Condamnés relâchés: Manuel Valls appelle le commandant de police
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Condamnés relâchés: Manuel Valls appelle le commandant de police
04.08.2013
Trois malfaiteurs, dont deux arrêtés jeudi à Dreux et condamnés à trois mois de prison ferme, n'ont pu être incarcérés à la prison de Chartres "pleine". Le ministre de l'Intérieur a téléphoné au fonctionnaire qui a révélé l'affaire.
Manuel Valls s'est intéressé de très près à l'affaire des condamnés relâchés faute de surpopulation carcérale à Chartres. Au point, selon Le Figaro ce dimanche, d'appeler personnellement l'adjoint de la circonscription de sécurité publique de Dreux qui a révélé l'affaire dans un rapport.
Le ministre de l'Intérieur "a téléphoné en direct, samedi après-midi, au commandant de police Yves Le Bourdonnec", écrit ainsi le quotidien qui y voit un "soutien". Avant son appel, le ministre a "pris ses renseignements sur le fonctionnaire", précise un syndicaliste Synergie au journal, décrivant un "professionnel reconnu et apprécié".
Cette décision est très étonnante
La veille, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'était dit "très surpris de cette décision et inquiet de ses conséquences", révélait son entourage. "Cette décision [est] très étonnante [et] va à l'encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l'Intérieur qui vise à accroitre le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peines".
La Garde des sceaux Christine Taubira a "demandé au parquet général de la cour d'appel de Versailles de bien vouloir lui rendre compte" de la décision et de s'expliquer.
Condamnés notamment pour "violence avec arme"
Arrêtés jeudi à Dreux, ces trois malfaiteurs -dont deux condamnés à trois mois de prison ferme- ont été relâchés par la justice. D'après Le Figaro, les trois hommes ont été condamnés pour "rébellion, violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et outrage" pour le premier, "violence avec arme" pour le second, enfin "inexécution d'une peine" travail d'intérêt général pour le troisième.
Dans le rapport, le policier note que l'officier de police judiciaire de permanence s'est vu signifier, par instruction verbale du substitut de permanence du parquet, de "libérer sans délai" les trois malfaiteurs, au prétexte que la maison d'arrêt de Chartres était "pleine".
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint début juillet un nouveau record à 68 569 pour 57 320 places.
Trois malfaiteurs, dont deux arrêtés jeudi à Dreux et condamnés à trois mois de prison ferme, n'ont pu être incarcérés à la prison de Chartres "pleine". Le ministre de l'Intérieur a téléphoné au fonctionnaire qui a révélé l'affaire.
Manuel Valls s'est intéressé de très près à l'affaire des condamnés relâchés faute de surpopulation carcérale à Chartres. Au point, selon Le Figaro ce dimanche, d'appeler personnellement l'adjoint de la circonscription de sécurité publique de Dreux qui a révélé l'affaire dans un rapport.
Le ministre de l'Intérieur "a téléphoné en direct, samedi après-midi, au commandant de police Yves Le Bourdonnec", écrit ainsi le quotidien qui y voit un "soutien". Avant son appel, le ministre a "pris ses renseignements sur le fonctionnaire", précise un syndicaliste Synergie au journal, décrivant un "professionnel reconnu et apprécié".
Cette décision est très étonnante
La veille, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'était dit "très surpris de cette décision et inquiet de ses conséquences", révélait son entourage. "Cette décision [est] très étonnante [et] va à l'encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l'Intérieur qui vise à accroitre le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peines".
La Garde des sceaux Christine Taubira a "demandé au parquet général de la cour d'appel de Versailles de bien vouloir lui rendre compte" de la décision et de s'expliquer.
Condamnés notamment pour "violence avec arme"
Arrêtés jeudi à Dreux, ces trois malfaiteurs -dont deux condamnés à trois mois de prison ferme- ont été relâchés par la justice. D'après Le Figaro, les trois hommes ont été condamnés pour "rébellion, violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et outrage" pour le premier, "violence avec arme" pour le second, enfin "inexécution d'une peine" travail d'intérêt général pour le troisième.
Dans le rapport, le policier note que l'officier de police judiciaire de permanence s'est vu signifier, par instruction verbale du substitut de permanence du parquet, de "libérer sans délai" les trois malfaiteurs, au prétexte que la maison d'arrêt de Chartres était "pleine".
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