Le tribunal administratif de Paris a remis en cause les opérations de prévention et de sensibilisation de SOS homophobie dans les établissements scolaires. Il a annulé son agrément national.
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Le tribunal administratif de Paris a remis en cause les opérations de prévention et de sensibilisation de SOS homophobie dans les établissements scolaires. Il a annulé son agrément national.
SOS homophobie, persona non grata en classe. Le tribunal administratif de Paris a en effet décidé le 23 novembre dernier d'annuler l'agrément ministériel de l'Education nationale dont elle bénéficiait depuis 2009 pour cinq années en tant qu'association éducative complémentaire de l'enseignement public.
En cause, un document de travail "insuffisamment nuancé", selon la confédération nationale des associations des familles catholiques (CNAFC), qui avait engagé en 2009 "une démarche contentieuse" visant le ministère. Selon elle, le tribunal a motivé sa décision en prenant connaissance du "module de sensibilisation" qui porte atteinte au "principe de neutralité" qui s'impose aux associations intervenant dans les établissements scolaires.
"Une décision qui donne raison aux homophobes"
La principale intéressée voit dans cette décision "un coup porté à la lutte contre l’homophobie". "En cette période tumultueuse où les paroles d’exclusion sont légion, dans un climat terriblement hostile à l’égalité des droits (…), cette décision tombe mal et semble donner raison aux homophobes", poursuit SOS homophobie.
L'association pourra continuer ses interventions dans les collèges et les lycées mais uniquement à la demande des chefs d'établissements. Sur l'année scolaire 2011-2012, 12.000 établissements français répartis sur 533 classes avaient été sensibilisés par l'association. A ce titre, elle rappelle qu'en décembre 2011, l'Institut National de Veille Sanitaire a mis en garde contre le surrisque de suicide chez les adolescents homosexuels, en soulignant l’homophobie qu’ils subissent au quotidien comme facteur de risque.
SOS homophobie a dénoncé par ailleurs "l'indécence hypocrite" de la CNAFC qui soutient "l’opportunité et la nécessité de lutter contre l’homophobie" et dans le même temps "intente une action pour entraver sa prévention." Comme le rappelle RTL, le document n'était pas distribué dans les 500 classes fréquentées par l'association catholique. Contacté par Metro ce mardi, le ministère de l'Education nationale n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations
En cause, un document de travail "insuffisamment nuancé", selon la confédération nationale des associations des familles catholiques (CNAFC), qui avait engagé en 2009 "une démarche contentieuse" visant le ministère. Selon elle, le tribunal a motivé sa décision en prenant connaissance du "module de sensibilisation" qui porte atteinte au "principe de neutralité" qui s'impose aux associations intervenant dans les établissements scolaires.
"Une décision qui donne raison aux homophobes"
La principale intéressée voit dans cette décision "un coup porté à la lutte contre l’homophobie". "En cette période tumultueuse où les paroles d’exclusion sont légion, dans un climat terriblement hostile à l’égalité des droits (…), cette décision tombe mal et semble donner raison aux homophobes", poursuit SOS homophobie.
L'association pourra continuer ses interventions dans les collèges et les lycées mais uniquement à la demande des chefs d'établissements. Sur l'année scolaire 2011-2012, 12.000 établissements français répartis sur 533 classes avaient été sensibilisés par l'association. A ce titre, elle rappelle qu'en décembre 2011, l'Institut National de Veille Sanitaire a mis en garde contre le surrisque de suicide chez les adolescents homosexuels, en soulignant l’homophobie qu’ils subissent au quotidien comme facteur de risque.
SOS homophobie a dénoncé par ailleurs "l'indécence hypocrite" de la CNAFC qui soutient "l’opportunité et la nécessité de lutter contre l’homophobie" et dans le même temps "intente une action pour entraver sa prévention." Comme le rappelle RTL, le document n'était pas distribué dans les 500 classes fréquentées par l'association catholique. Contacté par Metro ce mardi, le ministère de l'Education nationale n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations
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