Mali: prudence et incertitudes après l'annonce de la mort d'Abou Zeib
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Mali: prudence et incertitudes après l'annonce de la mort d'Abou Zeib
L'arme présentée par les militaires français est bien celle du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Mais le corps présenté comme celui d'Abou Zeib n'a pas été identifié. Et Paris se refuse toujours à confirmer la mort du djihadiste.
Vendredi, le président tchadien Idriss Déby a annoncé la mort de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors de combats au nord du Mali. Mais depuis, les incertitudes se multiplient: Paris n'a pas confirmé le décès et le corps, présenté comme celui du chef d'Aqmi, n'a pas été identifié... L'Express fait le point.
Le Tchad confirme la mort d'Abou Zeib...
Deux sources ont confirmé le décès du chef d'Aqmi. Vendredi, le président tchadien Idriss Déby a déclaré: "Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est la première fois qu'il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid."
La chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, a relayé la même information. Selon ses sources, Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Citant des "sources sécuritaires", le site en ligne d'Ennahar a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps "de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid".
Si les États-Unis jugent "très crédibles" ces informations, Paris n'a pour l'instant pas confirmé.
"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée "sans doute" dans sa dernière phase, "sûrement la plus délicate".
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a invité à faire preuve d'"une extrême prudence". "C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle."
> Voir aussi notre infographie: La carte des opérations dans le Nord Mali
Seule l'arme a été identifiée
Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, a rapporté ce samedi le journal algérien El-Khabar.
"Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle", a précisé le journal arabophone.
Ces officiers qui "traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi", a ajouté El-Khabar.
La mort du djihadiste reste "hypothétique" tant qu'elle n'est pas confirmée par un réseau islamiste, juge Matthieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2.
Pour d'autres experts, la confirmation de la mort d'Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN, pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille.
Vendredi, le président tchadien Idriss Déby a annoncé la mort de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors de combats au nord du Mali. Mais depuis, les incertitudes se multiplient: Paris n'a pas confirmé le décès et le corps, présenté comme celui du chef d'Aqmi, n'a pas été identifié... L'Express fait le point.
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Deux sources ont confirmé le décès du chef d'Aqmi. Vendredi, le président tchadien Idriss Déby a déclaré: "Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est la première fois qu'il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid."
La chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, a relayé la même information. Selon ses sources, Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Citant des "sources sécuritaires", le site en ligne d'Ennahar a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps "de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid".
Si les États-Unis jugent "très crédibles" ces informations, Paris n'a pour l'instant pas confirmé.
"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée "sans doute" dans sa dernière phase, "sûrement la plus délicate".
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a invité à faire preuve d'"une extrême prudence". "C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle."
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Seule l'arme a été identifiée
Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, a rapporté ce samedi le journal algérien El-Khabar.
"Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle", a précisé le journal arabophone.
Ces officiers qui "traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi", a ajouté El-Khabar.
La mort du djihadiste reste "hypothétique" tant qu'elle n'est pas confirmée par un réseau islamiste, juge Matthieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2.
Pour d'autres experts, la confirmation de la mort d'Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN, pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille.
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