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Fillon : le gouvernement «va tout faire pour retrouver» le triple A

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Fillon : le gouvernement «va tout faire pour retrouver» le triple A Empty Fillon : le gouvernement «va tout faire pour retrouver» le triple A

Message par tisiphoné Dim 15 Jan - 0:18

La France, comme d'autres pays de la zone euro, s'est réveillée groggy samedi, au lendemain de l'annonce par l'agence de notation Standard and Poor's de la dégradation de la note française, qui passe de AAA à AA+. Même si la nouvelle était largement attendue, elle résonne comme un coup de tonnerre.
A moins de 100 jours de la présidentielle, cette nouvelle tombe au plus mal pour Nicolas Sarkozy. Ce samedi, François Hollande et François Fillon se sont déchirés autour de la responsabilité du chef de l'Etat. Avec comme arbitre François Bayrou, pour qui le PS partage la responsabilité de cette dégradation avec l'UMP. Enfin, Jean-Luc Mélenchon dénonce une «capitulation» sans conditions de tous les partis, sauf le sien.

La zone euro, qui espérait traverser une accalmie avec le succès des émissions obligataires de l'Espagne et de l'Italie, replonge dans la crise après la dégradation en rafale par S&P de neuf de ses membres. Si l'agence n'a pas retenu le scénario d'un éclatement de l'Eurogroupe, elle a ciblé en revanche les institutions et les dirigeants européens. Elle juge «insuffisantes» les solutions échafaudées au fil des multiples sommets «de la dernière chance».

Revivez le film de la journée :

22h40. Pécresse souhaite «un discours de vérité et de responsabilité» des partis. La ministre du Budget et porte-parole du gouvernement appelle à la poursuite des réformes ainsi que «l'ensemble des partis politiques à un discours de responsabilité et de vérité», après la dégradation de la note de la France. «C'est un signal fort: Il faut continuer les réformes, se désendetter, améliorer la compétitivité des entreprises», déclare-t-elle sur France 3.

22h30. Fillon propose à Hollande de soumettre son programme à S&P. Dans une interview à paraître dimanche dans le «JDD», le Premier ministre assure que le gouvernement «va tout faire pour retrouver»» le triple A. Quant à François Hollande, il lui suggère de «soumettre son programme électoral à Standard & Poor’s. Il serait intéressant de savoir ce qu’une agence de notation pense d’un programme dans lequel il n’y a que des augmentations de dépenses et des hausses d’impôt, et pire encore, des retours en arrière sur des décisions structurelles comme la réforme des retraites ou la politique nucléaire de la France».
21h30. Mélenchon «seul candidat de la résistance» à la finance. Dans les travées du Zénith de Nantes, le candidat du Front de gauche martèle son credo anti-austérité, au lendemain de la perte du triple A par la France, se présentant comme le «seul candidat de la résistance» à la finance. Il a commencé son discours sous les «résister, résister» puis des «AAAAAhh» de la foule. «Quoi? vous faites les andouillettes?», leur a-t-il lancé goguenard. «Ne vous laissez pas intimider!», «s'ils ne savent pas régler le problème, qu'ils s'en aillent tous!», a-t-il dit. «Rendez les coups», «nous sommes la France!» a-t-il poursuivi. «Si vous augmentez le Smic à 1 700 euros, vous donnez deux euros de plus par heure au salarié. Les deux euros, il les dépensera! Redonner du pouvoir d'achat, augmenter les salaires, c'est sauver l'économie!», a-t-il assuré. Auparavant, il avait évoqué une «capitulation» des autres partis.

18h55. S&P déçue par le dernier sommet de Bruxelles. Revenant sur le sommet européen du 9 décembre, où les Européens, hormis le Royaume-Uni ont annoncé plusieurs décisions dont celle de conclure un «pacte budgétaire» destiné à mieux contrôler les finances publiques, Moritz Kraemer, chargé de la notation des Etats en Europe auprès de S&P , estime que les résultats sont décevants. «Le sommet n'a pas abouti à une percée (...) à une solution suffisante à la fois en termes d'impact et dans son champ d'application». Il a justifié la décision de l'agence de notation d'abaisser de deux crans des pays déjà fragilisés comme l'Italie, l'Espagne ou le Portugal, en expliquant que ces pays étaient «les plus vulnérables» dans un scénario potentiel d'aggravation de la crise, même s'il «est tout à fait conscient des efforts de réforme entrepris par le gouvernement» de Mario Monti en Italie.

18h20. Le gouverneur de la banque d'Autriche dénonce «un acte politique» . Dégradée comme la France de AAA à AA+, une note assortie d'une perspective négative, l'Autriche accueille très mal cette décision. Pour le gouverneur de la Banque centrale de ce pays (et également à la BCE) cette dégradation «risque de freiner» le léger mieux observé récemment et «ne facilitera pas une issue positive à la crise en cours» dans la zone euro. Pour lui, il s'agit là d'«un acte politique car, d'un coup, toute l'Europe est concernée». Il s'agit «d'une démonstration spectaculaire à l'encontre de la zone euro», a-t-il ajouté. La veille, la ministre des Finances avait estimé que c'est «la situation en Hongrie et en Italie qui est la raison principale» de la dégradation de la note de son pays.

17h50. Le Vatican émet des doutes sur le moment choisi par S&P. A travers son organe officiel, «l'Osservatore Romano», le Vatican émet des doutes sur «le moment» choisi par Standard and Poor's pour dégrader les notes souveraines de divers pays européens dont l'Italie déclassée de deux points à BBB+. Cette décision de l'agence intervient «au moment même où les marchés (italiens, ndlr) montraient de légers signes d'amélioration à travers une détente (des taux obligataires, ndlr) sur les titres de dette publique».
17h35. Espagne: 5,4 millions de chômeurs fin 2011. Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy estime à 5,4 millions le nombre de chômeurs en Espagne fin 2011, soit plus de 400 000 de plus qu'à la fin septembre. «Un chiffre astronomique», ajoute-t-il.

17h30. Bayrou : «Obliger les responsables à regarder la réalité en face». Sur Twitter, François Bayrou, le candidat du MoDem, donne sa vision de la situation : «La perte du AAA va obliger les responsables à regarder -enfin- la réalité en face, à cesser de raconter des histoires. Seul point positif.»

17h20. Un éventuel éclatement de la zone euro n'a pas pesé dans la perte du triple A. «L'éclatement de la zone euro n'est pas un facteur déterminant retenu dans aucune des décisions que nous avons prises concernant les notes» des pays européens, affirme Moritz Kraemer, chargé de la notation des Etats pour l'Europe auprès de S&P. II est préoccupé par la suspension des négociations à Athènes entre la Grèce et ses créanciers privés, essentiellement les banques, destinées à réduire le fardeau de la dette grecque. «L'environnement politique dans la zone euro n'a pas été à la hauteur des défis croissants engendrés par la crise», estime-t-il néanmoins.

17h04. Fonds de secours : S&P rendra bientôt ses conclusions. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), destiné à aider les pays fragilisés par la crise, bénéficie toujours du triple A. Placé sous surveillance avec d'autres institutions européennes début décembre, sa note pourrait être dégradée, en raison de la perte du triple A de la France et de l'Autriche. Standard & Poor's (SP) rendra «très prochainement» son verdict sur la notation du fonds. Or, le FESF a besoin de sa note d'excellence pour emprunter à bas coût sur les marchés et ensuite reprêter aux Etats de la zone euro en difficulté. Vendredi, la zone euro s'était dite déterminée à faire tout son possible pour sauvegarder le triple A du fonds.

16h45. Juppé appelle la France à la «persévérance». De Birmanie, le ministre des Affaires étrangères estime que la perte du triple A n'est «évidemment pas une bonne nouvelle, mais ce n'est pas un cataclysme». Standard & Poor's «a dégradé non pas la France, mais a pris en considération la situation de la zone euro». «Il faut donc réagir avec sang-froid» estime Alain Juppé en jugeant que «la bonne réponse» est «dans la persévérance dans les réformes».

16h20. Le chef de la diplomatie allemande souhaite des agences européennes. Guido Westerwelle estime que les agences de notation entretiennent «artificiellement» la tension et a souhaité la création d'agences européennes.

16h10. Une «capitulation» pour Mélenchon. L'eurodéputé du Parti de gauche se dit «consterné de voir que depuis 48 heures, à l'exception du Front de gauche, pour tous les autres, c'est capitulation sans conditions et d'abord le Premier ministre qui subit avec le président de la République un revers inouï». Mélenchon a appelé le PS à «se rappeler de l'expérience désastreuse des socialistes espagnols, portugais et grecs qui ont cru bien faire en cédant. Je les adjure de se ressaisir».

16 heures. Hollande : «Nous ne sommes plus en première division». Dans un entretien au Monde, le candidat socialiste utilise une métaphore sportive pour décrire la situation de la France après la dégradation de sa note : «Nous sommes les seuls, avec l'Autriche, à perdre le triple A. C'est la première fois, depuis que les Etats sont notés, que la France décroche par rapport à l'Allemagne. Nous ne sommes plus en première division», déplore-t-il.

15h30. L'Espagne défend sa place en Europe. Le chef du nouveau gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy veut convaincre de la capacité de son pays à redresser l'économie en rencontrant ces jours-ci Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, après le coup de semonce de l'agence Standard & Poor'squi abaissée de deux crans, à A, la note souveraine espagnole.

14 heures. Angela Merkel minimise les décisions de Standard & Poor's. «Je souligne qu'il ne s'agit que (des décisions) d'une agence parmi trois», a dit Mme Merkel. «Nous avons pris acte de la décision. Elle ne nous a pas totalement surpris après les discussions des dernières semaines», a affirmé, la chancelière allemande, regrettant en réponse à une question de journaliste que la décision de l'agence Fitch de maintenir son triple A à la France «probablement pour le reste de l'année» n'ait pas rencontré autant d'écho. Evoquant la France, Mme Merkel a estimé qu'un AA+ n'était «vraiment pas une mauvaise notation».

13h55. Chartier : «Hollande vient d'inventer le triple D». Sur son twitter, Jérôme Chartier, secrétaire général de l'UMP fait des bons mots : «François Hollande vient d'inventer le triple D, il dénonce, il dénigre et il dépense».

12 h 45. Les déclarations de François Hollande ne passent pas à l'UMP. Ce samedi matin, François Hollande estimait que la perte du triple A était une bataille perdue par Nicolas Sarkozy et que c'était sa politique qui avait été dégradée. Depuis, l'UMP multiplie les communiqués, dénonçant l'attitude du candidat socialiste et notamment le fait que François Hollande se «réjouissait» de la dégradation de la note par S&P «pour des raisons électoralistes». L'UMP affirme par ailleurs que le programme socialiste en matière de financement des comptes publics est intenable.

12 heures. Pour Merkel, le chemin sera long pour retrouver la confiance. La chancelière allemande Angela Merkel estime que la dégradation de neuf pays de la zone euro par l'agence de notation Standard & Poor's confirme qu'il reste «encore un long chemin avant que la confiance des investisseurs soit rétablie».
«Il est cependant aussi visible que nous sommes engagés de façon décidée sur ce chemin d'une monnaie stable, de finances solides et d'une croissance durable», a-t-elle ajouté, lors d'un discours au congrès de son parti conservateur CDU à Kiel (Nord).


11h30. Pour Bayrou, «Oui, il y a une co-responsabilité» des deux rives, droite et gauche». «Il a été révélé hier soir aux yeux des Français que la situation de notre pays était plus grave que les gouvernements successifs ne l'avaient dit depuis longtemps», a déclaré François Bayrou, candidat du MoDem à l'élection présidentielle en ouverture du premier des forums de son Agenda 2012-2020, consacré au «produire en France» et au «redressement» du pays.
«Pour la première fois depuis le premier jour de la construction européenne, la France n'est plus dans le peloton de tête des pays européens et tout cela va avoir évidemment des conséquences réelles et psychologiques importantes pour notre pays, pour son économie et pour son image», a-t-il déploré. Si François Bayrou juge que «naturellement, il y a une responsabilité récente des gouvernements de Nicolas Sarkozy», mais que la situation actuelle a, selon lui, «pris naissance au milieu ou à la fin des années 90» et «engage donc la responsabilité des deux forces qu'on présente comme principales, l'UMP et le PS».
11h10. Des marges dans le budget 2012. «Les mesures budgétaires que nous avons prises sont suffisantes à ce stade» mais «lorsque nous aurons une meilleure visibilité sur notre croissance, nous pourrons procéder à des ajustements», déclare François Fillon. Le Premier ministre réaffirme disposer de «marges de précaution dans le budget 2012» sous forme de réserves de précautions de l'ordre de 6 milliards d'euros, selon le gouvernement.

11 heures. Fillon : «François Hollande a tort d'estimer que c'est une sanction pour la France». Pour le Premier ministre, l'opposition n'est pas légitime à critiquer la politique de Nicolas Sarkozy, alors qu'ils ont notamment refusé « l'instauration de la règle d'or». «Chacun doit se garder de réactions excessives, ajoute-t-il. Ceux qui dramatisent la situation doivent y réfléchir à deux fois». «Ce ne sont pas les agences de dotation qui feront notre politique et notre agenda», poursuit-il. S'il assure que le déclassement de la France n'est pas une bonne nouvelle, «c'est une alerte qu'il ne faut pas dramatiser, ni sous-estimer», explique-t-il. Sur l'éventualité d'un nouveau plan de rigueur, François Fillon a estimé que les mesures budgétaires prises pour l'instant étaient «suffisantes», mais qu'il y aurait des ajustements «si nécessaires».

10h45. Le Premier ministre François Fillon débute sa conférence de presse.

9h30 : Juvin : «L'eurozone nous protège». «Vu du Parlement européen : de l'avis de tous ici, l'eurozone nous protège des effets de la dégradation. Heureusement, nous ne sommes pas seuls !», estime dans un communiqué, Philippe Juvin, eurodéputé et secrétaire national de l’UMP.

9 h 05: Barnier étonné par le calendrier de l'agence. «Je reste étonné du moment choisi par l'agence Standard and Poor's et sur le fond, de son évaluation qui ne prend pas en compte les progrès actuels», a indiqué Michel Barnier le commissaire européen chargé de réguler les marchés financiers et l'activité des agences de notation, dans une déclaration transmise à l'AFP. Ce communiqué souligne «que tous les gouvernements et toutes les institutions européennes sont mobilisés» pour renforcer la maîtrise des comptes publics et la gouvernance de l'Union monétaire.
9 heures : Hollande: «Rien n'est réglé » dans la zone euro. «L'autre enjeu, c'est la sortie de la crise de la zone euro», juge François Hollande qui constate que «rien n'est réglé après 16 sommets de la dernière chance et autant de communiqués de victoire, la Grèce est au bord de la rupture, l'Espagne, Italie, sont dégradées à tel point que se pose la question de leur financement». «Concilier effort et croissance» : voilà ce que doit faire la France «pour réussir son redressement», poursuit-il.

8 h 56: Hollande : la bataille de Nicolas Sarkozy pour le triple A «a été perdue». «C'est une politique qui a été dégradé pas la France», déclare le candidat socialiste. Il s'exprime sur la perte du triple A avant de s'envoler pour un déplacement en Outre-mer.
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