Elections USA 2012 : Obama face au casse-tête d'un Congrès toujours divisé
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Elections USA 2012 : Obama face au casse-tête d'un Congrès toujours divisé
A peine réélu, le président américain s'est entretenu avec les chefs des partis au Congrès. Objectif : mettre de côté les divergences passées afin de sortir de la crise. Un appel entendu par les Républicains qui se sont dits "prêts" à travailler avec lui".
Le président n'est pas le seul à s'être mis en danger face aux électeurs. Ce 6 novembre, les Américains ont aussi élu de nouveaux représentants au Congrès. Une élection au résultat finalement sans surprise puis les démocrates sont restés majoritaires au Sénat et les Républicains à la Chambre des représentants. C'est dans cette configuration, qui restera en place jusqu'en janvier 2015, que les Etats-Unis avaient connu d'intenses situations de blocage lors du premier mandat de Barack Obama. L'année 2011 avait ainsi failli déboucher sur une grave crise budgétaire voire institutionnelle, les républicains refusant d'inclure des hausses d'impôts dans tout accord tandis qu'Obama souhaitait faire payer davantage les plus aisés.
Afin de démarrer son second mandat sous les meilleures auspices, le président américain, à peine sa réélection officielle, a tenu à s'entretenir avec les chefs des partis au Congrès. Dans la nuit de mardi à mercredi, il a ainsi téléphoné au président (républicain) de la Chambre, Johen Boehner, au chef de la majorité (démocrate) au Sénat Harry Reid, au chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnelle et à la dirigeante de la minorité démocrate à la Chambre Nancy Pelosi. Il s'agissait pour lui d'évoquer "le programme législatif jusqu'à la fin de l'année", le nouveau Congrès ne prenant ses fonctions que début 2013. Lors de ces conversations, "le président a réaffirmé son engagement à trouver des solutions soutenues par les deux partis pour réduire notre déficit de façon équilibrée, réduire les impôts de la classe moyenne et des PME, ainsi que créer des emplois", a indiqué une source à la Maison Blanche. Car la priorité doit être donnée aux "intérêts des Américains" et à "l'économie du pays", confrontée à une dette abyssale.
"Nous voulons que vous réussissiez"
Un message reçu cinq sur cinq par les élus républicains à la Chambre des représentants. Ils se sont dits, mercredi soir, "prêts à travailler" avec le président Obama pour "faire ce qui est bon pour notre pays". Parmi les défis que démocrates et républicains devront relever ensemble, figure le "mur budgétaire". Car sans accord au Congrès, les Etats-Unis seront soumis dès 2013 à une cure de rigueur forcée marquée par une hausse des impôts et des coupes sombres dans les dépenses publiques, menaçant de faire replonger le pays en récession. "Ce que nous pouvons faire, c'est éviter le mur budgétaire en posant les bases des grands remèdes qui devront être déployés en 2013 pour commencer à régler ce problème", a déclaré John Boehner, chef de file des républicains à la Chambre des représentants, sans donner plus de précisions.
"Cela va prendre du temps" mais "nous voulons que réussissiez", a-t-il lancé à l'adresse d'Obama. Il a même esquissé un début d'accord sur une possible augmentation des "ressources" de l'Etat, qui passerait pas la suppression de certaines niches fiscales. "Les républicains ont exprimé leur volonté d'accepter une hausse des ressources (de l'Etat) à condition qu'elles proviennent de la croissance et des réformes. Commençons la discussion sur ces bases", a-t-il ajouté, encore une fois sans donner plus de précision. Mais en ayant lancé une première piste de travail.
Le président n'est pas le seul à s'être mis en danger face aux électeurs. Ce 6 novembre, les Américains ont aussi élu de nouveaux représentants au Congrès. Une élection au résultat finalement sans surprise puis les démocrates sont restés majoritaires au Sénat et les Républicains à la Chambre des représentants. C'est dans cette configuration, qui restera en place jusqu'en janvier 2015, que les Etats-Unis avaient connu d'intenses situations de blocage lors du premier mandat de Barack Obama. L'année 2011 avait ainsi failli déboucher sur une grave crise budgétaire voire institutionnelle, les républicains refusant d'inclure des hausses d'impôts dans tout accord tandis qu'Obama souhaitait faire payer davantage les plus aisés.
Afin de démarrer son second mandat sous les meilleures auspices, le président américain, à peine sa réélection officielle, a tenu à s'entretenir avec les chefs des partis au Congrès. Dans la nuit de mardi à mercredi, il a ainsi téléphoné au président (républicain) de la Chambre, Johen Boehner, au chef de la majorité (démocrate) au Sénat Harry Reid, au chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnelle et à la dirigeante de la minorité démocrate à la Chambre Nancy Pelosi. Il s'agissait pour lui d'évoquer "le programme législatif jusqu'à la fin de l'année", le nouveau Congrès ne prenant ses fonctions que début 2013. Lors de ces conversations, "le président a réaffirmé son engagement à trouver des solutions soutenues par les deux partis pour réduire notre déficit de façon équilibrée, réduire les impôts de la classe moyenne et des PME, ainsi que créer des emplois", a indiqué une source à la Maison Blanche. Car la priorité doit être donnée aux "intérêts des Américains" et à "l'économie du pays", confrontée à une dette abyssale.
"Nous voulons que vous réussissiez"
Un message reçu cinq sur cinq par les élus républicains à la Chambre des représentants. Ils se sont dits, mercredi soir, "prêts à travailler" avec le président Obama pour "faire ce qui est bon pour notre pays". Parmi les défis que démocrates et républicains devront relever ensemble, figure le "mur budgétaire". Car sans accord au Congrès, les Etats-Unis seront soumis dès 2013 à une cure de rigueur forcée marquée par une hausse des impôts et des coupes sombres dans les dépenses publiques, menaçant de faire replonger le pays en récession. "Ce que nous pouvons faire, c'est éviter le mur budgétaire en posant les bases des grands remèdes qui devront être déployés en 2013 pour commencer à régler ce problème", a déclaré John Boehner, chef de file des républicains à la Chambre des représentants, sans donner plus de précisions.
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