Cameron se bat pour son veto
Page 1 sur 1
Cameron se bat pour son veto
Le Premier ministre britannique a défendu ce lundi devant les députés son veto contre un nouveau traité européen.
Les rangs conservateurs, qui comptent de nombreux eurosceptiques, ont applaudi bruyamment David Cameron. Le Premier ministre britannique est le seul dirigeant à s'être opposé vendredi à un nouveau traité européen destiné à tenter de sauver l'euro.
"Je n'ai pas d'excuses à donner", a martelé le Premier ministre, expliquant qu"il était "allé à Bruxelles avec un objectif: protéger l'intérêt national britannique". "C'était la bonne décision", a-t-il affirmé, assurant que "la Grande-Bretagne reste un membre à part entière de l'Union européenne".
"Où est Nick Clegg?'", ont crié les députés travaillistes, pendant une séance houleuse. Et le chef de l'opposition Ed Miliband a débuté son intervention en soulignant l'absence aux côtés du Premier ministre de son allié libéral-démocrate au sein de la coalition.
Nick Clegg a critiqué le veto britannique dimanche, estimant que le Royaume-Uni risquait d'être "isolé et marginalisé" dans l'UE. Toutefois, interrogé lundi peu après le débat parlementaire, il a assuré que "la coalition était là pour durer", même s'il n'était "pas d'accord sur le résultat du sommet européen".
Soutien de la mojorité des Britanniques
Peu de commentateurs politiques tablaient lundi sur une explosion de la coalition, qui déclencherait des élections législatives dont les lib-dems sortiraient certainement affaiblis.
De son côté, David Cameron peut s'appuyer sur l'opinion: si on en croit un sondage publié lundi dans le Times, une majorité de Britanniques (57%) estiment qu'il a eu raison. Même chez les électeurs du parti libéral-démocrate, près de la moitié (49%) soutiennent le veto.
La séance au parlement lundi a surtout donné aux travaillistes l'occasion de faire entendre leur voix contre le "clash" bruxellois de David Cameron. Le chef de l'opposition Ed Miliband a dénoncé "le désastre diplomatique de 26 pays allant de l'avant et un pays restant en arrière".
Pressé d'expliquer quelles menaces précises le traité faisait peser sur les services financiers, David Cameron a éludé les questions, répétant en boucle que le traité "à l'intérieur du traité" constituait une menace. Il a souligné que les garanties qu'il avait demandées "sur le marché unique et sur les services financiers étaient modestes, raisonnables et appropriées", sans les détailler.
"Lobby financier"
Le veto britannique continuait lundi de faire des vagues en Europe. Jean-Pierre Jouyet, ancien ministre des affaires européennes de Nicolas Sarkozy (2007-2008) et président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), a estimé que David Cameron avait cédé à un "lobby financier" et que la droite anglaise avait "montré qu'elle pouvait être la plus bête du monde".
Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a prévenu que si le veto britannique "avait pour ambition d'empêcher les banquiers et le secteur financier de la City d'être régulés, cela ne sera pas le cas".
Et le président français Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il existait "désormais clairement deux Europe", tout en estimant qu'une sortie de Londres du marché unique européen n'est "fort heureusement pas d'actualité".
Les rangs conservateurs, qui comptent de nombreux eurosceptiques, ont applaudi bruyamment David Cameron. Le Premier ministre britannique est le seul dirigeant à s'être opposé vendredi à un nouveau traité européen destiné à tenter de sauver l'euro.
"Je n'ai pas d'excuses à donner", a martelé le Premier ministre, expliquant qu"il était "allé à Bruxelles avec un objectif: protéger l'intérêt national britannique". "C'était la bonne décision", a-t-il affirmé, assurant que "la Grande-Bretagne reste un membre à part entière de l'Union européenne".
"Où est Nick Clegg?'", ont crié les députés travaillistes, pendant une séance houleuse. Et le chef de l'opposition Ed Miliband a débuté son intervention en soulignant l'absence aux côtés du Premier ministre de son allié libéral-démocrate au sein de la coalition.
Nick Clegg a critiqué le veto britannique dimanche, estimant que le Royaume-Uni risquait d'être "isolé et marginalisé" dans l'UE. Toutefois, interrogé lundi peu après le débat parlementaire, il a assuré que "la coalition était là pour durer", même s'il n'était "pas d'accord sur le résultat du sommet européen".
Soutien de la mojorité des Britanniques
Peu de commentateurs politiques tablaient lundi sur une explosion de la coalition, qui déclencherait des élections législatives dont les lib-dems sortiraient certainement affaiblis.
De son côté, David Cameron peut s'appuyer sur l'opinion: si on en croit un sondage publié lundi dans le Times, une majorité de Britanniques (57%) estiment qu'il a eu raison. Même chez les électeurs du parti libéral-démocrate, près de la moitié (49%) soutiennent le veto.
La séance au parlement lundi a surtout donné aux travaillistes l'occasion de faire entendre leur voix contre le "clash" bruxellois de David Cameron. Le chef de l'opposition Ed Miliband a dénoncé "le désastre diplomatique de 26 pays allant de l'avant et un pays restant en arrière".
Pressé d'expliquer quelles menaces précises le traité faisait peser sur les services financiers, David Cameron a éludé les questions, répétant en boucle que le traité "à l'intérieur du traité" constituait une menace. Il a souligné que les garanties qu'il avait demandées "sur le marché unique et sur les services financiers étaient modestes, raisonnables et appropriées", sans les détailler.
"Lobby financier"
Le veto britannique continuait lundi de faire des vagues en Europe. Jean-Pierre Jouyet, ancien ministre des affaires européennes de Nicolas Sarkozy (2007-2008) et président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), a estimé que David Cameron avait cédé à un "lobby financier" et que la droite anglaise avait "montré qu'elle pouvait être la plus bête du monde".
Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a prévenu que si le veto britannique "avait pour ambition d'empêcher les banquiers et le secteur financier de la City d'être régulés, cela ne sera pas le cas".
Et le président français Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il existait "désormais clairement deux Europe", tout en estimant qu'une sortie de Londres du marché unique européen n'est "fort heureusement pas d'actualité".
Sujets similaires
» Merkel soutient Cameron pour une Europe plus libérale
» Giscard d'Estaing plaide en faveur de Cameron
» l'offensive de David Cameron face à la « menace » djihadiste
» Meurtre d'un soldat à Londres : Cameron dénonce "un acte barbare"
» Sport : pour Mélenchon, il faudra payer des impôts pour être Bleu
» Giscard d'Estaing plaide en faveur de Cameron
» l'offensive de David Cameron face à la « menace » djihadiste
» Meurtre d'un soldat à Londres : Cameron dénonce "un acte barbare"
» Sport : pour Mélenchon, il faudra payer des impôts pour être Bleu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum