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François Hollande : "Je n'ai rien à perdre"

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François Hollande : "Je n'ai rien à perdre"  Empty François Hollande : "Je n'ai rien à perdre"

Message par tisiphoné Mar 6 Mai - 9:46

06.05.2014

Le chef de l'État répond aux questions de Jean-Jacques Bourdin et des Français mardi matin. Une interview à suivre en direct sur Le Point.fr.

Face à Jean-Jacques Bourdin pugnace et incisif, François Hollande martèle le refrain connu : "Non, rien de rien, non je ne regrette rien." Il n'a pas sous-estimé la crise, il n'a jamais été imprudent dans sa vie privée, il réfute l'idée selon laquelle il a changé de politique fin 2013, il a mené les bonnes reformes, il a fait preuve de courage dans les épreuves. Le président dénie l'amateurisme dont on l'accable depuis près de deux ans. In fine, François Hollande ne plaide pas coupable. Plus que tout, il personnalise ce rendez-vous avec les Français. Les mots "moi" et "je" sont omniprésents.
Être jugé "à la fin"

Le Président concède des "regrets" : "j'aurais pu aller plus vite" : les débats sur le mariage pour tous ont été "trop longs", des dispositifs auraient pu être appliqués avec plus de force, mais ce n'est pas le temps du "regret", explique François Hollande, mais celui du "rebond" et donc de la réussite. François Hollande met ses ambitions personnelles entre parenthèse, laisse entendre que sa candidateur en 2017 n'est pas le sujet et n'a rien d'automatique. "Je n'ai rien à perdre". Son ambition : qu'à la fin de son manadt, la France ait fait les choix et les réformes difficiles qui s'imposent à elle.
Les questions des Français

L'exercice est inédit, insiste Jean-Jacques Bourdin et les questions parfaitement inconnues de lui, comme de François Hollande. Comme on pouvait s'y attendre, les Français appellent le président pour lui faire part de leurs difficultés. Ainsi une jeune femme de 36 ans, au chômage et qui touche l'allocation spécifique de solidarité. "Que pouvez-vous faire pour moi" demande-t-elle. Le Président cherche la bonne distance, un exercice difficile. "Je ne peux pas vous promettre un emploi, ce ne serait pas digne, je n'en ai pas dans mes tiroirs. Mais mon devoir est de veiller à ce que vous soyez suivie et accompagnée Et de promettre de se pencher sur le pôle emploi du Havre, où selon l'auditrice, on lui a refusé une formation faute de moyens.

Un boulanger attire l'attention du Président sur l'interdiction de faire travailler un apprenti avant 6 heures du matin s'il a moins de 16 ans, un problème concède Hollande, mais qui doit être réglé par la négociation.

Appelé par un chef de petite entreprise, le Président défend son pacte de responsabilité. Petit problème, il semble que la situation de cette entreprise ne lui permette pas de bénéficier des mesures prises par le président en leur faveur : ses salariés gagnent plus que 1,6 fois le smic, elle ne bénéficie pas du CICE. Elle ne fait ni recherche ni innovation. "Je ne vous en fait pas le reproche" s'empresse de dire Fraçois Hollande qui conclut qu'il "fait en sorte" que les TPE soient "soutenues", même s'il en est réduit à reconnaître que dans ce cas, la seule mesure prise a été de ne pas augmenter ses charges.

Sur les rythmes scolaires, une femme très remontée lui demande "au nom du bon sens" d'abroger la réforme Peillon. François Hollande défend mollement le retour à la semaine de 4,5 jours mais souligne que des évaluations doivent être menées et des amendements introduits. "Je ne suis pas dogmatique" dit-il.
La nouvelle politique économique

François Hollande défend le tournant du pacte de compétitivité. Selon lui, les mesures difficiles qui sont prises depuis le 14 janvier ne pouvaient pas être prises avant. Il justifie ainsi le changement de Premier ministre, sans oublier de rendre hommage à Jean-Marc Ayrault : "Je salue ce qu'a fait Jean-Marc Ayrault. C'était important pour le pays." Manuel Valls est donc chargé d'impulser un nouvel élan, d'appuyer sur l'accélérateur : "Nous devons aller encore plus vite, martèle François Hollande, le pays ne peut plus attendre." Tant mieux si son Premier ministre est populaire : il ne l'a pas choisi par jeu, pour par "combinaison, mais parce qu'il est "compétent".

Sur la finance, François Hollande récuse avoir abandonné la promesse du Bourget de lutter contre "cet ennemi invisible". Il estime que la finance a été "maîtrisée". Il en veut pour preuve les intérêt bas. À l'entendre, le problème n'est plus la finance, mais bel et bien le manque de croissance. Mais il veut croire que la situation est en train de se retourner.

Impôts : "Si j'ai décidé de 50 milliards d'économies dans les dépenses, ce n'est pas pour faire souffrir, mais parce qu'il y a trop de dette et de déficit, mais aussi pour que nous baissions les impôts des entreprises et des Français" s'engage François Hollande. Il annonce une baisse de l'impôts sur le revenu pour les plus modestes, en révisant le barême et faire en sorte que de nouveaux ménages ne deviennent imposables. Sur les charges sociales, il annonce deux mesures au 1er janvier 2015 : la baisse des cotisations salariales de 0,3 point pour les salaires compris entre 1 et 1,3 Smic ; et dans un but de simplification et pour que le message soit parfaitement clair, la suppression totale des charges sociales sur le smic.
Ukraine

Peut-on parler de guerre civile en Ukraine ? "Nous y sommes presque", explique François Hollande. Le président français estime que l'enjeu majeur actuellement en Ukraine est la tenue de la présidentielle du 25 mai, et il assure qu'il faut faire pression sur Vladimir Poutine pour qu'elle se tienne dans de bonnes conditions.
Réforme territoriale

"Il faut de la proximité et de l'efficacité. J'ai demandé au gouvernement de Manuel Valls d'accélérer la réforme territoriale. Il serait intéressant de faire les prochaines élections régionales et cantonales avec la prochaine carte électorale. Les conseils généraux ont vécu." Le président de la République François Hollande envisage un report des élections régionales et cantonales de 2015 en 2016, estimant qu'il "serait intelligent" de tenir ces élections "avec le nouveau découpage" territorial que doit mettre en oeuvre le gouvernement.

"Si c'est 2016, ça permettrait d'avoir le temps. Je pense que ça serait intelligent de faire des élections régionales et départementales avec le nouveau découpage", a déclaré M. Hollande, interviewé sur BFMTV et RMC.
Alstom

"Le rôle de l'État est d'obtenir les réponses à toutes les questions, et de sauvegarder les intérêts nationaux", explique le chef de l'État. Mais pas question pour l'instant d'entrer au capital de l'entreprise. Selon lui, les pouvoirs publics ont la capacité de peser pour que les intérêts d'Alstom et du pays et de son industrie soient préservés.
Vie privée

"Avez-vous commis des imprudences dans votre vie privée ?" demande Jean-Jacques Bourdin : "Il faut avoir une relation simple avec les Français, répond le président. Qu'ils me jugent sur ce que j'ai fait." Si François Hollande refuse d'aborder davantage ce sujet, il défend son attitude, ni grossière, ni vulgaire selon lui.
Impopularité

Interrogé sur son impopularité record, François Hollande admet "l'impatience" des Français. "En 2012, si j'ai gagné, c'est parce que mon prédécesseur a échoué", reconnaît François Hollande. "Ce n'est pas parce que j'avais un programme étincelant". "Je demande à être jugé à la fin du quinquennat." Il rappelle son action en matière de politique étrangère, qu'il met à son crédit. Mais le président le sait bien, la seule promesse qui vaille, c'est d'inverser la courbe du chômage : François Hollande réitère sa promesse et pour cela parie sur la baisse du coût du travail pour gagner en compétitivité. Il défend les choix faits les deux premières années de son mandat de revenir sur des mesures prises par son prédécesseur.

Toujours sur son impopularité, François Hollande nie s'être coupé de la population : "Je préfère regarder les Français en face." Mais il reconnaît avoir sous-estimé la gravité de la situation. : "Je n'ai pas suffisamment dit que la situation économique était grave"

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