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Nicolas Sarkozy : "J'ai un rendez-vous avec les Français"

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Nicolas Sarkozy : "J'ai un rendez-vous avec les Français"  Empty Nicolas Sarkozy : "J'ai un rendez-vous avec les Français"

Message par tisiphoné Dim 29 Jan - 22:18

Le Point.fr vous propose de revivre, minute par minute, l'intervention télévisée de dimanche soir de Nicolas Sarkozy.

21 h 25 : à la toute dernière seconde, le chef de l'État est interrogé sur la question des parrainages de Marine Le Pen. Il juge "toujours préjudiciable" qu'un "courant politique ne soit pas représenté" dans une élection. Mais finit par s'agacer : "Vous ne voulez tout de même pas que je m'occupe d'elle ?"

21 h 18 : dans les dernières minutes de l'émission, Nicolas Sarkozy s'exprime sur le ton de la confidence. "Est-ce que j'ai des regrets ? Oui. Est-ce que je m'en expliquerai le moment venu ? Oui." Questionné sur un éventuel slogan de campagne, il répond : "Si j'avais un mot à dire, je dirais sincérité."

21 h 18 : Nicolas Sarkozy dément la rumeur selon laquelle il s'apprête à écrire un livre.

21 h 14 : Nicolas Sarkozy n'a jamais été si près d'annoncer sa candidature. "Ne jouons pas au chat et à la souris. Mon intérêt serait de dire voilà, j'ai décidé. Mais je suis président de la République du cinquième pays au monde !" Fustigeant "l'arrogance" de certains - une allusion certaine au candidat socialiste, François Hollande -, Sarkozy confie : "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas." Et de s'amuser : "De toute manière, il y a une date limite, c'est le 16 mars !"

21 h 13 : réaction de Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, sur la TVA sociale, annoncée par Nicolas Sarkozy. "La TVA sociale, c'est le triple A : Antisocial, Antiéconomique, Antidémocratique."

21 h 10 : sur Twitter, Alain Lambert ironise encore : "Puisqu'on légifère pour le mois d'octobre, autant supprimer les 35 heures."

21 h 8 : "Je ne dis pas qu'après les élections on rasera gratis !" Nicolas Sarkozy se défend de prendre des mesures électoralistes, et affirme même que certains dans son entourage ont voulu le décourager de "prendre le risque" d'aller à la télévision...

21 h 7 : sur la déduction des intérêts d'emprunt immobilier, le chef de l'État fait son mea culpa : "Sans doute, ça devait être une erreur, ça coûtait fort cher."

21 h 6 : le journaliste de BFMTV, François Lenglet, plus combatif que ses trois confrères, enflamme la twittosphère. "Alerte, alerte à l'Élysée ! Un vrai journaliste (F. Lenglet) a réussi à s'introduire dans la salle...", tweete, par exemple, le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Renaud Dély.

21 h 5 : "Je suis totalement opposé à la remise en cause du quotient familial." Nicolas Sarkozy est très clair sur cette réforme proposée par François Hollande, dont il estime qu'elle touchera les classes moyennes.

20 h 59 : justement questionné sur le timing politique de son annonce sur la TVA sociale - on se souvient du couac dans la majorité quand, en 2007, Jean-Louis Borloo l'avait évoquée -, le chef de l'État répond : "J'accepte les critiques sur le sujet, je comprends qu'on me dise que je n'en ai pas fait assez." Jean Arthuis obtient sa réponse.

20 h 56 : soutien de François Bayrou, Jean Arthuis, qui défend la TVA sociale (en vain) auprès du patron du MoDem, tweete : "TVA sociale. Excellent argumentaire de Nicolas Sarkozy. Mais pourquoi si tard et si peu ?"

20 h 56 : le chef de l'État ne cesse de marteler cet argument : avec sa TVA sociale, la France se trouvera dans la moyenne des TVA européennes.

20 h 54 : Nicolas Sarkozy use d'une drôle de formule : "J'ai le sens du ridicule, Mme Chazal. Ce n'est pas à moi de juger mon propre bilan. C'est aux Français de juger mon bilan."

20 h 52 : la taxe sur les transactions financières sera créée dès le mois d'août, indique Nicolas Sarkozy.

20 h 50 : Nicolas Dupont-Aignan, vachard, tweete : "Sarkozy, on dirait Louis de Funès, me dit ma fille !"

20 h 49 : le très libéral Alain Madelin, ancien ministre de l'Économie, a les oreilles qui sifflent. Alors qu'on rapporte au chef de l'État les critiques émises par Madelin sur la TVA sociale, Sarkozy ironise : "J'ai beaucoup d'amitié pour Alain Madelin, mais je n'adhère nullement à ses thèses de libéralisme sans frein et sans limites."

20 h 40 : "Un homme de grande qualité, M. Schröder...", glisse Nicolas Sarkozy au milieu de sa démonstration. L'ombre de l'ancien chancelier allemand plane sur le plateau. Le président de la République annonce une autre mesure attendue : les accords "compétitivité-emploi", qui permettent d'adapter le temps de travail en fonction de la conjoncture, avec des baisses de salaire à la clé dans le cas où l'activité de l'entreprise ralentit. "Cet accord s'imposera dans l'entreprise, et sera supérieur à la loi", confie-t-il. "On tournera la page des 35 heures ?" lui demande-t-on. "Exact", répond Nicolas Sarkozy.

20 h 39 : Nicolas Sarkozy indique une hausse de 2 points de la CSG, mais uniquement sur les revenus financiers. "Les salariés ne paieront pas plus de CSG sur leur travail", commente le chef de l'État. Selon lui, la concurrence évitera les augmentations de prix.

20 h 39 : soutien du président du MoDem François Bayrou, l'ex-ministre Alain Lambert tweete : "Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts, au fait qui avait dit cela ?" Le Parti socialiste, lui aussi, ironise sur le réseau social : "Il n'y a pas de troisième plan de rigueur... Mais augmentation de la TVA... #sarkoshow."

20 h 35 : le terme de "TVA sociale" est lâché pour la première fois sur le plateau. Très sec, Nicolas Sarkozy rétorque que ce "mot n'a aucun sens", rappelant ne jamais l'avoir employé. Il se lance dans un laïus sur le "made in France". Nicolas Sarkozy, comme François Bayrou, préfère l'expression "produire en France" au "consommer français", qui, selon lui, n'a pas de sens non plus... "Je veux que la France reste une terre de production", commence-t-il. "En France, ce sont les entreprises qui paient la politique familiale. Pourquoi ?" s'interroge-t-il. La décision du gouvernement tombe enfin : Nicolas Sarkozy propose d'exonérer de la totalité des cotisations sociales et patronales les salaires qui vont de 1,6 à 2,1 fois le smic. Les exonérations seront ensuite décroissantes de 2,1 à 2,4 fois le smic. Outre les exonérations, la hausse de la TVA de 1,6 point est confirmée.


20 h 34 : Nicolas Sarkozy s'engage pour l'usine Lejaby : "Je ne laisserai pas tomber les gens de Lejaby et dans quelques jours, j'espère, on aura trouvé la solution".

20 h 29 : le président de la République fait une deuxième proposition, qui vise cette fois particulièrement le chômage des jeunes : pour "développer l'alternance", "les entreprises de plus de 250 salariés devront avoir au moins 5 % de jeunes en alternance et en apprentissage". Une semaine après le premier grand meeting de François Hollande, le chef de l'État fait à son tour des promesses : il y aura des "résultats tout de suite".

20 h 25 : toujours dans l'objectif de "développer puissamment la croissance", Nicolas Sarkozy dévoile une nouvelle mesure : la création d'une "banque de l'industrie", "dotée de 1 milliard d'euros de fonds propres". Cela avait déjà été révélé le 18 janvier, lors du sommet de crise à l'Élysée.

20 h 20 : Nicolas Sarkozy fait une première annonce sur le logement. "Tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30 %. Les prix de l'immobilier à la vente et à la location vont enfin pouvoir baisser, car c'est en augmentant l'offre de logements que nous ferons pression sur les prix", explique-t-il. Cette mesure sera présentée au Parlement dès le mois de février, fait-il savoir. Et de tacler implicitement François Hollande sur sa politique du logement : "Si on fait l'encadrement des loyers, plus personne ne louera et plus personne ne construira. C'est le contraire de ce qu'il faut faire."
20 h 15 : interrogé sur le rôle des agences de notation à la suite de la dégradation de la note française par Standard & Poor's, Nicolas Sarkozy en parle une fois de plus comme d'un "thermomètre", et non comme de "la cause de la maladie". "Pas de troisième plan de rigueur ?" questionne Laurent Delahousse. "Non !" répond Sarkozy, qui justifie sa réponse par les chiffres du déficit qu'il vient d'annoncer (5,4 % ou 5,3 % en 2011).

20 h 13 : première nouvelle : le chef de l'État annonce un déficit "bien meilleur que ce qui était prévu", selon ses termes. Au lieu de "5,7 % de notre richesse nationale", il évoque le chiffre de 5,4 %, et peut-être 5,3 % en 2011. Il devrait être annoncé "dans les semaines qui viennent".

20 h 10 : Claire Chazal ouvre le bal, dans le studio installé dans la salle des fêtes de l'Élysée, avec à ses côtés le journaliste de France 2, Laurent Delahousse. Nicolas Sarkozy affiche une mine sérieuse. Première question sur l'annonce par le numéro deux de la CDU de la participation d'Angela Merkel à des meetings du futur candidat Sarkozy : "C'est une bonne nouvelle ?" demande Laurent Delahousse. "Je n'ai pas noté qu'elle votait dans le corps électoral français. Je n'ai pas pour l'instant annoncé quoi que ce soit ni sur ma candidature, ni sur mes meetings", tranche le chef de l'État, qui ne souhaite manifestement pas s'éterniser sur cette question.
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