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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour

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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour Empty Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour

Message par tisiphoné Dim 9 Déc - 10:14

Le président du Conseil italien Mario Monti a annoncé samedi son intention «irrévocable» de démissionner une fois approuvé le budget, en réaction au lâchage de son gouvernement par Silvio Berlusconi qui va se représenter une nouvelle fois aux suffrages des Italiens.

Ainsi la crise qui enflait depuis plusieurs jours est à son comble: la rupture a été consommée en un jour et Silvio Berlusconi occupe à nouveau le terrain.

Selon un communiqué du Quirinal, la présidence de la République, résumant un entretien avec le président Giorgio Napolitano, M. Monti ne juge plus «possible de poursuivre son mandat et a manifesté en conséquence son intention de présenter sa démission».

L’ancien commissaire européen, qui a introduit en Italie une rigueur sans précédent, entend d’abord «vérifier» si les forces politiques qui ont soutenu son gouvernement de techniciens depuis fin 2011 sont prêtes à être cohérentes avec leurs engagements, et donc à voter le budget.

Il lance au passage un avertissement: un échec à approuver le budget avant le 31 décembre aurait des conséquences très graves pour l’Union européenne et pour l’Italie.

Une fois le vote obtenu, M. Monti a la volonté «irrévocable» de remettre sa démission.
Berlusconi «assailli de demandes»

Quelques heures plus tôt, l’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, 76 ans, a créé la surprise samedi en annonçant qu’il entendait se présenter comme candidat du centre-droit aux élections législatives de 2013, qui en principe doivent avoir lieu en mars.

«J’entre en scène pour gagner», a assuré le Cavaliere lors d’une déclaration improvisée à l’entrée du centre d’entraînement du Milan AC, son club de football. M. Berlusconi s'était dit trois jours plus tôt «assailli de demandes» de ses proches pour qu’il sauve une «Italie au bord du précipice», minée par le chômage et l’alourdissement de la fiscalité.

Commentant samedi le soutien loyal apporté depuis un an au cabinet Monti par son parti, le Peuple de la liberté (PDL), dans une alliance obligée et inédite avec le centre-gauche, M.Berlusconi a observé: «Nous avons fait preuve d’une grande responsabilité et avons soutenu ce gouvernement en cherchant à corriger les mesures qui ne nous convainquaient pas. Mais aussi en affirmant toujours qu’une politique d’austérité sur une économie qui ne croît pas provoque des dommages».

«Tous les chiffres sont moins bons qu’il y a un an», a assuré le magnat de la télévision privée, tout en confirmant que son parti voterait les textes en cours d’examen au Parlement, à commencer par la loi budgétaire.
Contacts avec la Ligue du Nord

Le PDL est au bord de la scission entre modérés et aile droite. Un récent sondage de l’Institut SWG le créditait de moins de 14% (13,8%) au prochain scrutin national, alors qu’il avait triomphalement remporté celui de 2008 avec 38%. M. Berlusconi a annoncé une réunion dimanche du PDL, ainsi que des contacts avec son ex-allié populiste, la Ligue du Nord.

Le Cavaliere a encore rejeté les critiques du chef du centre gauche, Pierluigi Bersani, qui l’avait traité d'«irresponsable». «Bersani a déjà commencé la campagne électorale», a-t-il relevé. M. Bersani a été choisi la semaine dernière comme candidat à l’issue de primaires au sein du Parti démocrate (PD) et les sondages le donnent le vent en poupe.

Les primaires au PD avaient été bien perçues en Italie et à l'étranger, les observateurs faisant la comparaison entre un centre gauche enfin recomposé et un centre droit en pleine déconfiture.

M. Berlusconi n’a pas finalement accepté ce déclin et son éclipse de la scène politique, qu’il a dominée pendant près de vingt ans. Fin octobre encore, le milliardaire, l’air fatigué et tendu par ses condamnations en justice, avait pourtant annoncé qu’il renonçait à se présenter.
«Encore toi!»

Au PDL, aucune personnalité d’envergure ne se détachait. «Il fallait un leader comme un Berlusconi en 1994, mais nous ne l’avons pas trouvé!», a expliqué le Cavaliere, dans une allusion à sa première entrée triomphale en politique, alors sous le signe du renouveau.

M. Berlusconi a annoncé vouloir présenter aux élections de «nombreux visages nouveaux», affirmant avoir déjà pris de nombreux contacts dans le monde de l’entreprise, du sport et de l’université.

Le comique Beppe Grillo, chef du mouvement anti-partis «Cinq Stelle» («Cinq étoiles») lui a répliqué: «Encore toi! Mais nous ne devions plus nous revoir!».

Pour le leader du parti centriste UDC Pier Ferdinando Casini, «les Italiens se sacrifient depuis un an pour éviter un gouffre à la grecque, et voilà que Berlusconi veut nous reporter cinq ans en arrière».

En octobre 2011, en pleine crise des marchés européens, le Cavaliere avait dû s’effacer pour permettre au gouvernement de techniciens de M. Monti de parer aux menaces financières contre l’Italie. Vendredi déjà, les marchés se montraient nerveux, avec une remontée du différentiel des taux obligataires italiens avec ceux de l’Allemagne à 330 points (moins de 300 lundi) et une Bourse de Milan lanterne rouge en Europe (autour de -1%).
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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour Empty Pour de nombreux observateurs non italiens, l'hypothèse d'un retour de Silvio Berlusconi aux affaires est un mystère. Analyse de ce phénomène politique.

Message par tisiphoné Sam 23 Fév - 12:22

ncroyable, mais vrai : Silvio Berlusconi pourrait revenir au pouvoir. Près d'un Italien sur quatre voterait pour lui et trois points seulement séparent désormais dans les sondages les coalitions de droite et de gauche. Une marge trop restreinte pour écarter le retour du Cavaliere aux affaires. Et le monde entier s'interroge : "Mais comment est-ce possible ?"

Lorsque Berlusconi se lance en politique, en 1994, le Parti démocrate de la gauche (PDS), l'héritier du Parti communiste italien, semble certain de l'emporter. Son leader, Achille Occhetto, vante "la joyeuse machine de guerre de la gauche". Grossière erreur, car le Cavaliere s'érige alors en rempart contre les communistes et gagne les élections. Cet anticommunisme sera, tout au long de sa carrière, une clé de sa communication. Il ira même jusqu'à affirmer que les Chinois tuent les enfants pour utiliser leurs cadavres dans les engrais. Bien que le danger de voir débarquer les chars soviétiques sur la piazza Navona soit écarté, de nombreux Italiens votent encore Berlusconi par crainte du "péril rouge".
Complot

Dans la déclaration de son entrée en politique, le Cavaliere dénonce "les politiciens qui n'ont jamais travaillé de leur vie". Fort de ses succès dans les affaires, le sport et auprès des femmes, il se présente comme "l'homme qui agit" en opposition "aux bavardages stériles des politicards". Bien qu'il fasse désormais partie du système politique depuis 19 ans, il garde encore l'aura de l'homme d'action qui comprend, et peut résoudre, les vraies préoccupations de ses concitoyens.

Dans les 29 dossiers judiciaires qu'il a dû affronter, Silvio Berlusconi s'est toujours défendu en accusant la "magistrature politisée". Il se pose en victime. Cette attitude resserre les rangs du noyau dur de son électorat qui a l'impression d'être l'objet d'un complot ou d'un coup d'État permanent. Il n'a également eu de cesse d'alimenter des polémiques avec tous ses adversaires. Dans ce climat de campagne électorale permanente, les Italiens se divisent en pro ou anti-Berlusconi. L'engagement politique n'est plus raisonné, mais il tient de la profession de foi ou du "tifo" que les supporteurs vouent à leur équipe de football.

Propriétaire d'un bon tiers des télévisions italiennes, Berlusconi a également fortement influencé la Rai durant toutes les années passées au pouvoir. Dans le manuel destiné aux candidats du Peuple de la liberté, il précise : "À la télévision, vous devez parler comme si vous vous adressiez à un enfant de 11 ans." Loin de privilégier les émissions politiques, il ratisse tous les "targets" télévisés avec son message simpliste. Lors de la dernière campagne électorale, il a participé aux talk-shows habituellement destinés aux ménagères. Les femmes de plus de 40 ans avec un faible niveau d'instruction sont à la base de son électorat. Mais il a su également s'imposer dans des débats face à des journalistes de gauche qui ont commis l'erreur de l'aborder avec suffisance. Sur le petit écran, le Cavaliere ne craint personne.
Pots-de-vin

Face au déballage de sa vie privée, l'ancien président du Conseil n'a pas craint de caresser dans le sens du poil le machisme de ses concitoyens : "Mieux vaut aimer les femmes qu'être gay." Mais même si la majorité des Italiens ne l'a pas suivi sur ce terrain, les Transalpins sont, contrairement aux idées reçues, peu moralistes. Vertus publiques et vices privés sont pour eux deux domaines séparés, et chacun fait ce qui lui plaît dans sa chambre à coucher.

Enfin, Silvio Berlusconi a toujours protégé les intérêts financiers individuels des Italiens, même si c'est au détriment de l'intérêt collectif et de la légalité. Ses gouvernements ont légalisé des millions de logements édifiés sans permis de construire et ont promulgué des amnisties pour les capitaux illégalement exportés à l'étranger. Il a justifié l'évasion fiscale - lui-même est accusé de fraude fiscale - et fait actuellement campagne contre les méthodes d'Equitalia, l'agence de recouvrement des impôts. Il a promis non seulement d'abolir la taxe foncière mais de rembourser celle versée en 2012. Il ne condamne pas l'usage des pots-de-vin et accuse les magistrats qui ont inculpé des managers de grandes sociétés de "ruiner l'Italie".

Silvio Berlusconi n'est toutefois pas immortel et son étoile disparaîtra du firmament de la politique italienne. Mais il influencera longtemps les moeurs politiques de ses concitoyens. Le poète Giorgio Gaber a écrit : "Je n'ai pas peur de Berlusconi, mais j'ai peur du Berlusconi qui est en moi."

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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour Empty vote crucial dans un pays frappé par l'austérité

Message par tisiphoné Dim 24 Fév - 10:48

Les Italiens ont commencé à voter dimanche pour leurs députés et sénateurs, dans un climat austère. Le scrutin est observé par l'Europe qui craint une instabilité politique dans la troisième économie de la zone euro.

Les urnes sont ouvertes. Les Italiens, soumis à une sévère cure d'austérité depuis plus d'un an, ont commencé à voter dimanche pour leurs députés et sénateurs. Le scrutin est observé à la loupe par l'Europe qui craint une instabilité politique dans la troisième économie de la zone euro. "L'Italie vote dans l'incertitude", titre La Stampa, tandis que Il Fatto (gauche) note que ce sont les indécis (10% selon les derniers sondages) qui feront la différence, sous le titre "Les indécis décident".

Quatre grandes coalitions s'affrontent devant les 47 millions appelés aux urnes: l'une, centriste, menée par le chef du gouvernement sortant Mario Monti, l'autre par son prédecesseur (centre-droit) Silvio Berlusconi, la troisième par le leader de la gauche Pier Luigi Bersani et enfin le trublion de la vie politique italienne l'ex-comique Beppe Grillo.

"Je vote pour le Parti démocrate, je ne veux pas qu'on finisse comme la Grèce", confie un cadre de 63 ans, Alessandro, qui a glissé son bulletin dans l'urne dès l'ouverture des bureaux à Milan. Même écho chez Caterina, 19 ans: "Le parti démocrate est le seul qui peut résoudre nos problèmes" ou Sara Di Gregori, avocate de 30 ans à Rome: "si Berlusconi revient ce sera un désastre". "Il y a beaucoup de confusion dans ces élections. Je vote Berlusconi. Je sais qu'il a ses défauts, mais c'est le meilleur", confie de son côté Maria Teresa Gottardi, 65 ans.

Selon les derniers sondages disponibles, le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani part gagnant avec près de 34% des intentions de vote, suivi du PDL de M. Berlusconi (30%). L'ex-comique et son mouvement Cinq étoiles (M5S) raflerait 17% des voix et le Professore entre 10 et 12%.
Stabilité du futur gouvernement

Mais la principale question porte sur la stabilité du futur gouvernement. Si Bersani semble assuré d'emporter la majorité à la Chambre des députés (où une seule voix de plus lui assure la majorité absolue des sièges), la situation est plus complexe au Sénat où tout dépend du poids des coalitions dans chacune des régions.

Le pire scénario serait que l'Italie se retrouve au soir du 25 février avec une majorité différente à la Chambre et au Sénat, rendant le pays ingouvernable, une hypothèse d'ingouvernabilité qui inquiète les marchés et partenaires de Rome. Mais les politologues jugent plus probable une alliance de raison entre la gauche et le centre de Monti.

La publication des sondages est interdite depuis quinze jours, mais des petits malins ont trouvé moyen de contourner la difficulté: profitant de l'actualité vaticane, avec la démission du pape Benoît XVI et la tenue prochaine d'un conclave, ils diffusent sur le net des sondages masqués avec pour héros "le joyeux cardinal de Piacenza (comprenez Bersani), l'explosif camerlingue de Gênes (Grillo) ou le volcanique cardinal lombard (Berlusconi).....

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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour Empty L'Italie face à une impasse politique majeure

Message par tisiphoné Mar 26 Fév - 8:45

La percée de Berlusconi et de Beppe Grillo bouleverse le Sénat italien, où aucune majorité claire ne s'impose. De nouvelles élections pourraient être nécessaires.

Stupeur et tremblements. La poussée des populismes menace d'ingouvernabilité le Parlement italien. Quinze mois après la chute du gouvernement Berlusconi sous la pression des marchés financiers, les résultats des législatives italiennes se sont traduits par une surprise de taille. Selon des chiffres du ministère de l'Intérieur portant sur plus de 99,9% des bureaux de vote, et contrairement à toutes les prévisions qui donnaient une légère avance à la coalition de Pier Luigi Bersani (Parti démocrate), c'est Silvio Berlusconi, allié à la Ligue du Nord, qui arrive en tête au Sénat en termes de sièges devant la gauche italienne. La gauche remporte 97 sièges avec 31,63% des voix, contre 110 à la droite même si celle-ci n'obtient que 30,71% des voix. Le mouvement de Beppe Grillo arrive en troisième position avec environ 25 % des suffrages. Surtout, aucune majorité claire ne se dégage, même en cas d'une hypothétique alliance entre la gauche et le centre du chef du gouvernement sortant Mario Monti.

Au terme d'une campagne vénéneuse, où l'invective a souvent pris le pas sur le débat de fond, le mouvement populiste Cinque Stelle (M5S) de Beppe Grillo s'affirme aussi comme la troisième force politique du pays, loin devant la liste centriste de Mario Monti (9,2 %). Aucune coalition n'ayant atteint le seuil des 158 sièges nécessaires pour une majorité au Sénat, le Parlement italien apparaît comme ingouvernable.

Concernant la Chambre des députés, toujours selon les du ministère de l'Intérieur, la coalition de gauche gagne 29,55% des voix contre 29,18% à la coalition de droite de Silvio Berlusconi. Mais la loi électorale permet à la gauche d'empocher 340 des 630 sièges à la chambre basse, même avec ce faible écart.
Situation sensible

L'inversion de tendance a suscité la stupeur au siège du arti démocrate, où l'on fondait de sérieux espoirs de victoire au vu des premiers sondages sortis des urnes. Pour le candidat en titre de la gauche italienne, Pier Luigi Bersani, soixante et un ans, qui a mené une campagne plutôt « tranquille » face aux ténors populistes, Silvio Berlusconi et Beppe Grillo, c'est a priori un sérieux revers. Outre l'impact positif des primaires de la gauche, qu'il avait déjà remportées haut la main (à 61 % contre 39 %) face au maire de Florence, Matteo Renzi, le secrétaire national du Parti démocrate semblait pourtant pouvoir bénéficier d'une forte mobilisation des électeurs de gauche, sur fond de léger recul de la participation globale (75,1 % contre 78 % en 2008). Mais l'alliance de fer entre le Popolo della Liberta (PDL) de Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord dans le nord de la péninsule semble avoir joué à plein.

Autre grande nouveauté de cette élection : le mouvement protestataire Movimento Cinque Stelle (M5S) de l'humoriste Beppe Grillo, composé de militants sans aucune expérience politique, franchit le seuil des 20 % au Sénat. Redoutée par les marchés et les observateurs internationaux depuis plusieurs jours, cette fragmentation des résultats rendra très difficile la formation d'un gouvernement et pourrait déboucher sur de nouvelles élections si la situation s'avère sensiblement différente à la Chambre des députés, où la prime de majorité n'est pas sur base régionale. A priori, le grand perdant du scrutin reste le chef du gouvernement sortant, Mario Monti, qui n'a pas réussi à s'imposer comme la troisième force modérée en contribuant à aggraver l'éclatement du résultat.



Les enjeux du vote
Les Italiens étaient appelés à élire dimanche et lundi leurs représentants à la Chambre des députés (630 sièges) et au Sénat (315 sièges) selon le système proportionnel à un tour avec prime de majorité. A la Chambre, la coalition qui obtient le plus de votes, se voit attribuer 53,8 % des sièges. Au Sénat, la coalition gagnante obtient une prime sur base régionale : par exemple, 55 % des sièges assignés à la Lombardie (49 sièges sur 315), une région clef pour gouverner. La Lombardie, la Vénétie et la Sicile sont décisives pour la victoire au Sénat.

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Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour Empty Re: Italie: Monti sur le départ, Berlusconi bientôt de retour

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