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Sarkozy: "Mon travail c'est de protéger les Français"

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Sarkozy: "Mon travail c'est de protéger les Français" Empty Sarkozy: "Mon travail c'est de protéger les Français"

Message par tisiphoné Jeu 27 Oct - 22:28

Sommet européen, rigueur à la française, sa candidature pour 2012 et les affaires... Sur TF1 et France 2, Nicolas Sarkozy a parlé pendant 1h15. Revivez l'émission minute par minute.

21h25: Fin de l'émission. Le programme n'a pas débordé. Merci d'avoir suivi notre live. A venir dans la soirée, l'analyse de la rédaction de L'Express.

21h24: Pernaut parle de François Hollande. Sarkozy ne fait pas de commentaire sur le PS, qui est tout de même, dit-il, "un grand parti politique français". "N'attendez pas de moi un mot contre des personnes que par ailleurs je respecte. Nous aurons l'occasion le moment venu de débattre des projets. Mon travail, dit-il, c'est de protéger les Français".

21h23: Hollande sera-t-il votre principal adversaire en 2012? "C'est vraisemblable". Nicolas Sarkozy confesse donc à demi-mots donc qu'il sera candidat. Un vrai scoop?!

21h22: "Le débat sur la question de ma candidature sera tranché fin janvier, début février", dit-il. Il rappelle que Mitterrand a été candidat en mars en 1988, que Chirac l'a été en février en 2002.

21h21: Calvi lui demande s'il représentera la droite à la présidentielle. "Je ne suis pas dans cet état d'esprit", dit-il, "j'ai un travail à faire". "Vous êtes des commentateurs, vous commentez, je suis un acteur, je dois agir".

Je fais mon travail et les Français jugeront ensuite

21h20: Calvi aborde le thème des sondages, très défavorables à Nicolas Sarkozy. "Vous les commentez, mais moi je ne dois en tenir aucun compte", répond Sarkozy... "Je fais mon travail et les Français jugeront ensuite", dit-il.

21h19: Sur l'affaire Squarcini, Sarkozy demande de laisser la justice faire son travail. Il reprend son terme de "présomption de culpabilité"...

21h18: Pernaut parle des policiers mouillés dans des affaires de prostitution ou de drogue. Sarkozy répond à côté, en assurant que 5% des policiers sont tués ou blessés dans l'exercice de leurs focntions...

21h16: "La transparence, je suis d'accord, la calomnie, non", dit-il. Calvi évoque le cas de Nicoals Bazire, intime de Nicolas Sarkozy. "Vous inventez la présomption de culpabilité", lui dit-il. "Bazire a toute ma confiance et toute mon amitié", et eil ne soritra rien de tout cela".

21h14: Calvi passe aux "questions d'actualité". La première, le financement de la campagne de Balladur de 1995... Sarkozy réplique: "Cela fait 17 ans, s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on l'aurait déjà trouvé". Il trouve "odieux" le fait d'utiliser l'attentat de Karachi pour des motifs politiciens. Sur l'affaire Karachi, voir notre dossier.

Pourquoi refuser que la Chine investisse dans l'euro à la place du dollar?



21h10: La Chine pourrait participer au fonds de soutien européen, rappelle Pernaut. Sarkozy répond qu'il a téléphoné à Hu Jintao dans le cadre du G20. "Pourquoi refuser que la Chine investisse dans l'euro à la place du dollar?", demande-t-il. "Et ça ne menace pas notre indépendance", dit-il.

Décryptage de LExpansion.com: De fait, la Chine est le premier créancier des Etats-Unis avec 1160 milliards de dollars de bons du Trésor. "Les Etats-Unis ne sont pas pour autant beaucoup plus influencés par la Chine que l'Europe", fait remarquer l'économiste Françoise Lemoine qui juge "très exagérées" les craintes concernant d'éventuels prêts de la Chine à la zone euro.

21h05: "Nous devons réfléchir à la convergence de nos fiscalités", redit-il à propos de l'Allemagne. Même impôt sur les bénéfices, des taux de TVA harmonisés, des hypothsèes éocnomiques validées, des échanges d'information, une fiscalité du patrimoine qui soit la même..."L'Europe ne peut pas être la grande naïve dans la compétition économique internationale" dit-il.

"C'est triste qu'on ne soit pas capable de faire cet effort national poura dopter tous ensemble" la règle d'or, à cause de l'éleciton présidentielle, déplore-t-il.

21h04: Sarkozy confirme que les prévisions de croissance du gouvernement pour 2012 étaient trop optimistes. Elles passent de 1,75% à 1%. Voir à ce sujet le post de blog des Couloirs de Bercy

21h03: Il fait la différence entre "rigueur" et "gestion rigoureuse". Il persiste et signe sur son "je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts", rappelé par Yves Calvi. Il dénonce l'attitude "d'un certain patronat" sur la prime dividendes. Il assure que la France a l'impôt le plus élevé d'Europe et assure que c'est le dernier pays d'Europe qui a un impôt sur la fortune.

Décryptage.Le taux de prélèvements obligatoires en France atteindra l'an prochain 44,5% du PIB, dépassant son niveau du début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, et continuera à croître pour atteindre un record à 45,4% en 2015. Le chef de l'Etat avait promis, avant son élection, de réduire de quatre points de pourcentage le taux de prélèvements obligatoires, insistant sur le fait qu'il était, à 43,2% en 2007, plus élevé en France que chez la plupart de ses partenaires européens. Nicolas Sarkozy

afp.com/Eric Feferberg

21h02: Sarkozy refuse de parler de rigueur. Pour lui ce serait faire baisser salaires et retraites, ce à quoi il se refuse.

Décryptage. 57% des Français pensent que le montant des pensions versées par le système de solidarité nationale (régime général de l'assurance vieillesse et retraites complémentaires Agirc-Arrco) va baisser dans les prochaines années. Pourtant, en 2030, les pensions versées par le régime général seront en moyenne supérieures de 2% à 2,5% à ce qu'elles auraient été sans la réforme des retraites de 2010, selon une étude de la Cnav.

20h58: Pernaut revient à la charge sur la TVA. "Une augmentation généralisée, en aucun cas", dit Sarkozy, "ça pèserait sur le pouvoir d'achat et ce serait injuste". Il y a plusieurs pistes, dit-il, sans les détailler.

20h56: Il faudra trouver 10 milliards d'euros supplémentaires. Les mesures seront annoncées après le G20, annonce Sarkozy, qui évacue la question de la hausse de la TVA. "Ca ne sert à rien d'annoncer des perspectives avant le G20, où la France souhaite que soient prises des initiatives pour la croissance".

20h53: Sarkozy explique qu'il faut poser la question du financement du modèle social. "Il faudra faire participer l'importation", dit-il. Il ne parle pas de barrières douanières et se moque des propositions de Montebourg et de la démondialisation, sans le citer. Mais de "réciprocité" dans l'ouverture de nos marchés.

20h52: Sarkozy explique qu'il a rattrapé tout ce qui n'a pas été fait et qui doit être fait, c'est à dire donner une convergence aux politiques économiques dans la zone euro. La France et l'Allemagne vont proposer un même impôt sur les sociétés, avec le même taux et la même assiette.

"On a décidé de ramener la prévision de croissance à 1% comme les allemands"



20h51: "On a décidé de ramener la prévision de croissance à 1% comme les allemands" Non. La prévision est de 0,8% en 2012.

20h50: "La France peut réussir à condition de s'inspirer du modèle qui marche", c'est à dire l'Allemagne.

20h48: Sarkozy annonce que le chemin vers la réduction du déficit ne suffira pas et rappelle que la France investit aussi pour préparer l'avenir.

20h47: Sarkozy rappelle qu'il a supprimé 150 000 postes de fonctionnaires et qu'il faudra continuer. Sans le citer, il se paie Hollande et ses 60 000 postes supplémentaires dans l'Education nationale. Il dénonce "la paupérisation" de la fonction publique: trop de fonctionnaires, qui ne sont pas assez payés. Mais il parle aussi de leur "capacité de nuisance", faisant écho aux manifestations, notamment contre la réforme des retraites... Moins d'enseignants, mieux payés et mieux formés, dit-il.

Yves Adaken, rédacteur en chef de LExpansion.com, rappelle que le budget 2012 prévoit que les dépenses de l'Etat reculeront pour la première fois depuis 1945.

20h42: Sarkozy vante le modèle social français. Sur ce thème, il a des allures de girouette comme le rappelait ce post du blog Les Couloirs de Bercy.

20h41:"Sur la question des retraites, faut-il allez plus loin?" demande Jean-Pierre Pernault.
Nicolas Sarkozy ne répond pas à la question et se contente de rappeler que l'âge légal de départ sera de 62 ans en 2018.

Vous pouvez avoir confiance dans la solidité de vos banques



20h35: Sarkozy aborde le thème de l'entrée de l'Etat au capital des banques. Une absurdité, selon lui. "Vous pouvez avoir confiance dans la solidité de vos banques", dit-il.

20h33: Sarkozy aborde le thème de la recapitalisation des banques, une des autres décision du sommet d'hier soir. Les banques vont augmenter leurs fonds propres pour que les épargnants aient définitivement confiance. Le risque, demande Pernaut, c'est que les crédits octroyés soient moins nombreux. Sarkozy répond que les dividendes vont servir à augmenter les fonds propres et pas à rémunérer les actionnaires, et que les bonus "rentreront dans une pratique normale".

20h32: Sarkozy à propos d'hier soir: "c'était trop grave pour qu'on s'énerve" contre les banquiers, dit-il... Les banques se sont laissées aller à faire de la spéculation. Il n'y a aucune raison que le contribuable soit mobilisé pour réparer les erreurs des marchés financiers. Il rappelle l'engagement qu'il avait pris en 2008: aucun Français ne perdra ses économies, cela a été le cas, le plan de soutien ne coûtera rien aux Français, et il en a rapporté, dit-il.

20h31: Yves Calvi récidive sur le AAA. Il demande s'il n'y pas un diktat des agences.. Sarkozy fait la même réponse, agacé. "Plutôt que de s'énerver contre les agences, réduisons notre déficit et notre dette, et travaillons plus et mieux".

Ce qui a donné du pouvoir aux agences de notation, c'est la dette

20h30: "Est-ce que les agences de notation conditionnent la politique de la France?", demande Calvi. "Ce qui leur a donné du pouvoir, c'est la dette", répond Sarkozy. Si nous voulons nous en écarter, il faut réduire notre dette. Le problème ce ne sont pas les agences, mais les 50 milliards d'intérêts qu'il faut rembourser.

Nicolas Sarkozy annonce que seuls 5 pays de l'UE sont notés AAA par les agences de notations. Faux, ils sont 9: La France, l'Allemagne, La Suède, la Finlande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Danemark.

20h29: Sarkozy se paie la retraite à 60 ans et les 35 heures, décidées alors que l'Allemagne faisait l'inverse... "Les 35 heures ont ruiné la compétitivité du pays pendant que Schröder faisait l'inverse". Débat éternel. Voici les réponses de L'Expansion.

Il avait déjà fait le procès des 35 heures lors de sa dernière intervention en février.


20h25: Depuis 1974, aucun budget français n'a été voté à l'équilibre, rappelle Sarkozy. Cela fait trente ans, dit-il, qu'on dépense l'argent que nous n'avons pas. Il faut emprunter si on dépense plus que ce que lon gagne. Et on emprunte sur les marchés. Il fait référence au AAA, seuls 5 pays sur 27 l'ont, dit-il. Cela permet d'emprunter à 3%, contre 6% pour les Italiens et 25% pour les Grecs... et 2,3% pour l'Allemagne.

20h23: Jean-Pierre Pernaut aborde le thème du FESF, qui passe de 440 à 1000 milliards d'euros, sans que ça ne coûte rien... "L'effet de levier, c'est quoi?", demande-t-il.

Décryptage. Concrètement, c'est arriver à prêter quatre ou cinq fois plus d'argent qu'il n'y en a dans le Fond de sauvetage européen. L'Allemagne refuse en effet de remettre de l'argent au pot et les autres pays n'ont plus de marge de manoeuvre budgétaire. La solution? Utiliser les ressources du FESF pour assurer les prêts qui seront accordés par des investisseurs privés à la Grèce ou à d'autres pays. Garantir qu'ils seront au moins remboursés à hauteur de 20% à 30% doit permettre de les rassurer et de peser sur les taux d'intérêt. Comme il reste environ 250 milliards d'euros non encore utilisés dans le FESF, cela permettrait théoriquement d'assurer un volume de prêts quatre à cinq fois supérieur (l'effet de levier) pour atteindre un montant d'environ 1000 milliards.

L'Europe c'est une famille et on ne laisse pas un membre de la famille tomber

20h22: Sarkozy aborde le thème de sa relation avec Angela Merkel. Il rappelle l'histoire douloureuse entre les deux pays et le "patrimoine de l'entente franco-allemande" reçu par lui et Merkel de la part de leurs prédecesseurs.

20h20: Sarkozy explique que ce fut une erreur de faire rentrer la Grèce dans l'euro. Les chiffres étaient faux, "son économie n'était pas prête". Mais une fois que c'était fait, il fallait faire face. "L'Europe c'est une famille", dit-il, et on ne laisse pas un membre de la famille tomber. Une équipe de négociateurs européens sera présente pour vérifier que la Grèce fait des efforts, notamment sur la fraude fiscale.

20h18: Nicolas Sarkozy explique pourquoi la Grèce ne pouvait pas être déclarée en faillite. Elle avait 200 milliards d'euros de dette et était dans l'impossibilté de la rembourser. Si elle partait en faillite, tout le monde était emporté, explique-t-il. "La totalité de la zone euro", dit-il. Il fallait régler le problème de la "soutenabilité de la dette grecque": obliger les Grecs à faire des efforts, mais des efforts qui leur permettent de rembourser. Ils ne pouvaient pas rembourser 200 milliards et les banques ont donc été sollicitées pouer diminuer de 50% leurs créances. La dette grecque est passé à 100 milliards. Et tout cela avec l'accord des banques.

L'analyse d'Yves Adaken, rédacteur en chef de LExpansion.com: Le problème, c'est qu'il fallait qu'il s'agisse d'un accord volontaire des banques.
Les banques n'étaient pas vraiment "volontaires" pour effacer la moitié de la dette grecque. Elles voulaient limiter la facture à 40%. Les gouvernements européens, Merkel et Sarkozy en tête, ont dû les menacer de mettre la Grèce en faillite pour les convaincre "d'accepter" volontairement cet effacement. On leur a donc tordu le bras et on leur a demandé en plus de sourire. Un effacement non volontaire déclencherait en effet le paiement des assurances, les fameux CDS, susceptibles, comme dans le cas de Lehman Brother d'ouvrir une véritable boîte de Pandore. L'accord règle-t-il comptablement tout risque de faillite de la Grèce ? Non. Des risques demeurent. Ne serait-ce parce que l'économie grecque est toujours en récession...

20h16: Yves Calvi pose la première question: sommes nous sortis de la crise ou avons nous juste colmaté une brèche? "S'il n'y avait pas eu d'accord hier soir, dit Sarkozy, le monde courait à la catastrophe". Pour comprendre le sauvetage de l'euro en 10 leçons, cliquez ici.

Sarkozy assure: "nous entrons à peine dans un monde nouveau". Il fait référence à la faillite de Lehman Brothers et à la crise de 2008, qu'il compare à celle de 1929.

20h15: Sur Twitter, @pierrederuelle lance "Sarkozy veut rassurer les français en '1H15 maximum'. Pourtant ça pourrait se faire en 2 minutes : 'je ne me représente pas en 2012'.

20h14: Au lendemain du sommet européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy s'invite à la télévision. Dès maintenant et pendant une heure et quart, il répond en direct de l'Elysée aux questions d'Yves Calvi, pour France Télévisions, et de Jean-Pierre Pernaut, pour TF1.
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