Syrie : Assad accuse Londres de vouloir armer les «terroristes»
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Syrie : Assad accuse Londres de vouloir armer les «terroristes»
Il refuse de démissionner, se dit prêt à discuter avec l'opposition sous conditions, et s'en prend au Royaume-Uni. Dans une interview au Sunday Times publiée dimanche, le président syrien, Bachar al-Assad,
«Comment peut-on s'attendre à ce qu'ils (le gouvernement britannique) réduisent la violence alors qu'ils veulent envoyer du matériel militaire aux terroristes et n'essaient pas de faciliter le dialogue entre Syriens», affirme le dirigeant syrien dans un entretien à l'hebdomadaire britannique, enregistré en vidéo.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé le 18 février de prolonger le régime de sanctions contre la Syrie et d'autoriser un soutien plus important à l'opposition, mais sans se prononcer sur une levée de l'embargo sur les armes. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, avait plaidé pour une levée de cet embargo «afin que nous puissions fournir un large soutien à la Coalition nationale» de l'opposition syrienne.
Le président syrien attaque avec virulence le gouvernement de Cameron, sont la «rhétorique creuse et immature ne fait que souligner (une) tradition d'hégémonie agressive».
Assad n'envisage pas de partir
Dans cette interview, Assad affirme être prêt à entamer des discussions avec des représentants de l'opposition, mais pose ses conditions. Il exclut de parler aux «terroristes» armés. «Nous sommes prêts à négocier avec tout le monde, y compris des militants qui déposent les armes», assure Bachar al-Assad lors de cette interview, enregistrée la semaine dernière à sa résidence à Damas.
Fin février, lors d'une visite à Moscou, son ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem s'était pour la première fois dit prêt au dialogue avec les rebelles armés pour mettre fin au conflit qui, selon l'ONU, a tué plus de 70000 personnes en deux ans. La Russie avait pressé à cette occasion l'opposition et le régime d'entamer un dialogue.
Mais l'opposition politique maintient que tout dialogue doit nécessairement aboutir au départ du président Assad. Le dirigeant syrien a une nouvelle fois exclu de quitter le pouvoir et de s'exiler. «Aucun patriote ne peut penser à vivre en dehors de son pays», explique-t-il. Quitter le pouvoir ne résoudrait pas la crise actuelle en Syrie, selon lui. «C'est clairement absurde, comme en témoignent les récents précédents en Libye, au Yémen et en Egypte».
Signe qu'Assad n'envisage pas de partir, l'Iran, allié régional de la Syrie, l'a présenté samedi comme le président légitime, annonçant sa participation à l'élection présidentielle de 2014. Les Occidentaux, plusieurs pays arabes, la Turquie ainsi que l'opposition syrienne appellent à un départ de M. Assad du pouvoir, ce qu'il a jusqu'à présent toujours refusé.
L'ONU prête à «faciliter un dialogue» en Syrie
De son côté, l'ONU est prête à «faciliter un dialogue entre une délégation solide et représentative de l'opposition et une délégation du gouvernement syrien crédible et habilitée» à discuter, selon un compte-rendu de la rencontre samedi en Suisse entre le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
La France aussi privilégie le dialogue. La semaine dernière, François Hollande a évoqué lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Moscou,la possibilité d'une résolution politique du conflit syrien dans les prochaines semaines, prônant un dialogue entre l'opposition et une partie «acceptable» du régime au pouvoir.
«Comment peut-on s'attendre à ce qu'ils (le gouvernement britannique) réduisent la violence alors qu'ils veulent envoyer du matériel militaire aux terroristes et n'essaient pas de faciliter le dialogue entre Syriens», affirme le dirigeant syrien dans un entretien à l'hebdomadaire britannique, enregistré en vidéo.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé le 18 février de prolonger le régime de sanctions contre la Syrie et d'autoriser un soutien plus important à l'opposition, mais sans se prononcer sur une levée de l'embargo sur les armes. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, avait plaidé pour une levée de cet embargo «afin que nous puissions fournir un large soutien à la Coalition nationale» de l'opposition syrienne.
Le président syrien attaque avec virulence le gouvernement de Cameron, sont la «rhétorique creuse et immature ne fait que souligner (une) tradition d'hégémonie agressive».
Assad n'envisage pas de partir
Dans cette interview, Assad affirme être prêt à entamer des discussions avec des représentants de l'opposition, mais pose ses conditions. Il exclut de parler aux «terroristes» armés. «Nous sommes prêts à négocier avec tout le monde, y compris des militants qui déposent les armes», assure Bachar al-Assad lors de cette interview, enregistrée la semaine dernière à sa résidence à Damas.
Fin février, lors d'une visite à Moscou, son ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem s'était pour la première fois dit prêt au dialogue avec les rebelles armés pour mettre fin au conflit qui, selon l'ONU, a tué plus de 70000 personnes en deux ans. La Russie avait pressé à cette occasion l'opposition et le régime d'entamer un dialogue.
Mais l'opposition politique maintient que tout dialogue doit nécessairement aboutir au départ du président Assad. Le dirigeant syrien a une nouvelle fois exclu de quitter le pouvoir et de s'exiler. «Aucun patriote ne peut penser à vivre en dehors de son pays», explique-t-il. Quitter le pouvoir ne résoudrait pas la crise actuelle en Syrie, selon lui. «C'est clairement absurde, comme en témoignent les récents précédents en Libye, au Yémen et en Egypte».
Signe qu'Assad n'envisage pas de partir, l'Iran, allié régional de la Syrie, l'a présenté samedi comme le président légitime, annonçant sa participation à l'élection présidentielle de 2014. Les Occidentaux, plusieurs pays arabes, la Turquie ainsi que l'opposition syrienne appellent à un départ de M. Assad du pouvoir, ce qu'il a jusqu'à présent toujours refusé.
L'ONU prête à «faciliter un dialogue» en Syrie
De son côté, l'ONU est prête à «faciliter un dialogue entre une délégation solide et représentative de l'opposition et une délégation du gouvernement syrien crédible et habilitée» à discuter, selon un compte-rendu de la rencontre samedi en Suisse entre le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
La France aussi privilégie le dialogue. La semaine dernière, François Hollande a évoqué lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Moscou,la possibilité d'une résolution politique du conflit syrien dans les prochaines semaines, prônant un dialogue entre l'opposition et une partie «acceptable» du régime au pouvoir.
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