Bayrou voit dans la perte du triple A la validation de son discours
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Bayrou voit dans la perte du triple A la validation de son discours
Déjà fort de sa progression dans les sondages, François Bayrou a vu samedi dans la perte par la France du triple A la validation de son discours sur la priorité au désendettement et à l'unité nationale, évoquant une "coresponsabilité" UMP-PS dans la situation actuelle.
"Ce qui se produit" n'est "pas une surprise", "c'est ce que j'avais annoncé et pris en compte depuis des années et des années quand je disais que la politique suivie négligeait les questions du déficit et de la dette et allait nous amener dans le mur", a lancé le candidat du MoDem à la présidentielle lors du premier des forums de son "Agenda 2012-2020".
Consacré au "produire en France" et au "redressement" du pays, ce forum a réuni quelques 800 personnes à la Maison de la Chimie, à Paris.
Si le député des Pyrénées-Atlantiques juge que "naturellement, il y a une responsabilité récente des gouvernements de Nicolas Sarkozy" dans la dégradation de la note française, il s'est refusé à accabler le seul chef de l'Etat, préférant insister sur une "coresponsabilité" de l'UMP et du PS.
Mais "le rebond" est possible. Avec des accents gaulliens, M. Bayrou, qui voit dans "la tâche" des années à venir la même que "celle que la France dut affronter en 1958", a assuré que le pays, "chaque fois, qu'il a été humilié, amoindri, chaque fois, s'est redressé, ranimé".
"Il faut donc changer de modèle: au lieu du modèle financier, il faut celui d'un pays qui produit. Retrouver la production, voilà la mère de toutes les batailles", a-t-il souligné en conclusion du forum.
A "ceux qui croient que c'est impossible", il a objecté, sous les applaudissements, que "cohérence et persévérance, qui furent (ses) qualités de résistance" dans l'opposition, seront, "si les Français le veulent" en mai, "des qualités de présidence".
M. Bayrou a rappelé que, "dès 2002", il avait été le premier à plaider pour la "règle d'or", s'attirant alors les "sarcasmes" des "deux rives, droite et gauche". Or, la perte du triple A a "au moins un avantage": "obliger tout le monde à regarder la réalité en face et à quitter les chimères".
Sans dévoiler de programme économique précis, François Bayrou a listé quelques pistes prioritaires: suppression du déficit budgétaire à l'horizon 2016, via 50% de baisse des dépenses et 50% de hausse des recettes, deux nouvelles tranches d'impôt sur le revenu (45% et 50%), maintien d'un ISF "simplifié"...
A la veille du sommet social de l'Elysée, il a proposé, pour "changer le climat social", que des représentants des salariés siègent, avec droit de vote, aux conseils d'administration des entreprises de plus de 500 salariés.
A 60 ans, pour sa troisième campagne présidentielle, le "troisième homme" de 2007 (18,57%) croit pouvoir faire au moins aussi bien cette fois et entend jouer à fond dans les semaines à venir la carte du candidat "raisonnable" face à un Sarkozy "usé et rejeté" et un Hollande "trop conformiste", selon les termes de ses proches.
Dans le match à quatre qui semble s'installer (Hollande, Sarkozy, Le Pen et Bayrou), son entourage est persuadé que le vainqueur est à chercher du côté des François: Hollande, "pour l'heure favori", ou lui.
L'apôtre de l'unité nationale, qui vient d'ailleurs de choisir comme slogan "Un pays uni, rien ne lui résiste", pense continuer à prospérer sur ce thème, "aujourd'hui majoritaire en France".
Si ses adversaires lui reprochent de s'appuyer sur des formules plus que sur des propositions concrètes, son entourage souligne sa progression continue dans les sondages (entre 11% et 15% dans les dernières enquêtes).
"Ce qui se produit" n'est "pas une surprise", "c'est ce que j'avais annoncé et pris en compte depuis des années et des années quand je disais que la politique suivie négligeait les questions du déficit et de la dette et allait nous amener dans le mur", a lancé le candidat du MoDem à la présidentielle lors du premier des forums de son "Agenda 2012-2020".
Consacré au "produire en France" et au "redressement" du pays, ce forum a réuni quelques 800 personnes à la Maison de la Chimie, à Paris.
Si le député des Pyrénées-Atlantiques juge que "naturellement, il y a une responsabilité récente des gouvernements de Nicolas Sarkozy" dans la dégradation de la note française, il s'est refusé à accabler le seul chef de l'Etat, préférant insister sur une "coresponsabilité" de l'UMP et du PS.
Mais "le rebond" est possible. Avec des accents gaulliens, M. Bayrou, qui voit dans "la tâche" des années à venir la même que "celle que la France dut affronter en 1958", a assuré que le pays, "chaque fois, qu'il a été humilié, amoindri, chaque fois, s'est redressé, ranimé".
"Il faut donc changer de modèle: au lieu du modèle financier, il faut celui d'un pays qui produit. Retrouver la production, voilà la mère de toutes les batailles", a-t-il souligné en conclusion du forum.
A "ceux qui croient que c'est impossible", il a objecté, sous les applaudissements, que "cohérence et persévérance, qui furent (ses) qualités de résistance" dans l'opposition, seront, "si les Français le veulent" en mai, "des qualités de présidence".
M. Bayrou a rappelé que, "dès 2002", il avait été le premier à plaider pour la "règle d'or", s'attirant alors les "sarcasmes" des "deux rives, droite et gauche". Or, la perte du triple A a "au moins un avantage": "obliger tout le monde à regarder la réalité en face et à quitter les chimères".
Sans dévoiler de programme économique précis, François Bayrou a listé quelques pistes prioritaires: suppression du déficit budgétaire à l'horizon 2016, via 50% de baisse des dépenses et 50% de hausse des recettes, deux nouvelles tranches d'impôt sur le revenu (45% et 50%), maintien d'un ISF "simplifié"...
A la veille du sommet social de l'Elysée, il a proposé, pour "changer le climat social", que des représentants des salariés siègent, avec droit de vote, aux conseils d'administration des entreprises de plus de 500 salariés.
A 60 ans, pour sa troisième campagne présidentielle, le "troisième homme" de 2007 (18,57%) croit pouvoir faire au moins aussi bien cette fois et entend jouer à fond dans les semaines à venir la carte du candidat "raisonnable" face à un Sarkozy "usé et rejeté" et un Hollande "trop conformiste", selon les termes de ses proches.
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