Ebola : l'ONU tire la sonnette d'alarme
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Ebola : l'ONU tire la sonnette d'alarme
15.10.2014
Le Conseil de sécurité appelle les pays membres des Nations unies à intensifier "de manière spectaculaire" l'aide aux pays touchés par l'épidémie.
Le Conseil de sécurité a demandé mercredi aux pays membres de l'ONU "d'accélérer et d'étendre de manière spectaculaire leur aide financière et matérielle" aux pays touchés par l'épidémie d'Ebola. Dans une déclaration unanime adoptée mercredi à la suite d'une réunion mardi du Conseil, les 15 pays membres "soulignent que la réponse de la communauté internationale a été pour l'instant insuffisante face à l'ampleur de l'épidémie et de ses conséquences".
Parmi les moyens requis, le Conseil cite des laboratoires mobiles, des hôpitaux de campagne, du personnel médical qualifié, des vaccins et des tests de diagnostic ainsi que des équipements de protection. Il demande aussi aux pays membres et aux organisations compétentes de fournir des moyens logistiques et de transport médical et d'en faciliter la livraison aux pays les plus touchés (Guinée, Liberia, Sierre Leone).
La déclaration affirme une nouvelle fois - comme le Conseil l'avait fait dans une résolution inédite en septembre - que "la progression sans précédent de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest représente une menace pour la paix et la sécurité internationales". Le Conseil souligne "la nécessité pour tous les pays membres de se préparer" afin de détecter, traiter et isoler les cas suspects.
"Profonde admiration" pour le travail des soignants
Il demande aux missions de l'ONU en Afrique de l'Ouest de "collaborer étroitement et de manière urgente" à la lutte contre Ebola en suivant les directives de la Mission de l'ONU chargée de coordonner la réponse d'urgence à Ebola (UNMEER), basée à Accra.
Le Conseil exprime "sa profonde admiration" pour le travail des soignants en Afrique de l'Ouest et il estime "essentiel de mettre en place des dispositifs, y compris des possibilités de traitement et d'évacuation médicale" afin de faciliter le déploiement sur place de personnel médical et humanitaire supplémentaire.
La fièvre hémorragique Ebola a fait 4 493 morts sur 8 997 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et États-Unis), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Lors de la réunion mardi du Conseil, le chef de l'UNMEER Anthony Banbury avait averti que le monde était en train de perdre la course contre Ebola.
L'OMS a dit craindre une explosion des cas dans les trois pays où se concentre l'épidémie et où la mortalité peut atteindre 70 %. L'ONU a indiqué n'avoir reçu jusqu'ici qu'un quart environ du milliard de dollars qu'elle a demandé pour lutter contre Ebola pendant six mois.
Le Conseil de sécurité appelle les pays membres des Nations unies à intensifier "de manière spectaculaire" l'aide aux pays touchés par l'épidémie.
Le Conseil de sécurité a demandé mercredi aux pays membres de l'ONU "d'accélérer et d'étendre de manière spectaculaire leur aide financière et matérielle" aux pays touchés par l'épidémie d'Ebola. Dans une déclaration unanime adoptée mercredi à la suite d'une réunion mardi du Conseil, les 15 pays membres "soulignent que la réponse de la communauté internationale a été pour l'instant insuffisante face à l'ampleur de l'épidémie et de ses conséquences".
Parmi les moyens requis, le Conseil cite des laboratoires mobiles, des hôpitaux de campagne, du personnel médical qualifié, des vaccins et des tests de diagnostic ainsi que des équipements de protection. Il demande aussi aux pays membres et aux organisations compétentes de fournir des moyens logistiques et de transport médical et d'en faciliter la livraison aux pays les plus touchés (Guinée, Liberia, Sierre Leone).
La déclaration affirme une nouvelle fois - comme le Conseil l'avait fait dans une résolution inédite en septembre - que "la progression sans précédent de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest représente une menace pour la paix et la sécurité internationales". Le Conseil souligne "la nécessité pour tous les pays membres de se préparer" afin de détecter, traiter et isoler les cas suspects.
"Profonde admiration" pour le travail des soignants
Il demande aux missions de l'ONU en Afrique de l'Ouest de "collaborer étroitement et de manière urgente" à la lutte contre Ebola en suivant les directives de la Mission de l'ONU chargée de coordonner la réponse d'urgence à Ebola (UNMEER), basée à Accra.
Le Conseil exprime "sa profonde admiration" pour le travail des soignants en Afrique de l'Ouest et il estime "essentiel de mettre en place des dispositifs, y compris des possibilités de traitement et d'évacuation médicale" afin de faciliter le déploiement sur place de personnel médical et humanitaire supplémentaire.
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