Mort d'Erane et Andy : les enquêteurs n'écartent aucune hypothèse
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Mort d'Erane et Andy : les enquêteurs n'écartent aucune hypothèse
Le procureur de Bordeaux, Claude Laplaud, a déclaré mardi que toutes les hypothèses restaient ouvertes, y compris «la thèse criminelle», au sujet des causes de la mort des deux enfants disparus samedi et retrouvés dans la piscine de la maison d'Eysines (Gironde) où leur absence avait été constatée.
«Nous avons découvert les corps des deux jeunes enfants dans la piscine de la maison où ils se trouvaient samedi en compagnie de leur famille», avant que leur disparition soit rapportée, a déclaré Claude Laplaud à Eysines. Sur les causes du drame, «on peut tout imaginer», a-t-il dit en précisant que «la thèse criminelle n'est pas exclue». Il a indiqué que la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) était saisie et que les autopsies qui seront réalisées dans l'après-midi seraient déterminantes.
Une autopsie pour déterminer les causes de la mort
Grâce à ces autopsies les enquêteurs pourront sans doute déterminer si les deux enfants, qui ont été retrouvés vêtus, «sont morts par noyage». Elle permettra donc aussi d'aider la police à déterminer s'ils ont été victimes d'un accident, ou d'un acte criminel.
Selon le procureur les corps des deux garçonnets âgés de sept ans ont été découverts vers 9h15 dans cette piscine qui n'était pas en service, située à l'arrière de la maison et remplie d'une «eau saumâtre». «La piscine apparemment avait été inspectée», a-t-il déclaré en évoquant des vérifications par les occupants de la maison et des enquêteurs, au moins visuelles.
La piscine est entourée d'un grillage d'1,2 mètre. Un fonctionnaire de la police s'était présenté vers 9h15 mardi matin à la maison, où il devait dans le cadre de l'enquête prendre des photos. Selon le procureur, c'est lui qui a découvert «les deux corps flottant sur le rebord de la piscine à deux mètres l'un de l'autre».
La thèse criminelle n'est pas exclue
Le procureur a expliqué que la thèse criminelle n'était pas exclue, mais pas non plus privilégiée et que la saisine de la police judiciaire avait pour but notamment la mise en disposition de ses importants moyens d'enquête, notamment scientifiques.
La famille sera entendue, a-t-il précisé. «Nous effectuons des constatations d'envergure sur la scène d'infraction, pour savoir ce qui s'est passé exactement», a pour sa part déclaré le chef de la DIPJ François Bodin.
L'absence des enfants avaient été notée samedi en fin d'après-midi, entre 17 et 18 heures et des voisins ont rapporté que dès 18 heures des proches des deux enfants, issus d'une famille franco-ivoirienne, avaient commencé à les chercher. D'importants moyens avaient ensuite été déployés, comprenant notamment 200 policiers, des agents municipaux, des pompiers spécialisés et des chiens pisteurs pour tenter de les retrouver, sans succès.
«Nous avons découvert les corps des deux jeunes enfants dans la piscine de la maison où ils se trouvaient samedi en compagnie de leur famille», avant que leur disparition soit rapportée, a déclaré Claude Laplaud à Eysines. Sur les causes du drame, «on peut tout imaginer», a-t-il dit en précisant que «la thèse criminelle n'est pas exclue». Il a indiqué que la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) était saisie et que les autopsies qui seront réalisées dans l'après-midi seraient déterminantes.
Une autopsie pour déterminer les causes de la mort
Grâce à ces autopsies les enquêteurs pourront sans doute déterminer si les deux enfants, qui ont été retrouvés vêtus, «sont morts par noyage». Elle permettra donc aussi d'aider la police à déterminer s'ils ont été victimes d'un accident, ou d'un acte criminel.
Selon le procureur les corps des deux garçonnets âgés de sept ans ont été découverts vers 9h15 dans cette piscine qui n'était pas en service, située à l'arrière de la maison et remplie d'une «eau saumâtre». «La piscine apparemment avait été inspectée», a-t-il déclaré en évoquant des vérifications par les occupants de la maison et des enquêteurs, au moins visuelles.
La piscine est entourée d'un grillage d'1,2 mètre. Un fonctionnaire de la police s'était présenté vers 9h15 mardi matin à la maison, où il devait dans le cadre de l'enquête prendre des photos. Selon le procureur, c'est lui qui a découvert «les deux corps flottant sur le rebord de la piscine à deux mètres l'un de l'autre».
La thèse criminelle n'est pas exclue
Le procureur a expliqué que la thèse criminelle n'était pas exclue, mais pas non plus privilégiée et que la saisine de la police judiciaire avait pour but notamment la mise en disposition de ses importants moyens d'enquête, notamment scientifiques.
La famille sera entendue, a-t-il précisé. «Nous effectuons des constatations d'envergure sur la scène d'infraction, pour savoir ce qui s'est passé exactement», a pour sa part déclaré le chef de la DIPJ François Bodin.
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