Brexit: May propose une transition de deux ans
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Brexit: May propose une transition de deux ans
22.09.2017
La première ministre britannique, Theresa May, a confirmé aujourd'hui que le Royaume-Uni cesserait d'être un membre de l'Union européenne en mars 2019 lors d'un discours prononcé à Florence (Italie). Elle a souhaité qu'une période de transition soit alors mise en oeuvre après cette date. Le Figaro fait le point sur ses principales déclarations:
Deux ans de transition environ
Ni le Royaume-Uni ni l'Union européenne ne seront en effet en mesure d'appliquer dès mars 2019 les détails des nouveaux arrangements post-Brexit, a avoué la chef du gouvernement britannique. Elle a estimé que cette période de transition devrait probablement durer deux ans environ durant lesquels les règles européennes existantes serviraient de cadre à l'accès aux marchés britannique et européens et a espéré que les détails de cette "période de transition" seraient réglés aussi vite que possible.
» Lire aussi - Theresa May tente de sortir le Brexit de l'impasse
Rassurer les citoyens européens
"Durant cette période de mise en œuvre, les gens continueront de pouvoir venir, vivre et travailler au Royaume-Uni, mais il y aura un système d'enregistrement, des préparatifs essentiels pour le nouveau régime", a précisé la première ministre britannique. Elle a déclaré que le succès des négociations sur le Brexit était "dans l'intérêt de tous". "Nous traversons une période critique" mais "quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats", a dit Mme May, ajoutant vouloir aboutir à un avenir "meilleur" pour tous les citoyens européens.
» Lire aussi - Brexit: au Royaume-Uni, les discriminations contre les Européens se multiplient
Les jugements de la Cour européenne pris en compte
Theresa May veut également que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'Union européenne dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit. "Je veux intégrer notre accord (de sortie de l'UE) dans la loi britannique et m'assurer que les tribunaux britanniques s'y réfèrent directement (...) et puissent se référer aux jugements de la Cour européenne de justice".
» Lire aussi - Brexit : Londres prône la préférence nationale en matière d'immigration
Budget: les engagements respectés
Sur la contribution britannique au budget européen, May a déclaré que le Royaume-Uni honorerait les engagements qu'il a pris dans le cadre de son appartenance à l'UE. Cela assurera qu'aucun pays ne devra "payer plus ou recevoir moins" pour le reste du budget en cours, qui s'achève en 2020, a souligné Theresa May. Les médias britannique s'attendaient à ce qu'elle annonce que Londres verserait 20 milliards d'euros au titre de ce budget mais Mme May s'est gardée de donner un chiffre.
» Lire aussi - Brexit : les Britanniques coincent sur les milliards réclamés par l'UE
Une volonté de garder des liens avec l'UE
Theresa May a insisté sur sa volonté de "continuer à travailler ensemble" avec l'UE. Dans un discours finalement très pro-européen, la première ministre a voulu assurer la continuité de collaboration avec l'UE sur des "programmes dans les sciences, l'éducation et la culture et ceux qui défendent notre sécurité mutuelle".
La première ministre britannique, Theresa May, a confirmé aujourd'hui que le Royaume-Uni cesserait d'être un membre de l'Union européenne en mars 2019 lors d'un discours prononcé à Florence (Italie). Elle a souhaité qu'une période de transition soit alors mise en oeuvre après cette date. Le Figaro fait le point sur ses principales déclarations:
Deux ans de transition environ
Ni le Royaume-Uni ni l'Union européenne ne seront en effet en mesure d'appliquer dès mars 2019 les détails des nouveaux arrangements post-Brexit, a avoué la chef du gouvernement britannique. Elle a estimé que cette période de transition devrait probablement durer deux ans environ durant lesquels les règles européennes existantes serviraient de cadre à l'accès aux marchés britannique et européens et a espéré que les détails de cette "période de transition" seraient réglés aussi vite que possible.
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Rassurer les citoyens européens
"Durant cette période de mise en œuvre, les gens continueront de pouvoir venir, vivre et travailler au Royaume-Uni, mais il y aura un système d'enregistrement, des préparatifs essentiels pour le nouveau régime", a précisé la première ministre britannique. Elle a déclaré que le succès des négociations sur le Brexit était "dans l'intérêt de tous". "Nous traversons une période critique" mais "quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats", a dit Mme May, ajoutant vouloir aboutir à un avenir "meilleur" pour tous les citoyens européens.
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Les jugements de la Cour européenne pris en compte
Theresa May veut également que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'Union européenne dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit. "Je veux intégrer notre accord (de sortie de l'UE) dans la loi britannique et m'assurer que les tribunaux britanniques s'y réfèrent directement (...) et puissent se référer aux jugements de la Cour européenne de justice".
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Budget: les engagements respectés
Sur la contribution britannique au budget européen, May a déclaré que le Royaume-Uni honorerait les engagements qu'il a pris dans le cadre de son appartenance à l'UE. Cela assurera qu'aucun pays ne devra "payer plus ou recevoir moins" pour le reste du budget en cours, qui s'achève en 2020, a souligné Theresa May. Les médias britannique s'attendaient à ce qu'elle annonce que Londres verserait 20 milliards d'euros au titre de ce budget mais Mme May s'est gardée de donner un chiffre.
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Une volonté de garder des liens avec l'UE
Theresa May a insisté sur sa volonté de "continuer à travailler ensemble" avec l'UE. Dans un discours finalement très pro-européen, la première ministre a voulu assurer la continuité de collaboration avec l'UE sur des "programmes dans les sciences, l'éducation et la culture et ceux qui défendent notre sécurité mutuelle".
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