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Ayrault n'écarte pas un retour aux 39 heures

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Ayrault n'écarte pas un retour aux 39 heures Empty Ayrault n'écarte pas un retour aux 39 heures

Message par tisiphoné Mar 30 Oct - 8:41

Un retour à la semaine de 39 heures, et donc la suppression de fait d’une réforme emblématique de la gauche comme les 35 heures, n’est «pas un sujet tabou», affirme mardi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui assure n'être «pas impressionné» par les critiques qui l’assaillent. Dans un entretien avec des lecteurs du Parisien/Aujourd’hui en France, le chef du gouvernement admet que le retour aux «39 heures payées 39» est un thème qui «fera débat». «Mais pourquoi pas. Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique», ajoute-t-il.

«La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur», explique Jean-Marc Ayrault, qui se fera remettre le 5 novembre par Louis Gallois un rapport très attendu sur la compétitivité. Des articles de presse avaient affirmé le 25 octobre que ce rapport allait préconiser la suppression des 35 heures, instaurées par le gouvernement Jospin à la fin des années 1990. Ce qui avait été démenti par les services de Louis Gallois.

Alors qu’il est la cible de critiques répétées depuis quelques semaines dans les médias ou la classe politique, y compris à gauche, Jean-Marc Ayrault réaffirme qu’il n’est «pas impressionné». «Si je l'étais, il faudrait que j’arrête tout de suite. Quand je retrouve mes électeurs, qui ne sont pas dans le microcosme, ils me disent : "Tenez bon". Cela me donne du moral», poursuit-il.

Comme on lui demande s’il a des regrets depuis son arrivée à Matignon en mai, le Premier ministre répond : «Oui, de ne pas avoir assez expliqué la situation du pays. De ne pas l’avoir dit assez fort». «J’ai relu ma déclaration de politique générale du 3 juillet devant l’Assemblée nationale. J’ai dit que la situation était grave, mais je n’ai pas le sentiment que ça ait imprimé suffisamment. Je prends ma part de responsabilité», affirme-t-il.
«Certains déséquilibres» dans la TVA restauration

Il cite Pierre Mendès-France comme un «modèle» de l’action qu’il doit mener en tant que Premier ministre. Résistant, plusieurs fois ministre sous la IVe République, président du Conseil de juin 1954 à février 1955, cette figure de la gauche modérée «disait : "Gouverner, c’est choisir"», répond le chef du gouvernement à qui cette référence «donne du courage et de la force».

Parmi les sujets sensibles figure la TVA dans la restauration. La TVA réduite au restaurant est dispendieuse et inefficace, selon un rapport parlementaire qui recommande au gouvernement de supprimer cet avantage hérité de l’ancienne majorité, au grand dam des professionnels qui ne veulent pas céder sur ce taux intermédiaire de 7%. «L’affaire n’est pas tranchée», prévient le Premier ministre dans Le Parisien. «J’ai cru comprendre qu’il y avait certains déséquilibres à corriger», relève-t-il toutefois. «Et je rappelle que baisser la TVA, ça coûte de l’argent aux finances publiques. Les contribuables payent», fait valoir Jean-Marc Ayrault.

Parmi les autres sujets abordés avec les lecteurs du quotidien populaire, le chef du gouvernement assure que «des contrôles» sont exercés sur le fonds franco-qatari doté de 100 millions d’euros destiné à soutenir des projets de développement économique dans l’hexagone. «D’autres fonds existent avec d’autres pays. En revanche, ce que nous refusons c’est toute utilisation de type communautariste», prévient-il.

Enfin, Jean-Marc Ayrault assure qu’il ne serait pas «choqué» par l'éventuelle présence de policiers ou de détecteurs de métaux à l’entrée des établissements afin de lutter contre la violence à l'école. «Face aux incursions dans les écoles, de bandes extérieures ou de trafic, il ne faut pas avoir peur de prendre des mesures», continue-t-il, «il ne faut pas être naïf».
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