Giscard d'Estaing plaide en faveur de Cameron
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Giscard d'Estaing plaide en faveur de Cameron
06.06.2015
L'ancien président français a estimé vendredi soir que le référendum sur le « Brexit » devrait être l'occasion d'accéder à « la plupart des demandes britanniques ».
L'ex-président s'exprimait en anglais. Vendredi, Valéry Giscard d'Estaing était à New York pour présenter au consulat de France de son dernier livre Europa, la dernière chance de l'Europe. À cette occasion, il s'est fendu d'un commentaire dont il a le secret.
L'ancien président de 89 ans a estimé que le référendum sur le «Brexit», l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, devrait être l'occasion d'accéder à «la plupart des demandes britanniques», selon lui «légitimes». Celles-ci pourraient trouver une réponse comme cela avait déjà été le cas dans le projet de Constitution européenne de 2004, juge VGE. L'ancien président en avait dirigé la rédaction. Le texte est resté mort-né après son rejet lors de référendums organisés il y a dix ans en France et aux Pays-Bas. Giscard d'Estaing raconte que, durant la mise au point de cette Constitution, il avait pris pour habitude de rencontrer tous les mois Tony Blair afin de s'assurer qu'il soit tenu compte des «lignes rouges» fixées par les responsables britanniques.
«La Russie doit être un partenaire privilégié»
Valéry Giscard d'Estaing.
Récemment réélu, le locataire du 10 Downing Street s'est engagé sur la voie d'un référendum sur le maintien de son pays dans l'UE devant être organisé en 2017 au plus tard. Sous la pression des eurosceptiques, il veut rapatrier certains pouvoirs au nom de la souveraineté du Parlement britannique et durcir les conditions d'accès aux aides sociales pour les ressortissants européens. Il s'est engagé à défendre le maintien dans l'Union s'il obtient des concessions suffisantes de la part de Bruxelles. Le mois dernier, la chancelière allemande Angela Merkel a d'ores-et-déjà promis d'«accompagner de façon constructive» le processus de réforme de l'UE souhaité par le Royaume-Uni, sans exclure a priori des modifications de traités européens. Paris s'est montré plus réservé, jugeant le pari «très risqué».
Interrogé sur les relations russo-européennes, Valéry Giscard d'Estaing a aussi plaidé pour «un meilleur partenariat entre la Russie et l'Union européenne», une fois que sera résolue «la difficulté de la situation ukrainienne», qu'il espère voir intervenir «avant la fin de cette année». «La Russie est culturellement un pays européen», et «elle doit être un partenaire privilégié», avec «des projets communs et une coopération militaire», a dit l'ancien président, qui a rencontré Vladimir Poutine à Moscou à la fin du mois de mai, notamment pour s'entretenir de la crise ukrainienne et de ses conséquences sur les relations entre Moscou et Paris.
L'ancien président français a estimé vendredi soir que le référendum sur le « Brexit » devrait être l'occasion d'accéder à « la plupart des demandes britanniques ».
L'ex-président s'exprimait en anglais. Vendredi, Valéry Giscard d'Estaing était à New York pour présenter au consulat de France de son dernier livre Europa, la dernière chance de l'Europe. À cette occasion, il s'est fendu d'un commentaire dont il a le secret.
L'ancien président de 89 ans a estimé que le référendum sur le «Brexit», l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, devrait être l'occasion d'accéder à «la plupart des demandes britanniques», selon lui «légitimes». Celles-ci pourraient trouver une réponse comme cela avait déjà été le cas dans le projet de Constitution européenne de 2004, juge VGE. L'ancien président en avait dirigé la rédaction. Le texte est resté mort-né après son rejet lors de référendums organisés il y a dix ans en France et aux Pays-Bas. Giscard d'Estaing raconte que, durant la mise au point de cette Constitution, il avait pris pour habitude de rencontrer tous les mois Tony Blair afin de s'assurer qu'il soit tenu compte des «lignes rouges» fixées par les responsables britanniques.
«La Russie doit être un partenaire privilégié»
Valéry Giscard d'Estaing.
Récemment réélu, le locataire du 10 Downing Street s'est engagé sur la voie d'un référendum sur le maintien de son pays dans l'UE devant être organisé en 2017 au plus tard. Sous la pression des eurosceptiques, il veut rapatrier certains pouvoirs au nom de la souveraineté du Parlement britannique et durcir les conditions d'accès aux aides sociales pour les ressortissants européens. Il s'est engagé à défendre le maintien dans l'Union s'il obtient des concessions suffisantes de la part de Bruxelles. Le mois dernier, la chancelière allemande Angela Merkel a d'ores-et-déjà promis d'«accompagner de façon constructive» le processus de réforme de l'UE souhaité par le Royaume-Uni, sans exclure a priori des modifications de traités européens. Paris s'est montré plus réservé, jugeant le pari «très risqué».
Interrogé sur les relations russo-européennes, Valéry Giscard d'Estaing a aussi plaidé pour «un meilleur partenariat entre la Russie et l'Union européenne», une fois que sera résolue «la difficulté de la situation ukrainienne», qu'il espère voir intervenir «avant la fin de cette année». «La Russie est culturellement un pays européen», et «elle doit être un partenaire privilégié», avec «des projets communs et une coopération militaire», a dit l'ancien président, qui a rencontré Vladimir Poutine à Moscou à la fin du mois de mai, notamment pour s'entretenir de la crise ukrainienne et de ses conséquences sur les relations entre Moscou et Paris.
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