Débat de la primaire PS : petites piques, divergences et courtoisie
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Débat de la primaire PS : petites piques, divergences et courtoisie
François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet se sont retrouvés pour le dernier débat avant le premier tour de la primaire socialiste. L’émission n’a pas donné lieu à de véritables affrontements, mais à quelques petits coups de griffe. Le débat a aussi fait apparaitre de vraies différences sur des dossiers de fond comme les retraites ou la santé. Le tout dans un climat plutôt débonnaire.
Des piques
Il n’y a pas eu d’accrochages directs lors de ce débat, mais plutôt quelques piques.
Pique de Martine Aubry à François Hollande : "on ne pourra pas battre une droite dure avec une gauche molle", en visant la mollesse supposée du favori des sondages.
Sur l’Education, la maire de Lille note que son principal rival a changé d’avis : "Je voulais vérifier que François Hollande, après avoir proposé de ne pas abroger le budget de l’Education nationale, maintenant voulait l’augmenter de 2,5 mds".
Des divergences sur le fond
Le débat a fait apparaitre des clivages entre les six candidats sur des sujets importants.
- Sur les retraites, François Hollande parle d’augmenter la durée de cotisation. Manuel Valls estime, lui, qu’il n’y aura pas de retour "à la retraite à 60 ans telle qu’elle a été instaurée en 1982".
Ségolène Royale n’est pas d’accord. Elle affirme que le retour à la retraite à 60 ans sera un menu de son 1er conseil des ministres si elle est élue présidente. Martine Aubry, elle, voudrait que "ceux qui ont commencé à travailler tôt" puissent "partir à taux plein à 60 ans"
- Sur la lutte contre les déserts médicaux, Arnaud Montebourg propose d’obliger les médecins à s’installer dans les régions qui en manquent pendant plusieurs années à la fin de leurs études. "Les mesures incitatives, ça ne marche pas", renchérit Martine Aubry.
François Hollande, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet ne sont pas d’accord estimant qu’on ne peux pas imaginer obliger les médecins à s’installer là ou ils ne veulent pas aller.
Des plaisanteries entre "notables" socialistes
Interrogée sur la fait qu’elle ait récemment traité François Hollande de "notable", Ségolène Royale s’en sort par une pirouette : "C’est un compliment ! Nous sommes tous des notables, nous sommes tous des élus !". "Nous avons bataillé pour l’être", renchérit le député de Corrèze, alors que les autres participants s’amusent et lui lancent à la cantonade quelques plaisanteries perfides sur le cumul de mandats.
Un débat qui ne tourne pas à la bataille de chiffonniers
Une fois de plus, malgré leurs différences et leurs rivalités parfois anciennes, les six candidats sont parvenus à donner une impression de camaraderie aux téléspectateurs.
Martine Aubry n’avait-elle pas déclaré en début d’émission : "je trouve que l’on donne collectivement une belle image de la gauche et du Parti Socialiste"
Des piques
Il n’y a pas eu d’accrochages directs lors de ce débat, mais plutôt quelques piques.
Pique de Martine Aubry à François Hollande : "on ne pourra pas battre une droite dure avec une gauche molle", en visant la mollesse supposée du favori des sondages.
Sur l’Education, la maire de Lille note que son principal rival a changé d’avis : "Je voulais vérifier que François Hollande, après avoir proposé de ne pas abroger le budget de l’Education nationale, maintenant voulait l’augmenter de 2,5 mds".
Des divergences sur le fond
Le débat a fait apparaitre des clivages entre les six candidats sur des sujets importants.
- Sur les retraites, François Hollande parle d’augmenter la durée de cotisation. Manuel Valls estime, lui, qu’il n’y aura pas de retour "à la retraite à 60 ans telle qu’elle a été instaurée en 1982".
Ségolène Royale n’est pas d’accord. Elle affirme que le retour à la retraite à 60 ans sera un menu de son 1er conseil des ministres si elle est élue présidente. Martine Aubry, elle, voudrait que "ceux qui ont commencé à travailler tôt" puissent "partir à taux plein à 60 ans"
- Sur la lutte contre les déserts médicaux, Arnaud Montebourg propose d’obliger les médecins à s’installer dans les régions qui en manquent pendant plusieurs années à la fin de leurs études. "Les mesures incitatives, ça ne marche pas", renchérit Martine Aubry.
François Hollande, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet ne sont pas d’accord estimant qu’on ne peux pas imaginer obliger les médecins à s’installer là ou ils ne veulent pas aller.
Des plaisanteries entre "notables" socialistes
Interrogée sur la fait qu’elle ait récemment traité François Hollande de "notable", Ségolène Royale s’en sort par une pirouette : "C’est un compliment ! Nous sommes tous des notables, nous sommes tous des élus !". "Nous avons bataillé pour l’être", renchérit le député de Corrèze, alors que les autres participants s’amusent et lui lancent à la cantonade quelques plaisanteries perfides sur le cumul de mandats.
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