Parisot et les retraites

La question du financement des retraites reste irrésolue et Laurence Parisot s'oppose à un nouvel impôt pour financer les retraites: cette idée constituerait une «remise en cause» du système par répartition.«La priorité aujourd'hui, c'est engager le débat sur la répartition, comment faire en sorte que nous puissions retrouver des équilibres?», a-t-elle souligné, alors que le besoin de financement du système des retraites est estimé à 30 milliards d'euros cette année.
"Il faut repenser les mécanismes du système par répartition qui est fondé sur les cotisations, lié au contrat de travail"
Le gouvernement quant à lui écarte l'hypothèse d'une hausse des prélèvements obligatoires mais n'exclut pas des "augmentations ciblées" sur certains revenus.

Alors Laurence Parisot a rappelé que le Medef voulait «sauver, maintenir, et plus que ça, renforcer le système par répartition» qui est «en danger», même si l'organisation patronale souhaite dans le même temps «encourager, développer et stimuler le système par capitalisation».

Je trouve que ça fait un peu faux cul, elle ne propose rien pour le régime par répartition et bloquerait même sur ses positions en lançant une phrase d'un vide absolu:"Il faut repenser les mécanismes du système par répartition, mais n'oublie pas de souhaiter «encourager, développer et stimuler le système par capitalisation».

... qui a dans le passé conduit bien des retraités à voir leurs actions se transformer bouts de papiers qui n'ont eu d'autre usage que d'être accrochés dans la cabane au fond du jardin.

Je crains que cela n'illustre le mal français, des syndicats salariés et employeurs arc-boutés et un législateur qui va trancher avec un système bancal qui décevra un peu tout le monde tout en ménageant les mêmes sans que le problème soit résolu à terme.

Ses propos sont aussi faits de non-dits assez monumentaux,
quand on pense que le MEdef est pour le départ plus tard à la retraite,
alors que les séniors sont de plus en plus délaissés sur le monde du travail, et donc se retrouvent aux assedics.
On voudrait faire peser les avantages du Medef sur la finance publique, que l'on ne s'y prendrait pas autrement.
Ou alors je n'ai rien compris. Ce qui peut arriver.
Toute explication est donc bienvenue.

Il n'y aucune imagination, aucune ouverture d'esprit.

Ne rien faire comme le proposent en substance les syndicats salariés n'a pas de sens.

Faire travailler les gens toujours plus longtemps comme seule remède n'en a pas davantage puisque d'une part comme l'expose Gecko, il n'y a pas de boulot et qu'au surplus il est humainement difficilement envisageable de voire tout le monde travailler jusqu'à 70 ans ou plus.

clint a écrit:Il n'y aucune imagination, aucune ouverture d'esprit.

Ne rien faire comme le proposent en substance les syndicats salariés n'a pas de sens.

Faire travailler les gens toujours plus longtemps comme seule remède n'en a pas davantage puisque d'une part comme l'expose Gecko, il n'y a pas de boulot et qu'au surplus il est humainement difficilement envisageable de voire tout le monde travailler jusqu'à 70 ans ou plus.

je rajouterais que la retraite par capitalisation, qui semble être la panacée du libéralisme,
compte comme le Medef, sur les assedics pour ces seniors qui vont venir obérrer les bénéfices des sociétés,
et qui donc seront virés au nom de l'actionnariat libéral et auto-je -me -fais-ma-retraite.
Ces libéraux qui ne comptent que sur EUX MEMES pour leur retraite, ont oublié certains détails.