesses des principales têtes d'affiche de la future élection...
Les points forts
Persuadé d'être destiné à conquérir l'Elysée, libre de toute alliance, François Bayrou voit les sondages (enfin) frétiller en sa faveur en cette fin d'année 2011. Selon l'étude CSA pour 20 Minutes, BFMTV et RMC de mi-décembre, le président du MoDem a gagné 4 points et atteint désormais 11% des intentions de vote.
L'homme de la troisième voie, peu concurrencé pour l'instant au centre par Dominique de Villepin et Hervé Morin, est en avance sur son tableau de marche puisqu'en décembre 2006, il plafonnait entre 7 et 8% des intentions de vote, selon les différents instituts.
S'estimant seul légitime à se revendiquer du centre, François Bayrou pense attirer des déçus d’Europe Ecologie-Les Verts, de Jean-Louis Borloo, du Parti socialiste, mais aussi du sarkozysme.
Le patron du MoDem peut enfin s’enorgueillir d’avoir été l’un des premiers, dès 2007, à s’intéresser à la question de la dette de la France, et à en faire un axe de travail dans son programme électoral.
Autre point fort: sa capacité à jouer un rôle d'arbitre, au soir du premier tour de la présidentielle, s’il ne passe pas au second tour. Contrairement à 2007, François Bayrou a déclaré cette année qu’il appellerait à voter pour l’un ou l’autre des candidats.
Les points faibles
L’égocentrisme du candidat et le manque de personnalités de poids autour de lui a été raillé, tant par ses adversaires… que par ses alliés. Depuis 2007, des lieutenants comme Hervé Morin, le ministre François Sauvadet, Maurice Leroy ou encore Dominique Paillé - rallié à Jean-Louis Borloo avant que ce dernier ne jette l'éponge - l’ont quitté. D’autres l'ont suivi ou sont revenus à lui, comme l’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, Anne-Marie Idrac.
Si François Bayrou appelle à «une majorité de courage», rassemblant droite et gauche autour de lui pour gouverner, il n’a pas réussi à attirer les électeurs vers son parti après l’élection présidentielle, le MoDem ayant totalisé des scores faibles aux dernières élections.
L’encombrement du centre, symbolisé par les candidatures d'Hervé Morin et de Dominique de Villepin (qui sont néanmoins, aujourd’hui, proche du 0% dans les intentions de vote) peut constituer une autre difficulté, d’autant plus que le candidat socialiste François Hollande lorgne lui aussi sur cet électorat.
Les points forts
Persuadé d'être destiné à conquérir l'Elysée, libre de toute alliance, François Bayrou voit les sondages (enfin) frétiller en sa faveur en cette fin d'année 2011. Selon l'étude CSA pour 20 Minutes, BFMTV et RMC de mi-décembre, le président du MoDem a gagné 4 points et atteint désormais 11% des intentions de vote.
L'homme de la troisième voie, peu concurrencé pour l'instant au centre par Dominique de Villepin et Hervé Morin, est en avance sur son tableau de marche puisqu'en décembre 2006, il plafonnait entre 7 et 8% des intentions de vote, selon les différents instituts.
S'estimant seul légitime à se revendiquer du centre, François Bayrou pense attirer des déçus d’Europe Ecologie-Les Verts, de Jean-Louis Borloo, du Parti socialiste, mais aussi du sarkozysme.
Le patron du MoDem peut enfin s’enorgueillir d’avoir été l’un des premiers, dès 2007, à s’intéresser à la question de la dette de la France, et à en faire un axe de travail dans son programme électoral.
Autre point fort: sa capacité à jouer un rôle d'arbitre, au soir du premier tour de la présidentielle, s’il ne passe pas au second tour. Contrairement à 2007, François Bayrou a déclaré cette année qu’il appellerait à voter pour l’un ou l’autre des candidats.
Les points faibles
L’égocentrisme du candidat et le manque de personnalités de poids autour de lui a été raillé, tant par ses adversaires… que par ses alliés. Depuis 2007, des lieutenants comme Hervé Morin, le ministre François Sauvadet, Maurice Leroy ou encore Dominique Paillé - rallié à Jean-Louis Borloo avant que ce dernier ne jette l'éponge - l’ont quitté. D’autres l'ont suivi ou sont revenus à lui, comme l’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, Anne-Marie Idrac.
Si François Bayrou appelle à «une majorité de courage», rassemblant droite et gauche autour de lui pour gouverner, il n’a pas réussi à attirer les électeurs vers son parti après l’élection présidentielle, le MoDem ayant totalisé des scores faibles aux dernières élections.
L’encombrement du centre, symbolisé par les candidatures d'Hervé Morin et de Dominique de Villepin (qui sont néanmoins, aujourd’hui, proche du 0% dans les intentions de vote) peut constituer une autre difficulté, d’autant plus que le candidat socialiste François Hollande lorgne lui aussi sur cet électorat.
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