Marine Le Pen pointe du doigt Pepy et l'État
Page 1 sur 1
Marine Le Pen pointe du doigt Pepy et l'État
11.01.2014
La présidente du Front national a indiqué que l'accident ferroviaire justifiait la démission du président de la SNCF, coupable du désengagement du service public.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé samedi que l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) justifiait la démission du président de la SNCF, Guillaume Pepy, responsable comme l'État de s'être "désengagé" des infrastructures de service public.
Le rapport du BEA-TT publié vendredi sur le déraillement de train qui avait fait 7 morts le 12 juillet dernier "pointe une double responsabilité", déclare Marine Le Pen dans un communiqué. "Tout d'abord celle de M. Pepy, président de la SNCF depuis 2008, qui par ses choix de management semble avoir trop largement délaissé les questions de sécurité au bénéfice d'une politique centrée sur la communication et la libéralisation du rail voulue par l'Union européenne", affirme-t-elle, jugeant "nécessaire" sa démission.
Ensuite, poursuit la présidente du FN, le rapport "confirme les effets potentiellement dramatiques du désengagement de l'État et de la SNCF des grandes infrastructures de service public". "Cette politique de désengagement et de désinvestissement de l'État dans le service public, qui s'est par exemple traduite par la suppression entre 2000 et 2010 de 10 000 postes à SNCF Infra, filiale chargée des travaux de maintenance, a nécessairement des effets sur la sécurité des voyageurs et des personnels", ajoute-t-elle.
"L'État stratège doit cesser de se désinvestir"
Pour Marine Le Pen, "elle a été menée aussi bien par les gouvernements de gauche que de droite parce qu'il fallait comme d'habitude obéir aux injonctions d'une Union européenne occupée à liquider le service public à la française".
"L'État stratège doit cesser de se désinvestir du service public du rail. Il doit assurer l'égalité entre les Français, la modération des tarifs, la qualité du service et bien évidemment sa parfaite sécurité, n'en déplaise aux technocrates de l'Union européenne", conclut son communiqué.
La présidente du Front national a indiqué que l'accident ferroviaire justifiait la démission du président de la SNCF, coupable du désengagement du service public.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé samedi que l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) justifiait la démission du président de la SNCF, Guillaume Pepy, responsable comme l'État de s'être "désengagé" des infrastructures de service public.
Le rapport du BEA-TT publié vendredi sur le déraillement de train qui avait fait 7 morts le 12 juillet dernier "pointe une double responsabilité", déclare Marine Le Pen dans un communiqué. "Tout d'abord celle de M. Pepy, président de la SNCF depuis 2008, qui par ses choix de management semble avoir trop largement délaissé les questions de sécurité au bénéfice d'une politique centrée sur la communication et la libéralisation du rail voulue par l'Union européenne", affirme-t-elle, jugeant "nécessaire" sa démission.
Ensuite, poursuit la présidente du FN, le rapport "confirme les effets potentiellement dramatiques du désengagement de l'État et de la SNCF des grandes infrastructures de service public". "Cette politique de désengagement et de désinvestissement de l'État dans le service public, qui s'est par exemple traduite par la suppression entre 2000 et 2010 de 10 000 postes à SNCF Infra, filiale chargée des travaux de maintenance, a nécessairement des effets sur la sécurité des voyageurs et des personnels", ajoute-t-elle.
"L'État stratège doit cesser de se désinvestir"
Pour Marine Le Pen, "elle a été menée aussi bien par les gouvernements de gauche que de droite parce qu'il fallait comme d'habitude obéir aux injonctions d'une Union européenne occupée à liquider le service public à la française".
"L'État stratège doit cesser de se désinvestir du service public du rail. Il doit assurer l'égalité entre les Français, la modération des tarifs, la qualité du service et bien évidemment sa parfaite sécurité, n'en déplaise aux technocrates de l'Union européenne", conclut son communiqué.
Sujets similaires
» Guaino ne sait pas "où on va" . Au lendemain de la rentrée du gouvernement, le député UMP Henri Guaino a pointé du doigt vendredi la politique menée par le Premier ministre.
» Noyades d'étudiants: La consommation d'alcool montrée du doigt
» Accouchement dramatique sur l'A20 : les déserts médicaux pointés du doigt
» Royal pointe les erreurs du gouvernement
» Takieddine pointe les financements de Sarkozy
» Noyades d'étudiants: La consommation d'alcool montrée du doigt
» Accouchement dramatique sur l'A20 : les déserts médicaux pointés du doigt
» Royal pointe les erreurs du gouvernement
» Takieddine pointe les financements de Sarkozy
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum