Espionnage : la France demande des explications aux États-Unis La National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne, selon un magazine allemand
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Espionnage : la France demande des explications aux États-Unis La National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne, selon un magazine allemand
30.06.2013
"La France a demandé aujourd'hui des explications aux autorités américaines au sujet des informations dévoilées par l'hebdomadaire allemand Des Spiegel selon lesquelles la National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne", a indiqué Laurent Fabius dans un communiqué. "Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables", ajoute le chef de la diplomatie française.
L'eurodéputée Rachida Dati, vice-présidente de l'UMP, a qualifié d'"extrêmement choquantes" les informations de la presse allemande sur un espionnage par l'agence nationale de sécurité américaine (NSA) "jusque dans les bâtiments officiels de l'Union européenne". "Si elles s'avéraient exactes, ces nouvelles révélations menaceraient le lien de confiance indispensable qui existait jusqu'à maintenant entre l'Europe et les États-Unis", affirme l'ancienne ministre de la Justice dimanche.
La NSA a espionné Bruxelles dès 2003
Selon Der Spiegel, les experts en sécurité de l'UE avaient découvert, il y a "plus de cinq ans", un système d'écoutes sur le réseau téléphonique et internet du principal siège du Conseil de l'Union européenne et qui remontait jusqu'au quartier général de l'Otan dans la banlieue de Bruxelles.
En 2003, l'UE avait effectivement confirmé la découverte d'un système d'écoutes téléphoniques des bureaux de plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Autriche et l'Italie. Ces micros auraient été placés dans des cabines de traducteurs lors de la construction du bâtiment accueillant le conseil des ministres de l'UE à Bruxelles, en 1993 et 94, et il est donc difficile de savoir s'il s'agit de cette affaire dont parle l'article du Spiegel.
"La France a demandé aujourd'hui des explications aux autorités américaines au sujet des informations dévoilées par l'hebdomadaire allemand Des Spiegel selon lesquelles la National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne", a indiqué Laurent Fabius dans un communiqué. "Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables", ajoute le chef de la diplomatie française.
L'eurodéputée Rachida Dati, vice-présidente de l'UMP, a qualifié d'"extrêmement choquantes" les informations de la presse allemande sur un espionnage par l'agence nationale de sécurité américaine (NSA) "jusque dans les bâtiments officiels de l'Union européenne". "Si elles s'avéraient exactes, ces nouvelles révélations menaceraient le lien de confiance indispensable qui existait jusqu'à maintenant entre l'Europe et les États-Unis", affirme l'ancienne ministre de la Justice dimanche.
La NSA a espionné Bruxelles dès 2003
Selon Der Spiegel, les experts en sécurité de l'UE avaient découvert, il y a "plus de cinq ans", un système d'écoutes sur le réseau téléphonique et internet du principal siège du Conseil de l'Union européenne et qui remontait jusqu'au quartier général de l'Otan dans la banlieue de Bruxelles.
En 2003, l'UE avait effectivement confirmé la découverte d'un système d'écoutes téléphoniques des bureaux de plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Autriche et l'Italie. Ces micros auraient été placés dans des cabines de traducteurs lors de la construction du bâtiment accueillant le conseil des ministres de l'UE à Bruxelles, en 1993 et 94, et il est donc difficile de savoir s'il s'agit de cette affaire dont parle l'article du Spiegel.
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Prism : la Russie n’a pas reçu de demande d’asile de Snowden
13.07.2013
Snowden pourrait rester en Russie s’il « renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains... », a déclaré vendredi le porte-parole de Vladimir Poutine. Mais la Russie assure ne pas avoir reçu de demande d’asile de Snowden.
L’ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden peut rester en Russie... s’il cesse ses activités contre les Etats-Unis, estime le porte-parole du Kremlin. « Snowden pourrait théoriquement rester en Russie si, premièrement, il renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains, et, deuxièmement, si lui-même le souhaite », a déclaré vendredi après-midi Dmitri Peskov, à l’agence Interfax.
Selon l’avocat Guenri Reznik, un ténor du barreau de Moscou connu pour ses positions de défense des droits de l’homme, l’informaticien aurait accepté ces conditions, mais il n’exclue pas de se rendre ensuite en Amérique latine. « Je demande votre aide [...] pour pouvoir me rendre en toute sécurité en Amérique latine et je demande l’asile politique en Russie en attendant que mon voyage soit possible en toute légalité », a fait savoir Snowden dans un communiqué publié vendredi après-midi depuis l’aéroport de Moscou, à l’issue d’une rencontre avec des défenseurs russes des droits de l’homme.
« Nous ne sommes pas en contact avec Snowden », a fait savoir Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse lors d’un déplacement au Kirghizistan. Comme l’a rappelé le ministre, le droit russe prévoit que tout demandeur d’asile doit d’abord saisir le Service fédéral de l’immigration.
Le directeur de cette administration, Konstantin Romodanovski, a précisé samedi qu’aucune demande émanant d’Edward Snowden n’avait été enregistrée.
Washington met en garde Moscou
Les États-Unis ont appelé vendredi la Russie à ne pas offrir une « tribune de propagande » à l’ex-consultant du renseignement Edward Snowden en l’autorisant à rester sur son territoire, un sujet sur lequel Barack Obama et Vladimir Poutine devaient s’entretenir dans la journée. « Fournir une plateforme de propagande à M. Snowden irait à l’encontre des déclarations précédentes du gouvernement russe sur la neutralité de la Russie », a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.
« Ce serait aussi incompatible avec les garanties russes selon lesquelles (Moscou) ne veut pas que M. Snowden nuise davantage aux intérêts américains », a insisté le porte-parole, renouvelant l’appel des Etats-Unis à la Russie d’expulser l’informaticien de 30 ans afin qu’il puisse être ramené sur le sol américain et être jugé pour avoir révélé des secrets relevant de la sécurité nationale.
Silencieux depuis son départ de Honk Kong le 23 juin dernier, Edward Snowden, l’ « espion » qui fait trembler l’administration Obama , a rencontré vendredi des avocats et défenseurs des droits de l’homme. D’après Me Reznik, le courrier électronique qu’il a reçu comme invitation faisait état de la volonté de Snowden de « faire une déclaration accusant les Etats-Unis de violer le droit international ». Edward Snowden « a l’intention de dire ce qu’il pense de la campagne de persécution obsessionnelle menée contre lui par l’administration des Etats-Unis, qui met en danger les passagers de vols partant pour l’Amérique latine », a indiqué une source aéroportuaire citée par l’agence Interfax.
Les Etats-Unis « très déçus » par Pékin
Les autorités américaines avaient affirmé jeudi, au terme d’une rencontre annuelle avec la Chine, être « très déçus » que Pékin ne leur ait pas livré Edward Snowden. Le secrétaire d’Etat adjoint William Burns a soutenu, lors d’une conférence de presse avec des responsables chinois, que la gestion du dossier par Pékin n’était « pas cohérente » avec les appels récents à une meilleure coopération entre les deux pays. William Burns a rappelé que Washington et Pékin s’étaient mis d’accord, lors d’une rencontre de leurs présidents respectifs en Californie le mois dernier, pour travailler de manière rapprochée. « La gestion de ce dossier n’a pas été cohérente avec l’esprit de Sunnylands », la propriété où s’étaient rencontrés les présidents chinois et américain début juin, a ajouté William Burns.
Recherché pour espionnage par les États-Unis, Edward Snowden, ex-consultant de l’Agence de sécurité nationale (NSA) à l’origine de révélations sur de vastes programmes de surveillance américains, est réfugié depuis le 23 juin dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, son passeport américain ayant été invalidé par Washington.
Snowden pourrait rester en Russie s’il « renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains... », a déclaré vendredi le porte-parole de Vladimir Poutine. Mais la Russie assure ne pas avoir reçu de demande d’asile de Snowden.
L’ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden peut rester en Russie... s’il cesse ses activités contre les Etats-Unis, estime le porte-parole du Kremlin. « Snowden pourrait théoriquement rester en Russie si, premièrement, il renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains, et, deuxièmement, si lui-même le souhaite », a déclaré vendredi après-midi Dmitri Peskov, à l’agence Interfax.
Selon l’avocat Guenri Reznik, un ténor du barreau de Moscou connu pour ses positions de défense des droits de l’homme, l’informaticien aurait accepté ces conditions, mais il n’exclue pas de se rendre ensuite en Amérique latine. « Je demande votre aide [...] pour pouvoir me rendre en toute sécurité en Amérique latine et je demande l’asile politique en Russie en attendant que mon voyage soit possible en toute légalité », a fait savoir Snowden dans un communiqué publié vendredi après-midi depuis l’aéroport de Moscou, à l’issue d’une rencontre avec des défenseurs russes des droits de l’homme.
« Nous ne sommes pas en contact avec Snowden », a fait savoir Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse lors d’un déplacement au Kirghizistan. Comme l’a rappelé le ministre, le droit russe prévoit que tout demandeur d’asile doit d’abord saisir le Service fédéral de l’immigration.
Le directeur de cette administration, Konstantin Romodanovski, a précisé samedi qu’aucune demande émanant d’Edward Snowden n’avait été enregistrée.
Washington met en garde Moscou
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« Ce serait aussi incompatible avec les garanties russes selon lesquelles (Moscou) ne veut pas que M. Snowden nuise davantage aux intérêts américains », a insisté le porte-parole, renouvelant l’appel des Etats-Unis à la Russie d’expulser l’informaticien de 30 ans afin qu’il puisse être ramené sur le sol américain et être jugé pour avoir révélé des secrets relevant de la sécurité nationale.
Silencieux depuis son départ de Honk Kong le 23 juin dernier, Edward Snowden, l’ « espion » qui fait trembler l’administration Obama , a rencontré vendredi des avocats et défenseurs des droits de l’homme. D’après Me Reznik, le courrier électronique qu’il a reçu comme invitation faisait état de la volonté de Snowden de « faire une déclaration accusant les Etats-Unis de violer le droit international ». Edward Snowden « a l’intention de dire ce qu’il pense de la campagne de persécution obsessionnelle menée contre lui par l’administration des Etats-Unis, qui met en danger les passagers de vols partant pour l’Amérique latine », a indiqué une source aéroportuaire citée par l’agence Interfax.
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