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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP

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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP

Message par tisiphoné Mar 20 Nov - 13:24

Le nouveau président de l'UMP, Jean-François Copé, a proposé mardi à son rival malheureux François Fillon de devenir "vice-président" du parti, titre qui serait créé pour l'ex-Premier ministre, proposition aussitôt qualifiée de "grotesque" par le filloniste Éric Ciotti. "Jean-François Copé a appelé au téléphone François Fillon et lui a laissé un message pour lui proposer de le rencontrer et lui proposer la vice-présidence du parti", poste qui serait créé spécialement pour lui, a indiqué à l'AFP son entourage.


Les adhérents UMP ont élu d'un cheveu Jean-François Copé président du parti. Ils ont en réalité élu un "ticket" de trois personnes, avec également Luc Chatel comme vice-président délégué et Michèle Tabarot comme secrétaire générale.
"Rassemblement"

Mardi matin, M. Copé a également appelé un à un de nombreux soutiens - parlementaires, ex-ministres... - de François Fillon pour proposer de les rencontrer au nom du "rassemblement" de l'UMP. Il a également joint "ses amis" pour les féliciter pour la campagne.

Lundi, avant la proclamation officielle des résultats, Jean-François Copé avait également appelé plusieurs ténors du parti, Xavier Bertrand, pro-Fillon mais qui n'a jamais critiqué le député-maire de Meaux pendant sa campagne, ainsi que Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, restés neutres. Il pourrait leur demander de le rejoindre dans la direction du parti.
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty « L'heure est désormais à se rassembler »

Message par tisiphoné Mar 20 Nov - 21:08

20H20 Jean-François Copé, au '20 heures' de TF1, a assuré n'avoir 'aucunement' de problème à avoir été élu dans une atmosphère de suspicion de tricherie. 'Ceux qui évoquent cela devraient être attentifs à ce qu'ils ont fait eux-mêmes', a-t-il lâché, alors que son rival malheureux a de nouveau, dans l'après-midi, évoqué des 'irrégularités'. Le nouveau patron du parti a affirmé que 'l'heure (était) au rassemblement. On ne peut pas faire d'un coup grise mine'. Il s'est encore dit confiant quant à la capacité de l'UMP à retenir des militants déçus. Jean-François Copé va reprendre ses meetings pour lancer la 'révolution civique', a-t-il annoncé. Le nouveau bureau du parti sera formé en janvier.

19 h 30 : Pierre Méhaignerie, qui a annoncé plus tôt dans la journée qu'il quittait l'UMP pour l'UDI de Jean-Louis Borloo (voir ci-dessous), estime que quelques parlementaires du mouvement maintenant présidé par Jean-François Copé pourraient faire de même dans les prochains jours. « Il y a des parlementaires qui se posent des questions, il y en a qui agiront peut-être rapidement, dans la semaine, et d'autres qui se donnent le temps de quelques semaines ou quelques mois pour voir l'orientation politique qui sera prise », déclare dans les couloirs de l'Assemblée nationale Pierre Méhaignerie, qui n'est plus député lui-même.

18 h 55 : François Fillon assure qu'il va rester « au sein de (sa) famille » politique, et qu'il ne fallait pas être « inquiet sur (son) avenir », tout en maintenant que le scrutin pour la présidence de l'UMP avait été entaché d' « irrégularités ». « Naturellement, je reste au sein de ma famille », déclare à la presse François Fillon en sortant d'un pot dans son QG de campagne où il était venu pour saluer son équipe. « Je me suis engagé dans cette élection parce que je pense qu'il y a un rassemblement des Français à opérer pour permettre un redressement national. Je pensais pouvoir le faire à travers la présidence de l'UMP, ça n'a pas été possible pour tout une série de raisons que j'ai d'ailleurs évoquées hier (lundi) soir et notamment des irrégularités, j'en prends acte », poursuit-il. « Je n'ai voulu engager aucun contentieux car je veux respecter les militants et je ne veux pas détruire la foi et l'engagement qui est le leur. Dans une lettre adressée aux adhérents de l'UMP, François Fillon demande par ailleurs à ses soutiens dans la bataille pour la présidence de l'UMP « d'avancer sans rancune ni déception ». « Nous avons fait notre devoir et défendu nos convictions avec une force qui, je le crois, transcende l'actualité immédiate », écrit le candidat malheureux de ce scrutin.

18 h 50 : Le centriste Marc-Philippe Daubresse, bras droit de Jean-François Copé à l'UMP, exprime sa « tristesse » après le départ de Pierre Méhaignerie de l'UMP, en assurant que ce dernier « ne sera pas suivi par la très large majorité des parlementaires centristes de l'UMP ».

18 h 40 : Frédéric Lefebvre a écrit à Jean-François Copé pour lui proposer une réforme des statuts permettant aux candidats ayant obtenu 30% des suffrages lors de l'élection pour la présidence du parti de devenir automatiquement vice-président. « Le refus de François Fillon d'accepter (le) poste » de vice-président du parti proposé par Jean-François Copé « m'amène à vous suggérer, comme j'en avais évoqué l'idée, une modification de nos statuts », écrit-il dans cette lettre transmise à l'AFP. « Le ou les candidats ayant obtenu plus de 30% des suffrages à l'élection du président de notre mouvement participeraient de droit à l'exécutif, en devenant automatiquement vice-présidents de l'UMP », estime l'ex-secrétaire d'Etat, qui n'avait pas pris partie pendant cette élection.

18 h 10 : La fraude, dénoncée par les partisans de Jean-François Copé comme de François Fillon, n'a été « prouvée nulle part », affirme le président de la commission interne (Cocoe) chargée de valider l'élection du président de l'UMP, Patrice Gélard. « Anomalie ne signifie pas fraude », déclare à Public Sénat le sénateur de Seine-Maritime. « Quand on additionne les revendications de part et d'autre, on s'aperçoit que tout cela se neutralise », ajoute-t-il. Le président de la Cocoe, qui a proclamé lundi soir Jean-François Copé président de l'UMP avec 98 voix d'avance sur François Fillon admet que « la fraude faisait partie des habitudes historiques » de certaines fédérations UMP. Le camp Copé avait notamment accusé les fillonistes d' « irrégularités » dans des bureaux de vote des Alpes-Maritimes. Les pro-Fillon avaient, eux, pointé du doigt les Bouches-du-Rhône. Patrice Gélard regrette en souriant certains « énervements » pendant le travail de comptage et de recomptage des voix de chacun des candidats, département par département, dans la nuit de dimanche et toute la journée de lundi.

17 h 30 : Pour le président de la Fédération UMP de Paris Philippe Goujon, soutien de François Fillon pendant la campagne, le vote des militants de la capitale démontre « une envie de Fillon à Paris ». L'ancien Premier ministre a rassemblé à Paris 58,50 % des voix. Il est cependant « trop tôt » pour dire si le résultat de l'élection relance l'hypothèse de la candidature de François Fillon aux municipales parisiennes, nuance Philippe Goujon. « Toutes les options sont ouvertes, ce débat est prématuré », ajoute-t-il. Selon un proche de la fédération, « Fillon et les fillonistes ne vont pas se laisser faire (à Paris), ils vont poursuivre leur leadership. Rien ne se fera sans Fillon et les siens à Paris ».

17 h 15 : L'UDI, le parti de Jean-Louis Borloo, commence à accueillir les déçus de l'UMP. Le centriste Pierre Mehaignerie a annoncé qu'il quittait l'UMP pour l'UDI de Borloo. « Les valeurs et les convictions qui ont été celles de toute ma vie se sont exprimées au sein du CDS, puis de l'UMP. Aujourd'hui, elles ne peuvent plus s'exprimer dans l'organisation actuelle de l'UMP », écrit l'ex-vice-président du conseil national de l'UMP dans un communiqué de l'UDI. Plus tôt dans l'après-midi, l'un des porte-parole du groupe centriste, Maurice Leroy avait indiqué qua la victoire de Jean-François Copé avait commencé à susciter une hausse des adhésions à l'UDI. « Une recomposition politique claire à droite et au centre est en train de s'opérer. La grande leçon du scrutin à l'UMP, c'est la fin du parti unique voulu en 2002 par Jacques Chirac et Alain Juppé. Et l'élection de Jean-François Copé et la compétition face à François Fillon démontrent que les militants de l'UMP ne se sont pas laissé imposer une candidature par l'extérieur », avait-il dit.

15 h 55 : Jean-François Copé et Jean-Marc Ayrault se livrent à une passe d'armes à l'Assemblée nationale, le premier décrivant l'élection de François Hollande comme un « immense malentendu », le second demandant que le « débat soit placé à la hauteur qu'exige la situation du pays ». « Je veux vous dire mon inquiétude pour la France et les Français », a notamment lancé le nouveau président de l'UMP lors de la séance des questions d'actualité. La réponse de l'hôte de Matignon a été cinglante : « M. Jean-François Copé, vous avez parlé à propos d'une élection d'un malentendu, vous avez parlé aussi du discrédit, je ne sais pas exactement qui vous visiez mais en tout cas certainement pas ceux qui dans la clarté ont reçu le mandat du peuple français de redresser le pays ». « M. Jean-François Copé, vous avez été élu dimanche président de l'UMP, je vous en félicite! Je vous en félicite, mesdames et messieurs les députés de l'UMP qui, j'ai remarqué, ne s'associaient pas totalement à ces félicitations ». « Je crois que dans une démocratie, il est important qu'il y ait un débat le plus clair possible entre la majorité et l'opposition, à condition que ce débat soit placé au niveau qu'exige la situation du pays », fait valoir Jean-Marc Ayrault.
15 h 00 : Deux députés fillonistes proches de Xavier Bertrand, Damien Meslot et Gérald Darmanin, appellent au rassemblement de leur parti. Damien Meslot, élu du Territoire de Belfort, « appelle à respecter le choix du vote des militants, à jeter les rancunes à la rivière et à tous se rassembler autour de Jean-François Copé qui a été élu par les militants ». Dans un autre communiqué, Gérald Darmanin, député du Nord, écrit qu'il est « important aujourd'hui de former une opposition constructive, unie et efficace face au gouvernement socialiste et de défendre les intérêts de nos concitoyens ». L'ex-ministre Xavier Bertrand avait également apporté son soutien à l'ancien Premier ministre, mais en gardant de bonnes relations avec son rival finalement victorieux.
14 h 00 : Selon le président des députés UMP, Christian Jacob, il y avait « une très bonne ambiance » à la réunion de groupe où de nombreux députés UMP, y compris fillonistes, étaient présents. Proche de Jean-François Copé, il précise que des députés fillonistes se sont exprimés, dont Pierre Lellouche, Jacques Myard et Damien Meslot, pour dire que « l'élection était terminé et tout le monde est rassemblée derrière Jean-François Copé ». Près de « 120 à 130 députés » sur plus de 183 membres étaient présents. François Fillon, Valérie Pécresse et Eric Ciotti n'étaient en revanche pas présents à cette réunion. Interrogé sur l'existence d'une « fracture morale » dans son parti, après les propos de François Fillon la veille, Christian Jacob récuse le terme et fait état d'une « fracture politique qui va être comblée rapidement ». Enfin, sur une éventuelle fuite d'élus ou de militants vers l'UDI (Union des démocrates et indépendants) de Jean-Louis Borloo, il répond : « d'abord l'UDI n'a rien à voir avec les centristes, les vrais centristes sont à l'UMP, ils y sont bien et ils ont l'intention d'y rester ».

13 h 30 : Selon une information dévoilée par l'AFP, Jean-François Copé a assuré aux députés UMP qu'il déploierait toute son « énergie » pour préserver l'unité de l'UMP et qu'il ne « laisserait pas refaire l'UDF » avec l'UDI de Jean-Louis Borloo. « Nous avons un danger : c'est le retour à l'horreur que fut le RPR-UDF, c'est-à-dire la fracture qui conduirait à remplir les rangs de M. Borloo (...) Je ne laisserai pas refaire l'UDF et j'y déploierai, je peux vous le dire, une énergie dont vous n'avez même pas idée. Je n'accepterai pas que l'UMP soit explosée au motif que Jean-Louis Borloo vient débaucher individuellement tel ou tel », a-t-il lancé selon des participants à la réunion à huis clos du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

12 h 00 : Jean-François Copé a téléphoné à Nicolas Sarkozy qui l'a félicité pour sa victoire, indique l'entourage de l'ex-président de la République. Nicolas Sarkozy a également eu eu par téléphone lundi soir François Fillon.

11h 50 : Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, évoque la mise en place d'une organisation « d'ici quelques jours » autour de François Fillon et réfute « toute optique sécessionniste » par rapport à l'UMP. Interrogé sur la volonté de travailler dorénavant avec Jean-François Copé, Eric Ciotti a répondu: « ce n'est pas l'idée aujourd'hui. Nous voulons travailler avec François Fillon ».

11 h 45 : Personne « ne veut l'éclatement de l'UMP », déclare l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, fillonniste, sur i-Télé, tout en reconnaissant que le mouvement était « évidemment coupé en deux ». « J'ai un désaccord profond avec Jean-François Copé, même s'il est élu ce matin, et (avec) tous ceux qui sont sur une ligne +droitière+ », souligne encore l'ancien ministre. « Le spectacle donné au cours de ces 48 dernières heures était humiliant pour les militants et pour nous tous, a dit encore l'ancien ministre, selon lequel François Fillon « aurait pu choisir des voies judiciaires. C'aurait été la pire des choses ».
11h 40 : Chantal Jouanno, sénatrice qui a quitté fin octobre l'UMP pour rejoindre les centristes de l'UDI, voit dans l'élection à la tête de son ex-parti la démonstration que l'idée d'un parti unique à droite « a vécu ». « Cette idée-là était une fiction, elle ne nous a pas permis de gagner les élections, de faire barrage au Front national ».

11 h 20 : Dans Le Monde, le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Louis Borloo, considère que les bisbilles de l'UMP et sa « droitisation » sous Jean-François Copé sont une chance pour la famille centriste. « La coalition de l'UDI et de l'UMP est nécessaire pour bâtir l'avenir », estime-t-il. « Il y a deux visions, deux équipes. Celle de Jean-François Copé et la nôtre. L'opposition a désormais deux leaders. »

11 h 14 : Le nouveau président de l'UMP Jean-François Copé, propose à son rival malheureux François Fillon de devenir vice-président du parti, titre qui serait créé pour lui, une offre refusée par l'interessé, selon le filloniste, Eric Ciotti, qui la qualifie de « grotesque ». « Jean-François Copé a appelé au téléphone François Fillon et lui a laissé un message pour lui proposer de le rencontrer et lui a proposé la vice-présidence du parti », En élisant d'un cheveu Jean-François Copé président du parti, les adhérents UMP ont en réalité élu un « ticket » de trois personnes, avec également Luc Chatel comme vice-président délégué, et Michèle Tabarot comme secrétaire générale.
11 h 12 : Alain Juppé, maire de Bordeaux et fondateur de l'UMP, déclare à l'AFP que Jean-François Copé a, après sa victoire « serrée », « l'ardente obligation » de rassembler, une démarche pour laquelle il pourrait compter sur son « soutien ». Il invite le nouveau président de l'UMP à recréer un climat de « convivialité », à constituer « une équipe représentative de ceux qui ont voté pour François Fillon » et à tenir compte de cette diversité pour construire le « projet » de l'UMP. (A lire : Alain Juppé se pose en réconciliateur du parti)

11 h 00 : A l'issue d'une réunion avec François Fillon à l'Assemblée, plusieurs des proches de l'ancien Premier ministre, dont Laurent Wauquiez et Eric Ciotti, estiment qu'il « ne décrochera pas » de la vie politique après son échec dans la bataille à la présidence de l'UMP. Hier soir, après la proclamation de la victoire, à 98 voix près, de Jean-François Copé, François Fillon avait laissé plané le doute sur ses intentions. « S'il part, il se suicide », déclare un des proches de François Fillon, le député UMP Jacques Myard. « Il est clair qu'il va rester et qu'il va faire entendre sa musique ».

10 h 00 : Le député de Paris, Bernard Debré (pro-Fillon), exhorte Jean-François Copé, à faire de Valérie Pécresse, autre filloniste, son numéro deux. Comme on lui demandait, sur BFMTV et RMC, si l'UMP était menacée de mort, l'élu parisien a répondu : « Dans les huit jours, on va le voir ». « Nous sommes malades actuellement, l'UMP est malade », diagnostique ce médecin et chirurgien. « C'est pour cela que je vais dire à Jean-François Copé : il faut fusionner les deux listes, prends Valérie Pécresse comme secrétaire générale du mouvement. Demande à Michèle Tabarot de s'effacer, prends Valérie Pécresse. Les deux listes seront fusionnées, et l'UMP retrouvera une unité nécessaire », plaide-t-il. « C'est la seule solution pour faire cicatriser les plaies ». L'aménagement préconisé par M. Debré est en réalité impossible car les militants UMP ont voté pour un ticket, celui de Jean-François Copé, victorieux, incluant les députés Luc Chatel et Michèle Tabarot.
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Copé ? Fillon ? L'UMP n'en a pas (encore) terminé avec ses atermoiements

Message par tisiphoné Jeu 22 Nov - 15:05

Copé ? Fillon ? Juppé ? L'UMP n'en a pas (encore) terminé avec ses atermoiements. Suivez en direct les principaux événements de la journée :


14 h 15. Dans un communiqué publié juste après l'annonce du maire de Bordeaux, François Fillon "salue l'initiative d'Alain Juppé". Fillon dit avoir "confiance en son indépendance et son expérience". "Cette initiative constitue la meilleure solution pour sortir l'UMP de l'impasse", ajoute le député de Paris.

14 h 4. La Cocoe reconnaît que l'ajout de voix manquantes inverserait "vraisemblablement" les résultats de l'élection. L'instance demande à la commission de recours de l'UMP de statuer.

13 h 53. Alain Juppé sort de son silence. Appelé par les deux parties à jouer un rôle dans la résolution de la crise, il propose de présider une instance collégiale pour réexaminer les résultats. L'ex-Premier ministre fait savoir que sa proposition tient jusqu'à jeudi 20 heures. "Au-delà, je n'ai pas l'intention de me laisser instrumentaliser dans les confrontations délétères", souligne le maire de Bordeaux dans un communiqué.

12 h 42. La motion du l'UMP intitulée la Boîte à idées a appelé militants et sympathisants de l'UMP à manifester ce jeudi à 19 heures devant le siège du parti pour que les chefs en guerre trouvent "une solution".

12 h 12. Coup de théâtre. Alors qu'il refusait jusque-là toute tractation, Jean-François Copé annonce qu'il va saisir "lui-même" ce jeudi la commission nationale des recours de l'UMP, qui, à l'issue de ses travaux, "prendra la décision de modifier ou non les résultats" proclamés" lundi. Il propose à Alain Juppé d'être "observateur" des travaux de la commission.

11 h 56. Le député UMP de l'Eure et ancien candidat à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire, presse Jean-François Copé et François Fillon de se rencontrer "dans les 24 heures". "C'est leur responsabilité à tous les deux", souligne-t-il.

11 h 6. Ne manquant pas l'occasion de profiter du désordre à l'UMP, Jean-Louis Borloo déclare : "La véritable force d'alternance, la véritable opposition, sereine, tranquille, tolérante et ouverte, c'est l'UDI." Borloo assure avoir enregistré "plus de 1 200 adhésions cette nuit".

10 h 52. Jean-François Copé annonce avoir téléphoné à François Fillon pour lui proposer une rencontre, ce que l'ex-Premier ministre a accepté à la seule condition qu'Alain Juppé soit présent.

10 h 40. C'est François Fillon qui ouvre le bal jeudi matin. Au lendemain de l'annonce, sur TF1, de son retrait à la course à la présidence de l'UMP - à la condition qu'Alain Juppé sorte le parti de la crise -, l'ancien Premier ministre demande la publication des "résultats complets, fédération par fédération", ce qui fera apparaître, selon lui, qu'il l'a emporté sur Jean-François Copé lors du vote dimanche pour la présidence à l'UMP
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty La mission Juppé déjà torpillée?

Message par tisiphoné Ven 23 Nov - 12:51

Le parti d'opposition est déjà reparti dans le chaos...

12h00: DERNIERE MINUTES. Alain Juppé pose ses conditions: il demande que la commission nationale des recours, qui devait se réunir dimanche, ne se réunisse pas avant que la médiation se mette en place dès lundi. Il demande que tous les membres qui se sont prononcés pour l'un ou l'autre des candidats à la commission nationale des recours «se déporte». Et de rencontrer Jean-François Copé et François Fillon d'ici dimanche soir. Sinon, il se retire.

Mission à peine acceptée déjà sabordée? Alors que l’UMP semblait finir par trouver un début d’apaisement jeudi avec l’acceptation par Jean-François Copé et François Fillon de la commission de médiation présidée par Alain Juppé, le parti présidentiel semble repartir dans le chaos vendredi.

«Un parti n'est pas une mafia, un parti politique ce n'est pas un endroit où on peut étouffer les affaires et refuser de dire la vérité», a attaqué tôt vendredi matin sur RTL François Fillon, jugeant que «la direction de l'UMP a toujours été partiale» depuis le début de l’affaire. «L'une des personnes mises en cause se juge elle même, ce n'est évidemment pas acceptable», a-t-il déclaré, visant son rival Jean-François Copé. C’est la raison pour laquelle François Fillon refusera toute conclusion de la commission des recours de l’UMP, finalement saisie par le clan Copé. «Les seules conclusions que j'accepterai, c'est celles d'Alain Juppé et de sa commission (...) Je me plierai à la décision de la commission Alain Juppé quelle qu'elle soit», a-t-il assené.

Réponse du clan Copé: «Fillon a tué la médiation Juppé». «C'est un gros retour en arrière», s’est agacé Jean-François Copé au micro de BFM ce vendredi matin, lâchant: «Je ne comprends pas ses allers retours permanents, je ne comprends plus du tout ce qu’il se passe dans sa tête». Sauf que le député-maire de Meaux fait mine d’oublier que François Fillon n’a jamais accepté l’arbitrage de la commission des recours, qu’il estime aux mains des copéistes, ce qui explique qu’il n’a jamais souhaité la saisir malgré ses contestations.
L’argument juridique de Copé

«Seul vaut le verdict qui sera rendu par la commission nationale des recours», a répondu, lors d’une conférence de presse à l’UMP Jean-François Copé. Le visage grave, le président élu de l’UMP a brandit l’argument légaliste des statuts de l’UMP. Car d’après les statuts du parti, la commission des recours est «la seule qui puisse juridiquement vérifier et valider les résultats de nos deux élections». Or, Fillon veut «s’affranchir des statuts», «notre règle commune», ce qui est «illégal» et permettrait à n’importe lequel des militants de «demander l’annulation du scrutin». Pour Copé, la médiation de Juppé doit simplement «veiller à la transparence des travaux de la commission nationale des recours», assurant qu’Alain Juppé est d’accord avec lui.

Il s’agit donc de deux visions irréconciliables. En fait, entre les deux parties plane un gros malentendu. Les deux clans ont certes accepté qu’Alain Juppé, en tant que sage, vienne mettre son nez dans le jeu de dupes qui se joue actuellement à l’UMP mais chacun des clans lui a assigné un rôle différent. Le clan Fillon s’en remet entièrement à Alain Juppé, à qui il demande de recompter et de statuer sur les fraudes ainsi que de trouver une solution. Le clan Copé, lui, brandit l’argument des statuts du parti et ne voit la médiation du maire de Bordeaux que comme l’instance impartiale qui va avaliser les résultats donnés par la commission des recours, qui se réunit dimanche.
Juppé pris en otage

Les copéistes ont en effet demandé l’annulation d’au moins trois bureaux de votes où, estiment-ils, les fillonnistes se sont livrés à des fraudes. Et une fois le recomptage fait, ils estiment que ce sera 900 voix d’avance, et non 98 voix qu’aura leur champion sur François Fillon. «Alain Juppé va uniquement vérifier si le travail de la commission de recours se fait dans de bonnes conditions, c'est tout», a expliqué Rachida Dati ce vendredi matin sur Europe 1. «Je pense qu'il y a eu quelques confusions» sur le rôle d'Alain Juppé: «il ne pourra que vérifier les conditions de travail de la Commission de recours, ni plus ni moins», a-t-elle encore minimiser le rôle du maire de Bordeaux.

L’ex-Premier ministre a expliqué jeudi qu’il réunirait sa commission de médiation mercredi, qui serait constituée de cinq personnes dont Bruno Le Maire, NKM, Bernard Accoyer et Jean-Pierre Raffarin. Alain Juppé avait également prévu de rencontrer les deux candidats et de donner son résultat d’ici 15 jours. Mais ça c’était avant. Avant les déclarations de ce matin et la nouvelle tension du climat qui pourraient pousser l’ex-premier diplomate de France, pris en otage par les deux camps, à abandonner sa mission.
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Alain Juppé se dit «vraiment inquiet pour l'UMP»

Message par tisiphoné Sam 24 Nov - 17:31

Le feuilleton UMP continue par voie de presse, ce samedi, alors que les deux frères ennemis, Jean-François Copé et François Fillon, ont accepté la médiation de l'ancien Premier ministre, Alain Juppé.


Les trois hommes ont prévu de se rencontrer dimanche soir dans un lieu pas encore défini. Mais le maire de Bordeaux prévient : «Pas question de bénir une procédure à laquelle je n'aurai pas participé.» L'allusion est claire, Juppé a déjà insisté pour que la commission nationale des recours ne se réunisse pas dès dimanche, avant sa rencontre avec Fillon et Copé qui se disputent publiquement la victoire à la présidence du mouvement. Mais le président de cette commission, Yanick Paternotte, accusé par les soutiens de Fillon de rouler pour Copé, maintient son calendrier pour dimanche matin.

Dans un entretien accordé à «Sud Ouest» ce samedi, Juppé le répète : «Ce n'est (...) pas conforme à ce que je souhaitais. Je tirerai les conclusions de ce que décidera la commission au terme de sa réunion. J'avais demandé à son président que ceux qui s'étaient trop marqués en faveur des candidats en lice se déportent, qu'il y ait un observateur et un représentant des deux camps. Paternotte a accepté, mais ce point n'est pas réglé et doit se discuter avec Fillon et Copé dimanche soir. Il n'est pas question pour moi de bénir une procédure à laquelle je n'aurai pas participé». Et Alain Juppé ajoute que (sa) commission de médiation «devra être réduite à cinq membres seulement». Il affirme avoir déjà pris contact avec avec Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Gilles Carrez, en plus de deux réprésentants, l'un pour Copé et l'autre pour Fillon.


«Je n'ai rien à gagner dans cette mission»

Sur le fond, Juppé, appelé à la rescousse, se dit inquiet des conséquences de cette guerre de chefs pour la présidence de l'UMP, qui se joue en direct à la télé et qui continue à faire du buzz sur le Net. «J'ai une responsabilité morale (à l'égard de l'UMP). Je pense que, si on s'adresse à moi, c'est pour cette raison. Mais, personnellement, je n'ai rien à gagner dans cette mission.» Le maire de Bordeaux se dit «vraiment inquiet» de la situation de son parti. «Quand François Fillon évoque la création d'un groupe parlementaire, cela ressemble à un début de scission. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. La campagne électorale s'est déroulée correctement, le débat télévisé a même été jugé trop zen. Et, tout d'un coup, il y a eu ce déchaînement que je ne m'explique pas», insiste-t-il dans les colonnes de «Sud Ouest».

Et de préciser le premier objectif de sa commission : «Faire la lumière sur ce qui s'est passé au sein de la Cocoe ; pourquoi y a-t-il eu des approximations ? Ce doit être complété par les travaux de la Commission des recours. Au vu de ces travaux, ma commission dira si les résultats de l'élection ont été obtenus de façon conforme et transparente, et alors nous les validerons, ou s'ils n'ont pas été obtenus dans de bonnes conditions.»

Juppé, en casque bleu, veut surtout éviter l'éclatement du parti. D'après lui, «ce qui se passe à l'UMP peut profiter au Front national sur notre droite et, sur notre centre, à l'UDI de Jean-Louis Borloo, qui ne cache pas sa volonté de reconstituer l'UDF alors que l'objectif initial de l'UMP était justement de mettre un terme aux divisions entre le RPR et l'UDF». Et de conclure: «Dans quinze jours, pas plus, tout doit être réglé, que l'issue soit bonne ou mauvaise...».
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty un long dimanche de psychodrame

Message par tisiphoné Dim 25 Nov - 22:45

Echec de la mission Juppé, François Fillon qui saisit la justice, des députés prêts à quitter le groupe parlementaire, Europe1.fr vous résume les grandes annonces de dimanche.

>>> Revivez la journée de dimanche, minute par minute
UMP : Fillon va saisir la justice


• Eric Ciotti quitte la commission des recours. Depuis plusieurs jours, François Fillon dénonçait la présence majoritaire de copéistes au sein de la commission des recours. Dimanche matin, Eric Ciotti, un de ses membres, a annoncé qu'il claquait la porte.

Selon lui, la commission des recours serait illégitime : "Après avoir posé plusieurs questions au président Paternotte, après avoir constaté l'absence d'Alain Juppé ou de ses représentants, après avoir constaté que les membres de la commission qui avaient préalablement soutenu un candidat pendant le processus électoral continuaient à siéger (...) nous avons décidé de nous retirer", a-t-il expliqué. Un geste qualifié de "désertion" par les pro-Copé de cette commission, qui ont eux choisi de poursuivre leurs travaux.

• Copé refuse la médiation. La médiation entre Jean-François Copé et François Fillon aura été de courte durée. Alain Juppé a jeté l'éponge dimanche soir. Selon lui, "les conditions de la médiation n'étaient pas réunies". La réunion de dimanche soir n'a pas permis de trouver un terrain d'entente entre les différents protagonistes. Selon Jean-François Copé, c'est à la seule commission des recours de décider de l'issue du vote du 18 novembre, la médiation politique ne pourra venir qu'ensuite. "Ma position, c'est que le processus juridique ne doit pas être interrompu, la commission des recours travaille", a-t-il réaffirmé.

• François Fillon saisit la Justice. L'échec de la médiation semble avoir remonté l'ex-Premier ministre. A peine la réunion avec Alain Juppé et Jean-François Copé achevée, il a annoncé par communiqué qu'il demanderait à la justice de trancher le litige. "Soucieux de sortir de l'impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants", a-t-il déclaré. Une telle décision, si elle était mise en pratique, serait une première pour un parti de cette taille.

• Vers une scission de l'UMP ? Devant les désaccords, certains partisans de François Fillon ont proposé de créer leur propre groupe parlementaire UMP, distinct de celui existant aujourd'hui. "Je souhaite qu'au minimum il y ait un groupe différent de celui de Jean-François Copé à l'Assemblée nationale puisqu'il y a un désaccord complet", a-t-il expliqué.

Christian Jacob, président du groupe actuel, estime qu'une telle décision serait "suicidaire". "Sur le groupe, je pense que personne n'imagine de créer une scission au sein de l'UMP. (…)Créer un groupe parlementaire UMP, ce serait prendre la responsabilité de faire exploser le parti. Ce serait suicidaire"
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Un groupe Fillon à l'Assemblée : "c'est l'éclatement de l'UMP"

Message par tisiphoné Mar 27 Nov - 13:32

François Fillon a annoncé la création d'un nouveau groupe parlementaire, "Rassemblement-UMP", regroupant ses soutiens. Son objectif : imposer un nouveau vote dans les trois mois.

13h05 : la réponse du camp Copé à l'Assemblée
Visiblement agacé, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée et pro-Copé, affirme, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, qu'un autre groupe parlementaire, qu'a annoncé dans la matinée François Fillon, "c'est l'éclatement de l'UMP". "Ce serait irréparable. Cela n'a pas de sens d'avoir un parti et deux groupes parlementaires". Il affirme que tant que le nouveau groupe n'est pas constitué, il y a moyen de recoller les morceaux.

13h02 : le (nouveau) commentaire de Copé
Le président contesté de l'UMP Jean-François Copé assure sur RTL qu'il est impossible "statutairement" d'organiser de nouvelles élections pour la présidence du parti, comme l'a demandé peu avant son adversaire François Fillon. Cependant, il ajoute qu'il faut "un tout petit peu plus de temps" et que "tout ça doit être discuté, évoqué".

12h25 : pour Lefebvre, "il faut revoter... mais pas maintenant"
L'ancien député UMP Frédéric Lefebvre, resté neutre dans la guerre des chefs dans son parti, affirme qu'"il faut revoter, mais pas maintenant" car demander aujourd'hui à des militants "meurtris" par les événements de revoter serait, selon lui, "un traumatisme". "Nos militants sont-ils aujourd'hui en état de revoter? J'en doute", affirme l'ancien ministre, dans un article posté mardi sur son blog et intitulé "Il faut revoter... mais pas maintenant". Selon lui, ces militants "sont surtout dégoutés par le spectacle désolant de ce combat à mort (...) Ils sont meurtris. Leur demander de revoter aujourd'hui, serait un véritable traumatisme".

12h20 : "Ridicule" de revoter, pour Balkany
Le député UMP Patrick Balkany a jugé mardi "ridicule" de revoter pour l'élection à la présidence de l'UMP, ce qui, selon lui, va aboutir au même "résultat" avec en plus le "ras le bol des militants". "On a autre chose à faire que de refaire six mois de campagne. Pour arriver à quoi? Au même résultat! Parce que vous allez vous retrouver avec les mêmes candidats avec le même deuxième tour, serré, c'est ridicule!", a-t-il lancé dans les couloirs de l'Assemblée nationale

11h40 : Chartier (pro-Fillon) : "c'est un geste très fort"
Le député Jérome Chartier parle d'un "geste très fort" avec la création d'un sous-groupe de l'UMP. Il estime que ce geste va pouvoir permettre de renforcer le mouvement pour un nouveau vote. "Dans l'attente de cette nouvelle élection, j'ai décidé avec les députés qui me suivent de constituer un groupe parlementaire qui aura pour nom le 'Rassemblement UMP", s'est pour sa part expliqué François Fillon. "Son premier objectif sera d'exiger que la parole soit rendue aux militants. Il défendra la ligne politique du rassemblement de la droite et du centre qui constituent le coeur de notre formation. Nous sommes UMP et nous restons à l'UMP mais notre voix doit être entendue." "Dès lors qu'une nouvelle élection serait décidée dans des conditions optimales notre groupe rejoindra immédiatement le groupe UMP à l'Assemblée nationale."

11h15 : Pour Fillon, "la seule solution est de voter"
Dans une déclaration très solennelle à la presse, François Fillon a exigé un nouveau vote : "Je demande à Jean-François Copé une nouvelle élection par les adhérents dans les trois mois, sous le contrôle d'une commission indépendante, dont la composition devra être incontestable et qui aura seule le contrôle des opérations", a-t-il déclaré au musée social, à Paris. Le "Rassemblement UMP" qui est créé en attendant ce nouveau vote, déjà refusé par Jean-François Copé, a vocation à se dissoudre une fois qu'un président incontesté aura été élu. L'ancien Premier ministre estime qu'aujourd'hui "personne n'est président de l'UMP". "Soit notre appel est entendu et alors nous sauverons l'UMP ensemble par la démocratie, soit notre appel est méprisé et alors j'en tirerai toutes les conséquences politiques", a-t-il ajouté après la réunion au Musée social de Paris.

10h30 : Combien de députés fillonnistes dans le groupe ? Entre 40 et 50
Interrogé par l'AFP sur le nombre de députés qui pourraient rejoindre le nouveau groupe, Laurent Wauquiez a répondu: "plus de 50". Il a assuré qu'au Sénat, les fillonistes étaient "majoritaires" au sein du groupe.

10h10 : Fillon crée un groupe "Rassemblement UMP" pour imposer un nouveau vote
François Fllon a annoncé la création d'un nouveau groupe parlementaire, Rassemblement-UMP regroupant ses soutiens, ont indiqué à l'AFP plusieurs des participants à la réunion organisée autour de l'ex-Premier ministre près du Palais Bourbon à Paris. Ce nouveau groupe sera "dissous dès qu'un nouveau vote aura lieu", a dit le député de Paris, alors que l'ex-ministre François Baroin a indiqué que les poursuites judiciaires préparées contre l'élection de Jean-François Copé à la tête de l'UMP en cas de nouveau scrutin seraient abandonnées.

9h30 : Début de la réunion des députés soutiens de Fillon
François Fillon réunit ses partisans à côté de l'Assemblée nationale. Il pourrait se prononcer à 10h30 pour la création prochainement d'un groupe autonome si un nouveau vote pour la présidence de l'UMP n'était pas organisé dans quelques semaines.

8h30 : Pour Copé, "l'heure n'est pas à revoter tout de suite, non"
Jean-François Copé a estimé sur France Info n'est pas, dans la passion du moment, dans l'amertume, le regret, à dire: il faut revoter tout de suite. Non !", a déclaré le député-maire de Meaux. Selon plusieurs sources concordantes, Nicolas Sarkozy a estimé lundi qu'il serait préférable de revoter pour sortir l'ex-président l'UMP de l'impasse. "Ce sont des propos qu'on lui prête, moi personnellement, je ne l'ai pas entendu le dire", a relevé M. Copé, rappelant avoir longuement parlé" avec l'ex-chef de l'Etat la veille. "Statutairement parlant, ça veut dire repartir sur six mois au minimum de campagne interne", a prévenu l'ancien ministre. "Est-ce que vous pensez que l'UMP peut se permettre de faire encore parler d'elle-même sur des querelles internes pendant six mois ?"

8h15 : vers une scission du groupe UMP à l'Assemblée ?
Une quarantaine d'élus fillonistes, et François Fillon lui-même, auraient décidé de quitter le groupe UMP à l'Assemblée

Mardi matin : Branle-bas de combat dans le camp Fillon
C'est à 9h30 que l'ancien Premier ministre réunit, à quelques encablures du Palais Bourbon, ses soutiens au Parlement, qui débattront s'ils restent dans les groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat (Lire : "Mardi crucial à lassemblée pour la vie ou la mort de l'UMP").

22h54 : Un député-maire du Var démissionne de son poste de secrétaire départemental de l'UMP
Jean-Sébastien Vialatte, député-maire (UMP) de Six-Fours-les-Plages (Var), a annoncé lundi soir qu'il avait démissionné de son poste de secrétaire départemental du parti, disant ne pas se reconnaître dans "cette guerre des ego" en cours. "Ma démission, que j'ai présentée avant même de connaître les résultats définitifs (qui ont donné Jean-François Copé vainqueur, NDLR), prend effet dès aujourd'hui", a affirmé M. Vialatte, qui avait soutenu François Fillon dans la course à la présidence de son parti.

21h46 : Réunion cruciale des députés fillonistes mardi matin

Une partie des députés fillonistes excluent de rester dans le groupe UMP à l'Assemblée et de soutenir financièrement le parti, tenus l'un et l'autre par Jean-François Copé et ses proches.

21h09 : Sarkozy estime préférable de voter à nouveau
Nicolas Sarkozy a estimé lundi durant son déjeuner avec François Fillon qu'il serait préférable d'appeler les adhérents de l'UMP à voter une nouvelle fois pour sortir de l'impasse dans laquelle est plongé le parti, selon des sources concordantes auprès de l'AFP. L'ancien président de la République a également déconseillé à François Fillon de saisir la justice pour contester les résultats contestés de l'élection de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, selon ces mêmes sources (lire notre article : "Sarkozy partisan d'un nouveau vote").

20h37 : Fillon obtiendra "par la voie judiciaire" l'annulation du vote
L'avocat de François Fillon a déclaré lundi qu'il allait "de soi" que l'ancien Premier ministre ne s'arrêterait "pas là" et obtiendrait "par la voix judiciaire", "l'annulation du vote pour la présidence de l'UMP, après la nouvelle proclamation de la victoire de Jean-François Copé.

20h05 : Ciotti, pro-Fillon: il faut "de nouvelles élections"
Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon pour la présidence de l'UMP, a déclaré lundi au Figaro qu'il fallait organiser de "nouvelles élections" car "la démocratie interne a été bafouée dans ce scrutin" contesté des adhérents, le 18 novembre. "Le seul moyen de laver cet affront est d'organiser un nouveau scrutin exemplaire qui donnera à l'équipe élue sa légitimité et qui permettra de reconstruire l'unité de toute notre famille", ajoute Eric Ciotti dans cette interview diffusée par le figaro.fr lundi soir.
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty UMP. Copé : «Les conditions ne sont pas réunies» pour un référendum

Message par tisiphoné Mer 28 Nov - 8:36

Nouveau coup de théâtre ce mercredi matin dans la guerre fratricide au sein de l'UMP. Malgré l'ultimatum de Nicolas Sarkozy la veille, Jean-François Copé refuse l'organisation d'un référendum interne. Invité d'Europe 1 , il a déclaré : «Les conditions pour un référendum interne à l'UMP sur la nécessité d'un nouveau vote ne sont pas réunies».
Motif : la publication au Journal officiel de la déclaration du groupe Rassemblement-UMP de François Fillon. «La ligne rouge a été franchie, j'en tire les conséquences», martèle l'actuel président de l'UMP dont la légitimité est mise en cause par le camp de l'ancien Premier ministre.

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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty UMP - Woerth : "Il faut rejouer le 18 novembre"

Message par tisiphoné Jeu 29 Nov - 11:38

Douze jours après le vote des militants pour départager François Fillon et Jean-François Copé, l'UMP s'est enfoncée mercredi un peu plus dans la crise. Suivez cette nouvelle journée de bras de fer en direct sur BFMTV.com.

Alors que l'UMP s'enfonce dans la crise, douze jours après le vote des militants pour départager François Fillon et Jean-François Copé, le FN semble tirer partie de cette impasse.

Le compromis proposé la veille par une cinquantaine de députés non-alignés n'a pas été entendu et François Fillon n'a pas cédé aux ultimatums lui demandant de dissoudre son parti. La situation semble donc bien partie pour rester bloquée.

>> Cet article s'actualise en temps réel. Pour rafraîchir votre page et accéder aux dernières infos, cliquez ici.

11h20 - "S'il faut que l'on appelle à manifester devant le siège, on le fera." Damien Meslot, député UMP de Belfort, a lancé mercredi un appel aux fédérations locales pour voter une motion demandant une nouvelle élection. "Je refuse que chacun se bunkérise, que Fillon se dise qu'il a son jouet avec le R-UMP et Copé le sien, avec le parti. Je ne veux pas de ce statu-quo", explique-t-il dans L'Express.

11h00 - Pendant ce temps-là, Twitter se gausse.
http://www.bfmtv.com/politique/direct-ump-fn-profite-crise-393246.html


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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Copé-Fillon, la rencontre Les deux hommes doivent tenter de trouver un accord sur la date d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP.

Message par tisiphoné Lun 3 Déc - 12:20

À la veille de la date butoir imposée par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et François Fillon se rencontraient lundi en fin de matinée pour parler du point qui les oppose désormais : la date d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP. La séance de conciliation avant divorce a débuté peu après 11 h 30 à l'Assemblée nationale, dans le bureau de l'ex-Premier ministre. La dernière rencontre entre les deux hommes avait eu lieu mercredi, également au Palais-Bourbon, mais dans le bureau du député-maire de Meaux.


Pour le député Bernard Accoyer, filloniste désormais non aligné, il faut qu'ils se parlent à huis clos et non par médias interposés, jusqu'à ce qu'accord s'ensuive. Jusqu'à la nuit, s'il le faut. Au sein du parti de droite, les optimistes se sont réjouis d'un accord sur la nécessité d'un nouveau scrutin, après 15 jours de joutes furieuses entre les deux hommes. Ainsi de Luc Chatel, élu vice-président de la principale formation d'opposition sur le ticket Copé. L'ancien ministre avait joué le rôle d'ouvreur en acquiesçant dimanche à la nécessité de retourner devant les électeurs UMP. C'est ce qu'exigent les fillonistes, jugeant le vote du 18 novembre "vérolé" (dixit Laurent Wauquiez).

Luc Chatel a parlé d'"avancées" bilatérales, d'"espoir de sortie de crise" et a mis en avant la "volonté d'apaisement" de son champion. Même état d'esprit chez un autre copéiste Christian Jacob, consterné par la perspective d'une scission du groupe des députés qu'il préside. Scission qui serait officialisée mardi, chaque élu prenant place dans l'hémicycle avec l'UMP historique ou autour de François Fillon au Rassemblement-UMP. Pour le député-maire de Provins, "on peut arriver à un accord" lundi. Parmi les points très positifs, "après l'intervention de Jean-François Copé, le fait que tout le monde est d'accord pour consulter les militants vite", a souligné l'élu de Seine-et-Marne. L'ancien ministre du Budget a lui-même qualifié sa proposition d'"ouverture énorme". "Il est difficile pour eux d'être dans le déni", a-t-il assuré à la presse.
"Délai raisonnable"

Problème : consulter vite, pour Jean-François Copé, signifie un référendum en janvier pour demander aux militants s'ils souhaitent une remise en jeu anticipée de son poste de président. Dimanche, à Nancy, le député-maire de Meaux a dit vouloir rester à la barre du parti deux ans, le temps de préparer la vague bleue qu'il espère aux municipales de 2014. Ce serait "folie" de faire autrement, a-t-il affirmé. Lundi, dans Le Figaro, à l'appui de cette demande, la très sarkozyste et très copéiste Nadine Morano a souligné que le secrétaire général de l'UMP "a fait une campagne extraordinaire" pour la présidence de l'UMP. Sous-entendu : il en fera autant pour regagner des mairies.

Le calendrier voulu par Jean-François Copé anticiperait d'un an l'échéance statuaire de son mandat (2015). C'est là que ça coince : beaucoup trop tard pour les fillonistes. À peine énoncé le plan Copé, le député de Paris reposait son exigence d'un vote rapide. Cependant, il a exprimé son refus en termes mesurés, commençant par se "féliciter du consensus autour du principe d'un nouveau vote", "pour sortir (leur) mouvement de l'impasse". "Ce nouveau vote doit avoir lieu dans les plus brefs délais et dans des conditions d'organisation impartiales, équitables et transparentes pour tourner rapidement cette triste page", a précisé l'ex-chef de gouvernement. Bien loin de l'"inacceptable" qui avait claqué d'emblée dans la bouche de fillonistes pour qualifier la proposition du président proclamé de l'UMP.

Dans le même registre, un proche de François Fillon, Jérôme Chartier, s'attachait à souligner "une avancée importante, significative" dans le oui global à un second scrutin. Bernard Accoyer a parlé, lui, de "délai raisonnable".
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Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP  Empty Re: Copé propose à Fillon de devenir "vice-président" de l'UMP

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