intervention de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy s'exprimera demain soir à la télévision lors d'une émission en direct sur TF1, France 2 et Canal Plus, quarante-huit heures après le remaniement du gouvernement, selon le conseiller en communication du chef de l'Etat, Franck Louvrier.

Cette intervention, la première de Nicolas Sarkozy depuis sa prestation sur France 2 en juillet, devrait débuter à 20h15 et durer "une bonne heure et demie", a-t-on par ailleurs indiqué dans l'entourage du président.

Il devrait notamment s'y expliquer sur ses choix de prolonger le bail du Premier ministre François Fillon, et détailler la feuille de route de son nouveau gouvernement, ainsi qu'évoquer les priorités de la présidence française du G20, qui a débuté la semaine dernière à l'issue du sommet de Séoul.

clint a écrit:On devrait bien dormir ce soir.

tisiphoné a écrit:

clint a écrit:On devrait bien dormir ce soir.

on ne va pas tout de même le subir deux fois cette semaine ?

Fonck1 a écrit:c'est difficile d'y échapper.

Mardi soir à la télévision, Nicolas Sarkozy a pris un soin particulier à se montrer calme et consensuel. Tout au long de l'interview, menée par Claire Chazal, David Pujadas et Michel Denisot, il a méticuleusement soigné son image de président serein. Loin des petites phrases au vitriol dont il a été coutumier il n'y a pas si longtemps.

Après la houleuse réforme des retraites, l'épisode du discours de Grenoble et des expulsions de Roms, le long et douloureux remaniement gouvernemental, ou encore l'épineuse question du changement de tête à l'UMP, place désormais au calme... Un chef de l'Etat « new look » qui plaide désormais pour le rééquilibrage des pouvoirs et le consensus.

Rivalité avec François Fillon ? Aucune à l'entendre: « François Fillon est le meilleur premier ministre pour la France. Nous avons parlé pour voir comment mieux se répartir les rôles ».
De la rancune envers les mauvais ministres débarqués du gouvernement ? En aucun cas. Nicolas Sarkozy leur a rendu hommage à tous, y compris les victimes du remaniement. Même Jean Louis Borloo, qui a refusé tous les postes proposés, n'est pas oublié: « Un homme de grande qualité. J'aurais aimé qu'il reste au gouvernement ».
DSK futur rival pour la présidentielle ? Pas du tout: « Je n'ai aucun problème pour travailler avec le directeur du FMI ».

Clairement, le message de chef de l'Etat hier soir était donc: « J'ai changé »

Sergent Major a écrit:Pas regardé non plus mais la reprise aux infos et la lecture de la presse me laissent la même impression qu'à Vernon, une droite à la botte qui est inlassablement satisfaite quoiqu'il arrive, incapable de la moindre remise en cause et une opposition qui bien que ne s'attendant pas au scoop du siècle se montre comme toujours très critique. Tout ça est du déjà vu ...

barbapoutre a écrit:Je me suis posé aussi la question de savoir pourquoi ce n'était pas Paul Laurent qui soit là?
Normalement MG Buffet n'est plus secrétaire générale du parti ... quelles fonctions exerce-t-elle?

clint a écrit:Et si l'on discutait de ses propositions ? Prise en charge de la dépendance, jurés populaires en correctionnelle et devant le juge des libertés, réforme de l'imposition du patrimoine ou autres ?

Le départ d'Eric Woerth du gouvernement
Rendant hommage à l'ex-ministre de Travail qui a mené à son terme la réforme des retraites après avoir essuyé la tempête de l'affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy a décrit "l'une des décisions les plus difficiles qu'il ait eu à prendre avec François Fillon". Il a admis qu'il ne voulait pas avoir à gérer des "rendez-vous judiciaires inévitables". Le chef de l'Etat a évoqué son "admiration" pour "le courage" et "la dignité" d'Eric Woerth, un homme "profondément honnête", lors de la réforme des retraites.