Sarkozy-Merkel : toujours un "oui, mais" allemand sur la taxe Tobin
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Sarkozy-Merkel : toujours un "oui, mais" allemand sur la taxe Tobin
L'Allemagne ne veut pas avancer seule, la France voulait montrer sa volonté d'avancer. Après une rencontre bilatérale ce lundi à Berlin, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont voulu montrer qu'il n'y avait pas de dissensions franco-allemande au sujet de la taxe sur les transactions financières. "Cela fait des années que nous nous battons pour mettre en place une taxe sur les transactions financières" a précisé Angela Merkel.
Mais la chancelière allemande a rappelé ce qu'elle avait déjà déclaré vendredi, alors que le président français se disait prêt à créer cette taxe seul : "Il serait bon d'envisager sa mise en place au sein de la zone euro. Si on n'arrive pas à convaincre les 27, il faudra réfléchir à comment continuer". "Il n'y a aucune précipitation de ma part", répondait Nicolas Sarkozy qui veut se baser sur le projet de directive de la commission européenne sur ce sujet.
Mais si la taxe sur les transactions financières est arrivée sur le devant de la scène avec la volonté d'accélération de la France, ce n'était pas l'objectif de ce déjeuner, qui doit préparer le sommet européen du 30 janvier.
Un nouveau traité signé le 1er mars
Les deux pays ont d'abord rappelé leur volonté d'avancer sur le contrôle des budgets. Le nouveau traité incluant la règle d'or devra être signé "au plus tard le 1er mars", a précisé le président de la République, "il faut que l'Europe apprenne à décider plus rapidement". "Nous finaliserons politiquement le texte (d'un nouveau traité du pacte budgétaire, ndlr) en janvier", a ajouté le président de l'Union européenne, Herman van Rompuy, qui s'exprimait au même moment au Danemark.
Le mécanisme européen de stabilité (MES) qui doit prendre le relais du FESF, le fond de secours de la zone euro, sera mis en place ne juillet 2012, et "nous sommes prêt à accélérer sa capitalisation" a indiqué Nicolas Sarkozy. En attendant, la banque centrale européenne (BCE) analyse actuellement les manières de rendre le FESF opérationnel plus rapidement. "Il doit pouvoir être activé dans des situations d'urgence sur le marché primaire", d'émission de la dette par les Etats, a déclaré Angela Merkel. "La situation est tendue" déclarait les deux chefs d'Etat. "La France et l'Allemagne sont la pierre angulaire de l'Europe, a précisé Nicolas Sarkozy, il ne peut pas y avoir d'avenir de l'Europe sur des divergences franco-allemandes".
Le montant alloué au MES doit être réexaminé "sans délai" a annoncé Herman van Rompuy.
La croissance et l'emploi au menu du 30 janvier
"La consolidation budgétaire est un pilier pour l'Europe, mais il ne va pas sans un autre pilier, celui de la croissance et de l'emploi" ajoutait Angela Merkel. Le couple franco-allemand souhaite "avoir un aperçu de la réglementation en termes d'emploi pour voir où cela se passe le mieux". "La priorité aujourd'hui, c'est la croissance, c'est l'emploi, c'est la compétitivité" a ajouté Nicolas Sarkozy. "Il faut renforcer la capacité d'innovation de l'Europe" a déclaré la chancelière allemande. Pour autant, le président français se refuse à prendre des décisions avant le sommet social du 18 janvier avec les partenaires sociaux, notamment sur le terrain de la TVA sociale. Ces sujets doivent être abordés lors du sommet européen du 30 janvier.
La Grèce doit rester dans la zone euro, a également rappelé le couple franco-allemand. Mais elle doit mettre en œuvre les réformes budgétaires décidées en octobre. La Grèce négocie actuellement la restructuration de sa dette avec les investisseurs privés. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, indiqué que la France respecterait ses engagements en terme de déficit public. Il devrait être inférieur aux chiffres prévus pour 2011.
Mais la chancelière allemande a rappelé ce qu'elle avait déjà déclaré vendredi, alors que le président français se disait prêt à créer cette taxe seul : "Il serait bon d'envisager sa mise en place au sein de la zone euro. Si on n'arrive pas à convaincre les 27, il faudra réfléchir à comment continuer". "Il n'y a aucune précipitation de ma part", répondait Nicolas Sarkozy qui veut se baser sur le projet de directive de la commission européenne sur ce sujet.
Mais si la taxe sur les transactions financières est arrivée sur le devant de la scène avec la volonté d'accélération de la France, ce n'était pas l'objectif de ce déjeuner, qui doit préparer le sommet européen du 30 janvier.
Un nouveau traité signé le 1er mars
Les deux pays ont d'abord rappelé leur volonté d'avancer sur le contrôle des budgets. Le nouveau traité incluant la règle d'or devra être signé "au plus tard le 1er mars", a précisé le président de la République, "il faut que l'Europe apprenne à décider plus rapidement". "Nous finaliserons politiquement le texte (d'un nouveau traité du pacte budgétaire, ndlr) en janvier", a ajouté le président de l'Union européenne, Herman van Rompuy, qui s'exprimait au même moment au Danemark.
Le mécanisme européen de stabilité (MES) qui doit prendre le relais du FESF, le fond de secours de la zone euro, sera mis en place ne juillet 2012, et "nous sommes prêt à accélérer sa capitalisation" a indiqué Nicolas Sarkozy. En attendant, la banque centrale européenne (BCE) analyse actuellement les manières de rendre le FESF opérationnel plus rapidement. "Il doit pouvoir être activé dans des situations d'urgence sur le marché primaire", d'émission de la dette par les Etats, a déclaré Angela Merkel. "La situation est tendue" déclarait les deux chefs d'Etat. "La France et l'Allemagne sont la pierre angulaire de l'Europe, a précisé Nicolas Sarkozy, il ne peut pas y avoir d'avenir de l'Europe sur des divergences franco-allemandes".
Le montant alloué au MES doit être réexaminé "sans délai" a annoncé Herman van Rompuy.
La croissance et l'emploi au menu du 30 janvier
"La consolidation budgétaire est un pilier pour l'Europe, mais il ne va pas sans un autre pilier, celui de la croissance et de l'emploi" ajoutait Angela Merkel. Le couple franco-allemand souhaite "avoir un aperçu de la réglementation en termes d'emploi pour voir où cela se passe le mieux". "La priorité aujourd'hui, c'est la croissance, c'est l'emploi, c'est la compétitivité" a ajouté Nicolas Sarkozy. "Il faut renforcer la capacité d'innovation de l'Europe" a déclaré la chancelière allemande. Pour autant, le président français se refuse à prendre des décisions avant le sommet social du 18 janvier avec les partenaires sociaux, notamment sur le terrain de la TVA sociale. Ces sujets doivent être abordés lors du sommet européen du 30 janvier.
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