Primaire socialiste. Objectif crédibilité ce soir pour le premier débat
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Primaire socialiste. Objectif crédibilité ce soir pour le premier débat
Les six candidats à la primaire socialiste vont débattre sur France 2 à partir de 20h35, une première pour un match animé. Ou pas. Les camarades devront montrer leur différence, sans déraper. [Suivre le direct sur letelegramme.com]
«On attend un échange de très grande qualité, un débat sur le fond», assure Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste par intérim. Au programme: réponses à la crise, chômage, sécurité.
Aubry ouvre le bal
Pour la première fois, des candidats vont s'expliquer pendant 120minutes, à une heure de grande écoute devant les téléspectateurs. Pupitres, ordre des interventions: tout a été tiré au sort, devant l'oeil d'un huissier. Du sérieux. Après une courte présentation de chaque candidat (c'est Martine Aubry qui ouvre le bal) viendra l'heure du «grand oral», dix minutes. Tous les six défendront alors un thème à leurs yeux prioritaire.
Courte enquête chez tous les candidats: mystère. Le moment-clé sera celui du débat, quarante minutes. Les candidats pourront s'interpeller. Un match? «Ce débat n'est pas un affrontement mais un échange d'idées», ajoute-t-on au siège du parti, rue de Solférino. Les six acteurs vont vouloir montrer ce qui les différencie. Un exercice qui n'est pas sans risques. Il ne faudrait pas que le débat amène les camarades à des prises de bec et autres dérapages... Ils le paieraient cher. Mais un débat soporifique et le téléspectateur zappe! Aux acteurs de l'animer, de s'opposer sans s'opposer... Pas évident.
Sé-ré-ni-té
Est-ce un débat-clé? «S'il y a une faute, oui. Vous gagnez lorsque d'autres ont perdu», estime François Hollande. Chez Ségolène Royal, on juge que l'«on peut débattre sans se battre!». En attendant, dans tous les clans, un même refrain: sé-ré-ni-té. Pas de préparation particulière pour ce débat, dit-on, chez tout ce petit monde qui laboure le terrain depuis des mois. À noter tout de même: ils ont tous des agendas vierges aujourd'hui simplement «pour lever le pied».
Stratégies différentes
Tous les six arrivent, dit-on, «en responsabilité» mais ils n'ont pas tous la même chose à gagner. Ou à perdre. François Hollande, le mieux placé dans les sondages, devra plus que jamais se glisser et assurer dans son costume de présidentiable. Plus facile quand on est donné favori. Martine Aubry, en retard sur les sondages, sera «offensive mais pas agressive».
Pas question tout de même de laisser à Hollande la position du candidat «sérieux». Elle voudra le montrer. Ségolène Royal, quant à elle, se sent forte et habitée d'être la seule à avoir déjà mené une campagne présidentielle. Elle ne manque ni de culot, ni d'audace. Elle n'a rien à perdre et pourrait jouer les trouble-fête. Les «petits» candidats, comme Arnaud Montebourg, pourraient avoir envie de titiller les «grands». Avec Manuel Valls, ils profiteront de cette tribune de choix pour donner de la voix. Quant à Jean-Michel Baylet, il a là une chance inouïe de se faire connaître.
«On attend un échange de très grande qualité, un débat sur le fond», assure Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste par intérim. Au programme: réponses à la crise, chômage, sécurité.
Aubry ouvre le bal
Pour la première fois, des candidats vont s'expliquer pendant 120minutes, à une heure de grande écoute devant les téléspectateurs. Pupitres, ordre des interventions: tout a été tiré au sort, devant l'oeil d'un huissier. Du sérieux. Après une courte présentation de chaque candidat (c'est Martine Aubry qui ouvre le bal) viendra l'heure du «grand oral», dix minutes. Tous les six défendront alors un thème à leurs yeux prioritaire.
Courte enquête chez tous les candidats: mystère. Le moment-clé sera celui du débat, quarante minutes. Les candidats pourront s'interpeller. Un match? «Ce débat n'est pas un affrontement mais un échange d'idées», ajoute-t-on au siège du parti, rue de Solférino. Les six acteurs vont vouloir montrer ce qui les différencie. Un exercice qui n'est pas sans risques. Il ne faudrait pas que le débat amène les camarades à des prises de bec et autres dérapages... Ils le paieraient cher. Mais un débat soporifique et le téléspectateur zappe! Aux acteurs de l'animer, de s'opposer sans s'opposer... Pas évident.
Sé-ré-ni-té
Est-ce un débat-clé? «S'il y a une faute, oui. Vous gagnez lorsque d'autres ont perdu», estime François Hollande. Chez Ségolène Royal, on juge que l'«on peut débattre sans se battre!». En attendant, dans tous les clans, un même refrain: sé-ré-ni-té. Pas de préparation particulière pour ce débat, dit-on, chez tout ce petit monde qui laboure le terrain depuis des mois. À noter tout de même: ils ont tous des agendas vierges aujourd'hui simplement «pour lever le pied».
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