Agression politique : "l'horreur fasciste vient de tuer en plein Paris"Le Parti de Gauche dénonce le meurtre d'un jeune militant d'extrême gauche suite à une altercation avec des skinheads dans le IXe arrondissement.Le Parti de Gauche dénonce le meurtre d
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Agression politique : "l'horreur fasciste vient de tuer en plein Paris"Le Parti de Gauche dénonce le meurtre d'un jeune militant d'extrême gauche suite à une altercation avec des skinheads dans le IXe arrondissement.Le Parti de Gauche dénonce le meurtre d
Le Parti de Gauche
dénonce le meurtre d'un jeune militant d'extrême gauche suite à une
altercation avec des skinheads dans le IXe arrondissement.
Un militant d'extrême gauche de 19 ans se trouvait mercredi 5 juin en
état de mort cérébrale à la suite d'une agression "à connotation
politique" commise en plein coeur de Paris par des skinheads.
L'agression perpétrée vers 18 heures a été annoncée dans un
communiqué par le Parti d'un Gauche affirmant que "l'horreur fasciste
vient de tuer en plein Paris".
Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants
d'extrême droite, manifestement du Groupe JNR (Jeune Nationaliste
Révolutionnaire), laissé inanimé" le militant "a été déclaré ce soir en
état de mort cérébrale à l'hôpital (de la Pitié) Salpêtrière", a indiqué
le Parti de Gauche.
Selon une source policière, une vente de vêtements privée était
organisée mercredi (bien mercredi) rue Caumartin (IXe arrondissement) à
laquelle assistaient plusieurs personnes, des jeunes gens pour la
plupart dont la victime qui était avec trois autres camarades.
"Extrême droite contre extrême gauche"
Trois jeunes gens "de type skinhead", dont une femme, sont arrivés
dans les lieux et il y a eu invectives, bousculades et échanges de mots
entre ces deux groupes de jeunes, selon les premiers éléments de
l'enquête confiée au 1er district de police judiciaire (DPJ) se basant
pour l'heure sur de "nombreux témoignages directs".
Toujours selon les premiers éléments de l'enquête, les skinheads sont
sortis et ont attendu "avec des renforts" dehors, devant la magasin, ce
groupe de quatre jeunes gens avec qui il y avait eu les échanges "très
houleux". La victime, Clément, "a été frappée par l'un des skins qui
avait un poing américain et a chuté sur la chaussée en heurtant un plot
au passage".
Le jeune homme "se trouvait en état de mort cérébrale" a dit la
source évoquant en l'état des investigations une "connotation politique"
dans cette affaire "extrême droite contre extrême gauche".
Hommages et indignation
Les auteurs n'avaient pas été interpellés peu avant 1 heure. La
victime est présentée de même source comme un jeune homme gravitant dans
la mouvance d'extrême gauche anti-fasciste.
"J'apprends avec horreur l'agression mortelle perpétrée par des
militants d'extrême droite dont a été victime un jeune militant aux
abords de la gare Saint Lazare ce soir", écrit le maire de Paris,
Bertrand Delanoë, dans un communiqué.
Je souhaite que la police et la justice parviennent à identifier
rapidement les coupables et à prendre toutes les mesures qui
s'imposent", ajoute-t-il en adressant ses "pensées les plus émues à sa
famille et a ses proches".
Le militant , "connu pour son engagement contre l'extrême droite, a
été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare",
selon le Parti de Gauche.
Demandes de dissolution des groupuscules d'extrême droite
Le mouvement coprésidé par Jean-Luc Mélenchon "interpelle le ministre
de l'Intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus
brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux" et
"exige également la dissolution des Groupes d'extrême droite qui
multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis
plusieurs semaines".
Dans un tweet, l'homme d'affaires Pierre Bergé a appelé à "se
mobiliser derrière Clément assassiné, faire descendre un million de
personnes dans la rue, dire notre indignation et notre colère".
Les Jeunes Socialistes se sont dits "endeuillés suite à l'effroyable
agression d'un jeune militant de gauche à Paris ce soir par des
individus d'extrême droite, provoquant sa mort cérébrale".
"Nous appelons une nouvelle fois, plus fermement que jamais, à la
dissolution des groupuscules d'extrême droite qui cultivent la haine et
la violence, menant, on le voit, à la mort d'un homme", demandent-ils
dans un communiqué.
Dans un communiqué, SOS Racisme a exprimé son "émotion" et demandé la
dissolution "sans délai" du Groupe JNR si l'implication de ce dernier
était confirmée.
dénonce le meurtre d'un jeune militant d'extrême gauche suite à une
altercation avec des skinheads dans le IXe arrondissement.
Un militant d'extrême gauche de 19 ans se trouvait mercredi 5 juin en
état de mort cérébrale à la suite d'une agression "à connotation
politique" commise en plein coeur de Paris par des skinheads.
L'agression perpétrée vers 18 heures a été annoncée dans un
communiqué par le Parti d'un Gauche affirmant que "l'horreur fasciste
vient de tuer en plein Paris".
Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants
d'extrême droite, manifestement du Groupe JNR (Jeune Nationaliste
Révolutionnaire), laissé inanimé" le militant "a été déclaré ce soir en
état de mort cérébrale à l'hôpital (de la Pitié) Salpêtrière", a indiqué
le Parti de Gauche.
Selon une source policière, une vente de vêtements privée était
organisée mercredi (bien mercredi) rue Caumartin (IXe arrondissement) à
laquelle assistaient plusieurs personnes, des jeunes gens pour la
plupart dont la victime qui était avec trois autres camarades.
"Extrême droite contre extrême gauche"
Trois jeunes gens "de type skinhead", dont une femme, sont arrivés
dans les lieux et il y a eu invectives, bousculades et échanges de mots
entre ces deux groupes de jeunes, selon les premiers éléments de
l'enquête confiée au 1er district de police judiciaire (DPJ) se basant
pour l'heure sur de "nombreux témoignages directs".
Toujours selon les premiers éléments de l'enquête, les skinheads sont
sortis et ont attendu "avec des renforts" dehors, devant la magasin, ce
groupe de quatre jeunes gens avec qui il y avait eu les échanges "très
houleux". La victime, Clément, "a été frappée par l'un des skins qui
avait un poing américain et a chuté sur la chaussée en heurtant un plot
au passage".
Le jeune homme "se trouvait en état de mort cérébrale" a dit la
source évoquant en l'état des investigations une "connotation politique"
dans cette affaire "extrême droite contre extrême gauche".
Hommages et indignation
Les auteurs n'avaient pas été interpellés peu avant 1 heure. La
victime est présentée de même source comme un jeune homme gravitant dans
la mouvance d'extrême gauche anti-fasciste.
"J'apprends avec horreur l'agression mortelle perpétrée par des
militants d'extrême droite dont a été victime un jeune militant aux
abords de la gare Saint Lazare ce soir", écrit le maire de Paris,
Bertrand Delanoë, dans un communiqué.
Je souhaite que la police et la justice parviennent à identifier
rapidement les coupables et à prendre toutes les mesures qui
s'imposent", ajoute-t-il en adressant ses "pensées les plus émues à sa
famille et a ses proches".
Le militant , "connu pour son engagement contre l'extrême droite, a
été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare",
selon le Parti de Gauche.
Demandes de dissolution des groupuscules d'extrême droite
Le mouvement coprésidé par Jean-Luc Mélenchon "interpelle le ministre
de l'Intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus
brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux" et
"exige également la dissolution des Groupes d'extrême droite qui
multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis
plusieurs semaines".
Dans un tweet, l'homme d'affaires Pierre Bergé a appelé à "se
mobiliser derrière Clément assassiné, faire descendre un million de
personnes dans la rue, dire notre indignation et notre colère".
Les Jeunes Socialistes se sont dits "endeuillés suite à l'effroyable
agression d'un jeune militant de gauche à Paris ce soir par des
individus d'extrême droite, provoquant sa mort cérébrale".
"Nous appelons une nouvelle fois, plus fermement que jamais, à la
dissolution des groupuscules d'extrême droite qui cultivent la haine et
la violence, menant, on le voit, à la mort d'un homme", demandent-ils
dans un communiqué.
Dans un communiqué, SOS Racisme a exprimé son "émotion" et demandé la
dissolution "sans délai" du Groupe JNR si l'implication de ce dernier
était confirmée.
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http://grumophone.labrute.fr/
http://grumophone.miniville.fr
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