Mali : la mort de l'otage Philippe Verdon «formellement confirmée» par l'Elysée
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Mali : la mort de l'otage Philippe Verdon «formellement confirmée» par l'Elysée
15.07.2013
Le président de la République confirme ce lundi soir la mort de l'otage français Philippe Verdon, enlevé au Mali en novembre 2011. «La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée, déclare François Hollande. «La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaitre les causes de son décès.
J'exprime à sa famille et à ses proches ma totale solidarité. Je partage l'indignation des Français et je rappelle que les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice.»
«Je mesure l'angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel, poursuit le président de la République, et je tiens à les assurer que le gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France.» Il souligne que «l'ensemble des services de l’État y travaillent constamment» et «qu'aucune piste n'est ignorée ou laissée de côté».
Une «très forte probabilité». C'est comme cela que le Quai d'Orsay avait qualifié dimanche soir les chances qu'un corps découvert début juillet dans le nord du Mali soit celui de l'otage français Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 par Aqmi . Des «vérifications complémentaires» sont en cours, avait toutefois fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
Le 7 juillet que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été informée de la découverte d'une dépouille susceptible d'être celle de Philippe Verdon. Un prélèvement génétique a été envoyé le lendemain en France, avaient révélé plus tôt dans la journée RTL et RFI..
Le décès de cet otage avait été annoncé en mars par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) mais jamais formellement confirmé par les autorités françaises. Celles-ci ne cachaient toutefois pas leur pessimisme... voire une certaine fatalité. «Nous avons hélas des informations les plus mauvaises sur Philippe Verdon (...) Hélas, tout indique qu'il serait mort il y a déjà plusieurs semaines», avait ainsi déclaré dans la matinée François Hollande, lors de son interview du 14 Juillet à l'Elysée.
Les autorités pessimistes
Le 19 mars, Aqmi avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté. Le quai d'Orsay n'a jamais confirmé, mais le 28 mars François Hollande déclarait que «des éléments conduisent à penser» que Philippe Verdon «pourrait être mort». Agé de 53 ans, Philippe Verdon souffrait en partant pour le Mali d'un ulcère et de tachycardie. «Pour nous, il est possible que Philippe soit mort à cause de ses pathologies et qu'AQMI s'en serve pour une mise en scène», avait déclaré en mars Pascal Lupart, qui dirige le comité de soutien de Philippe Verdon.
Dans une vidéo diffusée l'été dernier par le site mauritanien Sahara Medias, Philippe Verdon parlait de ses «conditions de vie difficiles» .
Lazarevic toujours détenu, tout comme 6 Français
Dans la nuit du 24 novembre 2011, Philippe Verdon et Serge Lazarevic avaient été enlevés dans leur hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Ils étaient en voyage d'affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, qui ont démenti tout lien avec des mercenaires ou des services secrets. Serge Lazarevic reste détenu par Aqmi.
Quatre autres Français, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Aqmi. Et à ces cinq otages s'ajoutent deux autres Français: Gilberto Rodriguez Leal, enlevé le 20 novembre 2012 au Mali, et Francis Collomp, enlevé le 19 décembre 2012 au Nigeria.
Le président de la République confirme ce lundi soir la mort de l'otage français Philippe Verdon, enlevé au Mali en novembre 2011. «La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée, déclare François Hollande. «La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaitre les causes de son décès.
J'exprime à sa famille et à ses proches ma totale solidarité. Je partage l'indignation des Français et je rappelle que les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice.»
«Je mesure l'angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel, poursuit le président de la République, et je tiens à les assurer que le gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France.» Il souligne que «l'ensemble des services de l’État y travaillent constamment» et «qu'aucune piste n'est ignorée ou laissée de côté».
Une «très forte probabilité». C'est comme cela que le Quai d'Orsay avait qualifié dimanche soir les chances qu'un corps découvert début juillet dans le nord du Mali soit celui de l'otage français Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 par Aqmi . Des «vérifications complémentaires» sont en cours, avait toutefois fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
Le 7 juillet que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été informée de la découverte d'une dépouille susceptible d'être celle de Philippe Verdon. Un prélèvement génétique a été envoyé le lendemain en France, avaient révélé plus tôt dans la journée RTL et RFI..
Le décès de cet otage avait été annoncé en mars par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) mais jamais formellement confirmé par les autorités françaises. Celles-ci ne cachaient toutefois pas leur pessimisme... voire une certaine fatalité. «Nous avons hélas des informations les plus mauvaises sur Philippe Verdon (...) Hélas, tout indique qu'il serait mort il y a déjà plusieurs semaines», avait ainsi déclaré dans la matinée François Hollande, lors de son interview du 14 Juillet à l'Elysée.
Les autorités pessimistes
Le 19 mars, Aqmi avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté. Le quai d'Orsay n'a jamais confirmé, mais le 28 mars François Hollande déclarait que «des éléments conduisent à penser» que Philippe Verdon «pourrait être mort». Agé de 53 ans, Philippe Verdon souffrait en partant pour le Mali d'un ulcère et de tachycardie. «Pour nous, il est possible que Philippe soit mort à cause de ses pathologies et qu'AQMI s'en serve pour une mise en scène», avait déclaré en mars Pascal Lupart, qui dirige le comité de soutien de Philippe Verdon.
Dans une vidéo diffusée l'été dernier par le site mauritanien Sahara Medias, Philippe Verdon parlait de ses «conditions de vie difficiles» .
Lazarevic toujours détenu, tout comme 6 Français
Dans la nuit du 24 novembre 2011, Philippe Verdon et Serge Lazarevic avaient été enlevés dans leur hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Ils étaient en voyage d'affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, qui ont démenti tout lien avec des mercenaires ou des services secrets. Serge Lazarevic reste détenu par Aqmi.
Quatre autres Français, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Aqmi. Et à ces cinq otages s'ajoutent deux autres Français: Gilberto Rodriguez Leal, enlevé le 20 novembre 2012 au Mali, et Francis Collomp, enlevé le 19 décembre 2012 au Nigeria.
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Philippe Verdon a été tué d'une balle dans la tête
18.07.2013
L'autopsie de l'otage français, dont le corps a été retrouvé au Mali, a permis de déterminer les causes de sa mort.
Par AFP
L’otage français Philippe Verdon, qui avait été enlevé en novembre 2011 par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et dont le corps a été retrouvé au début du mois dans le nord du Mali, a été assassiné d’une balle dans la tête, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
«Après rapatriement de la dépouille en France, l’autopsie pratiquée hier (mercredi) - 17 juillet 2013 - a été complétée aujourd’hui (jeudi) par un examen anthropologique toujours en cours qui permet dès à présent d’établir que Philippe Verdon est mort assassiné d’une balle dans la tête», a précisé le parquet.
Philippe Verdon avait été enlevé avec un autre Français, Serge Lazarevic, dans la nuit du 24 novembre 2011 dans un hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Le 19 mars, Aqmi avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté, mais Paris n’avait jamais confirmé. Son corps a été retrouvé dans la nuit du 6 au 7 juillet dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à proximité de Tessalit, dans le nord du Mali, selon le parquet. Le président François Hollande avait confirmé lundi sa mort.
«Exécuté parce qu'il était faible»
«Ils l’ont certainement exécuté parce qu’il était faible», a estimé le président du comité de soutien de Phiippe Verdon, Pascal Lupart, rappelant que l'otage souffrait d’un ulcère et de tachycardie au moment de son enlèvement et qu’il semblait déjà très affaibli sur une vidéo publiée l’été dernier dans laquelle il évoquait ses «conditions de vie difficiles».
«Cet assassinat, qui ajoute de la peine pour une famille déjà endeuillée», prouve que ces «chiens sont capables de mettre leurs menaces à exécution et donc de tuer froidement», a-t-il déclaré. «L’urgence a toujours été là mais nous pensons évidemment encore plus à nos autres otages aux mains des terroristes», a-t-il ajouté. Il a considéré que cette annonce «clôt définitivement la polémique sur le statut de Philippe Verdon». «Philippe était un civil qui est mort comme un combattant», a-t-il jugé.
Après l’enlèvement, Aqmi avait présenté Philippe Verdon et Serge Lazarevic, kidnappés en même temps, comme des agents du renseignement français. D’après leurs proches, ils étaient en voyage d’affaires et travaillaient sur un projet de cimenterie dans la région d’Hombori.
Après l’enlèvement des deux hommes en novembre 2011, une enquête préliminaire avait été ouverte pour enlèvement en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste.
L’autopsie ayant conclu à l’assassinat de Philippe Verdon, l’enquête a été élargie aux chefs «d’enlèvement et séquestration suivie de mort, en bande organisée, en lien avec une entreprise terroriste» et «assassinat en lien avec une entreprise terroriste», annonce le parquet. Quatre autres Français, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Aqmi.
Deux autres Français sont otages dans la région : Gilberto Rodriguez Leal, enlevé le 20 novembre 2012 au Mali, et Francis Collomp, enlevé le 19 décembre 2012 au Nigeria.
L'autopsie de l'otage français, dont le corps a été retrouvé au Mali, a permis de déterminer les causes de sa mort.
Par AFP
L’otage français Philippe Verdon, qui avait été enlevé en novembre 2011 par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et dont le corps a été retrouvé au début du mois dans le nord du Mali, a été assassiné d’une balle dans la tête, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
«Après rapatriement de la dépouille en France, l’autopsie pratiquée hier (mercredi) - 17 juillet 2013 - a été complétée aujourd’hui (jeudi) par un examen anthropologique toujours en cours qui permet dès à présent d’établir que Philippe Verdon est mort assassiné d’une balle dans la tête», a précisé le parquet.
Philippe Verdon avait été enlevé avec un autre Français, Serge Lazarevic, dans la nuit du 24 novembre 2011 dans un hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Le 19 mars, Aqmi avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté, mais Paris n’avait jamais confirmé. Son corps a été retrouvé dans la nuit du 6 au 7 juillet dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à proximité de Tessalit, dans le nord du Mali, selon le parquet. Le président François Hollande avait confirmé lundi sa mort.
«Exécuté parce qu'il était faible»
«Ils l’ont certainement exécuté parce qu’il était faible», a estimé le président du comité de soutien de Phiippe Verdon, Pascal Lupart, rappelant que l'otage souffrait d’un ulcère et de tachycardie au moment de son enlèvement et qu’il semblait déjà très affaibli sur une vidéo publiée l’été dernier dans laquelle il évoquait ses «conditions de vie difficiles».
«Cet assassinat, qui ajoute de la peine pour une famille déjà endeuillée», prouve que ces «chiens sont capables de mettre leurs menaces à exécution et donc de tuer froidement», a-t-il déclaré. «L’urgence a toujours été là mais nous pensons évidemment encore plus à nos autres otages aux mains des terroristes», a-t-il ajouté. Il a considéré que cette annonce «clôt définitivement la polémique sur le statut de Philippe Verdon». «Philippe était un civil qui est mort comme un combattant», a-t-il jugé.
Après l’enlèvement, Aqmi avait présenté Philippe Verdon et Serge Lazarevic, kidnappés en même temps, comme des agents du renseignement français. D’après leurs proches, ils étaient en voyage d’affaires et travaillaient sur un projet de cimenterie dans la région d’Hombori.
Après l’enlèvement des deux hommes en novembre 2011, une enquête préliminaire avait été ouverte pour enlèvement en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste.
L’autopsie ayant conclu à l’assassinat de Philippe Verdon, l’enquête a été élargie aux chefs «d’enlèvement et séquestration suivie de mort, en bande organisée, en lien avec une entreprise terroriste» et «assassinat en lien avec une entreprise terroriste», annonce le parquet. Quatre autres Français, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Aqmi.
Deux autres Français sont otages dans la région : Gilberto Rodriguez Leal, enlevé le 20 novembre 2012 au Mali, et Francis Collomp, enlevé le 19 décembre 2012 au Nigeria.
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