la radicalisation surveillée dans les facs britanniques
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la radicalisation surveillée dans les facs britanniques
15.03.2015
Les universités britanniques vont surveiller leurs étudiants potentiellement terroristes
Le gouvernement britannique recommande fortement aux universités de se mobiliser pour «reconnaître les signes et répondre de manière appropriée» à une possible radicalisation de leurs étudiants.
Des mesures anti-terroristes se développent au sein des universités britanniques. Le Home Office, pendant britannique de notre ministère de l’Intérieur, a publié ce jeudi 12 mars une «orientation» (qui a valeur d’obligation) pour permettre aux universités de mettre en oeuvre les moyens leur permettant «d’empêcher les étudiants de sombrer dans le terrorisme», comme nous l’apprend le Times Higher Education .Dans le cadre de la loi anti-terroriste votée le jeudi 12 février (le Counter-Terrorism and Security Act 2015), les universités ont désormais la responsabilité de «participer au travail de prévention» ainsi que la charge de «contester les idées extrémistes qui soutiennent ou qui sont partagées par des groupes terroristes» comme l’explique le Guardian .
Les universités britanniques, directement concernées par la loi anti-terroriste en tant qu’ «autorité spécifique», s’étaient inquiétés de l’impact de la loi sur la liberté d’expression au sein de leurs campus. Ainsi, la loi indique que les établissements doivent désormais écouter l’avis du gouvernement concernant les prises de paroles publiques en leur sein. L’orientation publiée par le Home Office, qui concerne aussi bien les universités publiques que privées, indique que «d’autres orientations seront publiées concernant le management d’intervenants extérieurs et d’évènements» sur les campus. Ces intervenants seront validés par le personnel de l’université, et le contenu de leur intervention connu et validé au préalable.
Évaluation des risques et plan d’action face aux terroristes
Les établissements universitaires britanniques vont devoir «évaluer les risques au sein de leur institution et déterminer où et comment les étudiants pourraient sombrer dans le terrorisme». L’orientation du gouvernement indique que cela inclut «non seulement l'extrémisme violent mais aussi l’extrémisme non-violent, qui peut créer une atmosphère propice au terrorisme».
Les institutions qui identifieront effectivement des risques devront alors se munir d’un «plan d’action» à mettre en place pour réagir. Cette réaction devra débuter par «la formation et la sensibilisation» du personnel des universités qui pourraient «les aider à empêcher les étudiants» de se tourner vers les thèses extrémistes et le terrorisme, mais également de pouvoir «identifier les éléments à risques». Ainsi, ils devront avoir «une bonne compréhension des facteurs» qui poussent les gens à soutenir des idéologies extrêmes, ou encore être capables de «reconnaître la vulnérabilité» d’une personnes susceptible d’être embrigadée. Enfin, le personnel devra savoir prendre les bonnes décisions pour juger d’une réponse adaptée.
Les universités britanniques vont surveiller leurs étudiants potentiellement terroristes
Le gouvernement britannique recommande fortement aux universités de se mobiliser pour «reconnaître les signes et répondre de manière appropriée» à une possible radicalisation de leurs étudiants.
Des mesures anti-terroristes se développent au sein des universités britanniques. Le Home Office, pendant britannique de notre ministère de l’Intérieur, a publié ce jeudi 12 mars une «orientation» (qui a valeur d’obligation) pour permettre aux universités de mettre en oeuvre les moyens leur permettant «d’empêcher les étudiants de sombrer dans le terrorisme», comme nous l’apprend le Times Higher Education .Dans le cadre de la loi anti-terroriste votée le jeudi 12 février (le Counter-Terrorism and Security Act 2015), les universités ont désormais la responsabilité de «participer au travail de prévention» ainsi que la charge de «contester les idées extrémistes qui soutiennent ou qui sont partagées par des groupes terroristes» comme l’explique le Guardian .
Les universités britanniques, directement concernées par la loi anti-terroriste en tant qu’ «autorité spécifique», s’étaient inquiétés de l’impact de la loi sur la liberté d’expression au sein de leurs campus. Ainsi, la loi indique que les établissements doivent désormais écouter l’avis du gouvernement concernant les prises de paroles publiques en leur sein. L’orientation publiée par le Home Office, qui concerne aussi bien les universités publiques que privées, indique que «d’autres orientations seront publiées concernant le management d’intervenants extérieurs et d’évènements» sur les campus. Ces intervenants seront validés par le personnel de l’université, et le contenu de leur intervention connu et validé au préalable.
Évaluation des risques et plan d’action face aux terroristes
Les établissements universitaires britanniques vont devoir «évaluer les risques au sein de leur institution et déterminer où et comment les étudiants pourraient sombrer dans le terrorisme». L’orientation du gouvernement indique que cela inclut «non seulement l'extrémisme violent mais aussi l’extrémisme non-violent, qui peut créer une atmosphère propice au terrorisme».
Les institutions qui identifieront effectivement des risques devront alors se munir d’un «plan d’action» à mettre en place pour réagir. Cette réaction devra débuter par «la formation et la sensibilisation» du personnel des universités qui pourraient «les aider à empêcher les étudiants» de se tourner vers les thèses extrémistes et le terrorisme, mais également de pouvoir «identifier les éléments à risques». Ainsi, ils devront avoir «une bonne compréhension des facteurs» qui poussent les gens à soutenir des idéologies extrêmes, ou encore être capables de «reconnaître la vulnérabilité» d’une personnes susceptible d’être embrigadée. Enfin, le personnel devra savoir prendre les bonnes décisions pour juger d’une réponse adaptée.
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